La Cinématographie Française (1940)

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♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦ ♦ CwèÆjmRf fRjPKlSl RAPH1E SE 3 rXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX) La Section Cinématographique de l’Armée à I Honneur sous l’impulsion d’un grand chef Nous avons souvent parlé à nos lecteurs de l’activité de la Section Cinématographique de l’Armée. En ces temps douloureux et virils où notre héroïque armée oppose aux envahisseurs une résistance d’où dépend le sort du pays, la Section Cinématographique de l’Armée poursuit son travail, souvent payé du sacrifice de gloire et de sang. Nous nous sommes rendus rue du Plateau où le Colonel Calvet, qui dirige avec autorité et compétence cet important service, nous a reçu de la façon la plus cordiale. Nous ne présenterons pas à nos lecteurs le Colonel Calvet, si sympathiquement connu de nous tous, par les relations qu’il entretient avec la Corporation depuis bien avant septembre. Très occupé, nous n’avons pas voulu abuser de son temps et nous nous sommes mis en rapport avec un de ses officiers pour avoir des détails sur tout le Service. 11 ne nous est pas possible, nous dit son collaborateur, de vous révéler dans quelles conditions nos opérateurs et nos photographes s’acquittent de leur mission. Nous sommes naturellement tenus au secret et la Censure se chargerait de nous le rappeler si nous étions tentés de l’oublier. Le public des salles parisiennes et provinciales a pu voir, récemment, sous le titre «Vaincre», l’un de nos journaux de guerre hebdomadaires. Le Section Cinématographique de l’Armée possède dans toutes les armées de France, d’Afrique du Nord, du Levant et de Norvège, des équipes d’opérateurs de prises de vues et de photographes qui nous adressent régulièrement les travaux réalisés de Narvik à Beyrouth. Vous vous occupez aussi des photographes ? Oui. Nous en parlerons tout à l’heure. Tous les films reçus de nos armées sont aussitôt développés et présentés à la censure militaire et civile. Les maisons d’actualités puisent largement dans le choix qui est mis CESSIONS DE CINÉMAS MM. les Propriétaires et Directeurs de Salles sont informés que MM. GEORGES GOIFFON & WARET 51, RUE GRIGNAN A MARSEILLE sont spécialisés dans les cessions de Salles cinématographiques dans toute la Région du Midi. Les plus hautes références Renseignements gratuits — Rien à payer d'avance à leur disposition. Nous montons d’autre part, avec ces mêmes documents, notre « Journal de Guerre » dont vous avez bien voulu parler avec éloges et qui constitue, selon le mot d’une haute personnalité de la Presse, les archives les plus vivantes de la guerre. Nous ne sommes pas des commerçants, vous le savez. Nous ne demandons qu’à faciliter la diffusion du Journal de Guerre. C’est un grand réconfort pour nous d’apprendre qu’aux Etats-Unis il constitue la seule concurrence des films tendancieux et faux de l’Allemagne et qu’il a fait pleurer Mine B oosevelt. En Angleterre, notre Journal a aussi un succès considérable. Pourquoi commence-t-on seulement à le voir en France ? Nous sommes des producteurs et des militaires. Nous fournissons, mais nous ne sommes pas chargés de distribuer. 11 faut rendre d’ailleurs hommage à l’activité si intelligente et si efficace de M. Henry Torrès, chef du Service Cinématographique à l’Information, qui a su diffuser notre Journal, en dépit des difficultés de toutes sortes soulevées par des organisations les plus diverses. — Que voulez-vous dire ? Rien d’autre. Nos photographes envoient aussi toute leur production aux services du Continental qui assurent la répartition à la presse et aux agences. Nous nous préoccupons aussi de la propagande à l’étranger et certains documents, d’une criante et affreuse vérité, ont produit aux Etats-Unis une impression profonde. Vous avez eu à déplorer des pertes glorieuses ? Nos opérateurs, nos photographes montrent, comme leurs camarades, un mépris absolu du danger. Nous avons de nombreuses citations à l’ordre du jour. Et, hélas, aussi à pleurer de charmants camarades comme Baudoin et Ruffin. Cinq de nos opérateurs ont été blessés assez sérieusement. Un de nos officiers aussi. C’est la guerre ! Vous pouvez ajouter que nous continuons l’importante mission de notre cinéma récréatif dans toutes les armées qui ne sont pas engagées dans la mêlée. Nous avons, depuis le début de la guerre, projeté, en 35 ou en 16 millimètres, des milliers de films et souvent même des fdtns récents. Vous devez avoir des archives impressionnantes ? — C’est le mot. Tous nos films, toutes nos photos, écartés par la Censure, serviront, un jour, à montrer de quel prix nous avons accédé à la victoire qui couronnera l’effort de la France et des Alliés. Ces docu ments sont en lieu sûr. Et notez bien que la collection même du Journal de Guerre constitue déjà l’histoire en images de la guerre la plus sincère, la plus abondante et la plus émouvante ». Nous avons remercié notre interlocuteur de ses déclarations intéressantes. Nous savons qu’en plein combat, les cinéastes et photographes de l’Armée poursuivent, au péril de leur vie, leur tâche sacrée. Nous savons qu’en France meurtrie, en Norvège, partout où nous nous battons, la caméra est présente et nous souhaitons que, dans toutes les salles de France, soient projetés, in extenso, ce « Journal de Guerre » qui nous montre nos fils et nos frères héroïques et ne manque jamais d’exalter noblement leur rôle glorieux. Le „Mayflower Picfures,, reco m m ence en Angleterre Mayflower Productions, société de Ericli Pommer, Charles Laughton et R. K. O., va de nouveau s’occuper de production en Angleterre. Mais il s’agira vraisemblablement de courts sujets uniquement.