La Cinématographie Française (1940)

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4 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CI1ME FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TOULOUSE Première de ANGELICA au Gaumont Palace (S.N.E.G.) MAROC GROSSE ACTIVITÉ DU CINÉMA FRANÇAIS Une séance franco-britannique au RI ALTO de Casablanca Le nouveau chef de la région de Casablanca a présidé à une représentation cinématographique au « Rialto » en l’honneur des marines alliées. La coquette salle de la rue Roget était trop petite pour les nombreux spectateurs qui assistèrent à la séance. Le Consul d’Angleterre et le Pacha de Casablanca, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires, applaudirent le programme que présenta excellemment le lieutenant de vaisseau Rostaing. — Ch. P. La direction du Gaumont a offert depuis quelques semaines toute une série de films qui ont dû satisfaire le goût des plus difficiles : Les Musiciens du Ciel, Les Quatre Plumes blanches (deux semaines d’exclusivité), Paris New York, La Mousson et Angélica qui, présenté pour la première fois en France, a i remporté un éclatant succès et a dû être maintenu deux semaines. Malgré une forte concurrence, le Plaza, qui fait partie du circuit M.-G.-M., poursuit depuis le mois de décembre, un puissant effort pour conquérir une bonne place dans l’exploitation toulousaine en ne présentant à sa clientèle que des programmes de choix et de haute tenue artistique. Marie-Antoinette (3 semaines), Des Hom mes sont nés (2 semaines), Honolulu et Trompe la Mort, Le Veau gras, L’Ensorceleuse, Emporte mon Cœur, L’Amour frappe André Hardy, Nanette a Trois Amours, Le Mannequin du Collège, Mon Mari conduit l'Enquête, Quatre au Paradis, etc., etc... Nous verrons, bientôt : La Vie en Rose, La Féerie de la Glace, Règlement de comptes. D’autre part, c’est à cet établissement que revient le mérite d’avoir présenté la grande revue 39-40 Trois Heures de Détente avec les comiques de la scène et de l’écran : Tichadel et Rousseau. Nous avons remarqué, au cours de la saison, un louable effort dans la présentation publicitaire des films. Roger Bruguière. Les Films français ne manqueront pas à TANGER Pendant que les travaux d'achèvement du « Mauritania » se poursuivent activement, pendant que le « Rex » projette « Pièges » et le « Paris » « Entente Cordiale », l’un et l’autre avec un grand succès, le « Kursaal » nous confirme que les films français ne manqueront pas .. Tanger. Après « Le Ruisseau » et « Sans Lendemain », nous verrons, en effet, des films comme « Derrière la Façade », « Le Bois sacré », « Monsieur Hector », « Battement de Cœur », « La Règle du Jeu », « Le Chemin de l’Honneur », » Les Musiciens du Ciel », « Cavalcade d’Âmour », « La Charrette fantôme », etc..., beaucoup d’et caetera, prometteurs d’agréables soirées, bref de beaux programmes prouvant que, malgré les difficultés de l’heure, les exploitants tangérois réussissent à ravitailler les écrans de la ville internationale d’une façon aussi régulière que méritoire. — Ch. P. -Y LE CINÉMA MAROCAIN AU SERVICE DE LA PAIX FRANÇAISE Propagande et Production sont réalisées de pair Nous avons déjà signalé l’efficacité du cinéma comme instrument de propagande auprès des indigènes de l’Empire marocain. Nous sommes en mesure aujourd’hui de do ner de nouveaux détails sur l’œuvre entreprise à ce sujet par la direction des affaires politiques de Rabat. C’est la D. A. P., en effet, qui, avec l’aide du Service Général de l’Information, a pris l’initiative de faire servir la paix française au Maroc par le cinéma; à travers le bled circule maintenant une camionnette équipée pour la projection de films sonores de lt millimètres. En quelques mois, on va toucher un million d’indigènes dont la plupart n’avaient jamais vu de films. Il a fallu la guerre pour réaliser ce projet qui date du temps de paix. On a réuni des techniciens venus de France à d’autres techniciens qui travaillent en Afrique du Nord. Ainsi s’est constituée une équipe affectée par l’autorité militaire au Studio Cinéophone de Casablanca, le seul studio de prise de vues existant au Maroc. Cette équipe, pleine d’allant et d’adresse, comprend l’ingénieur du son, qui avait équipé le studio, un projectionniste, un cameraman, un chimiste, un mécanicien-électricien, tous mobilisés. La première tournée de propagande a effectué quatorze projections et touché plus de 60.000 spectateurs. A Fez, on a évalué la foule des assistants à plus de 8.000. A Casablanca, on a projeté la version arabe du film sur L’Ecole Musulmane d’ Apprentissage au milieu des hurlements de joie et des acclamations de plus de 5.000 Marocains qui reconnaissaient leurs fils, leur frère ou leur cousin sur l’écran. Une deuxième tournée est déjà commencée. 11 faut féliciter de cet effort et de ces résultats l’équipe militaire du studio et l’officier qui l’anime. Il faut aussi rendre hommage à la clairvoyance de ceux qui comme M. Gayet, chef du cabinet civil de la Résidence, ont compris l’importance du cinéma comme moyen de propagande et ont su passer aux actes en temps opportun. D’ailleurs, outre la projection de films, la D. A. P. a inscrit à son programme la réalisation de courts métrages en arabe, interprétés par ces extraordinaires comédiens de la rue que sont les bouffons marocains. En encourageant les écrivains et les acteurs arabes ou berbères, en créant chez nos protégés le goût et le besoin du cinéma, la 1). A. P. contribuera à faire naître une production populaire indigène dont les éléments abondent au Maroc, et ce ne sera pas là un des moins intéressants effets de son initiative. Ch Penz. René Dary dans Le Café du Port. Film de Jean Choux (C. F. C.).