La Cinématographie Française (1946)

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2 »*#;»♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦ Gisèle Pascal, Andrex et Denise Grey dans une amusante scène de Madame et son Flirt, réalisation de Jean de Marguenat. ( Films Lutétia.) productions un intérêt qu’il est rarement possible de donner ici à nos Actualités filmées. La tentative de France-Libre, toute préoccupation extra-cinématographique mise à part, a été excellente, en se sens qu’elle a permis de voir qu’une firme privée, ayant les mêmes débouchés, pourrait obtenir des résultats encore supérieurs à ceux que nous avons constatés, résultats méritoires qu’il convient de souligner. L’Actualité française dépend donc davantage de ses moyens et de ses débouchés que de la rénovation de ses cadres. Que ceux qui croient devoir y tenter leur chance la tentent. Mais qu’ils y fassent leurs classes avant de songer à en modifier le fond et la forme. Cette modification va-tcllc se produire à l’insu des cinéastes, sur un autre plan ? C’est ce que l’on peut se demander lorsqu’on considère les progrès de la télévision et les idées qu’ont à son sujet les services de l’Etat. Si l’on admet comme justifié le principe de la monopolisation par l’Etat de l’émission et de la diffusion par relais des images télévisées et sonorisés, il convient cependant de se demander si leurs prises de vues, identiquement semblables, à des variantes près, à celles du cinéma, doivent être réservées aux services officialisés, ou si la prise des vues et des sons ne serait pas plus efficacement laissée libre. Qu’on nous comprenne : il est admissible, puisque l’humeur des temps l’exige, que l’Etat ait tout entre les mains et que nous n’en sovions que les gérants. Mais il est tout aussi admissible que l’initiative privée puisse suppléer à ce paternalisme officiel. En avenir proche nous fixera sur ce point. Il nous paraît en effet éminemment souhaitable : 1° que l’émission ne soit considérée que comme un simple service de transmission, tel la Poste ; 2° que la prise des Actualités et leur confection restent indépendantes. Cela ne serait d’ailleurs que l’extension de la mesure que vont prendre les services de la Télévision nationale qui s’apprêtent à passer à l’industrie cinématographique des commandes de films de courts métrages destinés à être télévisés. Le danger des trusts privés est grand. Celui des trusts d’Etat l’est-il moins ? Quand on considère attentivement la question, on s’aperçoit qu’elle n’est que déplacée. Car, le grave danger d’être exploité financièrement n’a rien à rendre, en gravité, à celui de l’être moralement, par un conformisme officiel, entre les mains de fonctionnaires mécanisés. L’importance de la télévision dans la vie future est telle qu’il est impossible de ne pas la lier aux problèmes sociaux qui vont régir la nouvelle humanité. Celle-ci cherchant sa voie, les cinéastes sont habilités, dans cette évolution, à préparer la leur. A. -P. Richard. Prochainement, une série d^articles fixera ici même le lecteur sur la technique industrielle et commerciale de la télévision. GEVAERT fournira 18 millions de mètres de pellicule par an au Cinéma Britannique Londres. — Un accord, actuellement en cours, va mettre virtuellement fin au rationnement de la pellicule dont souffre le cinéma anglais. En ce moment des pourparlers sont en cours entre le Ministère du Commerce et la Manufacture belge Gevaert, pour l’expédition régulière en Angleterre d’au moins 1.500.000 mètres de pellicule par mois en plus de leurs commandes actuelles. Bien que les pourparlers aient été menés par le Ministère du Commerce, il n’a pas encore été décidé si l’accord serait négocié directement par le Gouvernement ou par une entreprise privée. Il est probable toutefois, que c’est le Gouvernement qui traitera. L’apport de 18 millions de mètres de pellicule sur le marché britannique remédiera pour une large part à l’insuffisance causée par la suppression des 23 mllions de mètres opérée par le Gouvernement en 1942 dans la pellicule destinée à l’usage commercial. La consommation courante, dans les temps normaux, s’élevait annuellement à environ 93 millions de mètres dont 30 % étaient destinés aux actualités. En vertu de ce nouvel accord, le stock à livrer viendra en supplément des livraisons actuelles de Gevaert, qui, au cours des sept derniers mois, se sont élevée à 15 millions de mètres de pellicule positive. Les exploitants et les spectateurs également bénéficieront de cet accord. Un plus grand nombre de copies seront disponibles, ce oui améliorera la qualité des projections au sujet desquelles il y a eu tant de réclamations. Ceci permettra également aux journaux d’actualités de reprendre leur activité normale. La presse anglaise déclare que Gevaert fabrique l’une des meilleures pellicules du continent. L’usine d’Anvers n’a pu travailler qu’avec un très petit rendement pendant l’occupation nazie, mais elle a retrouvé son activité totale depuis la Libération. Cette société alimente des usines dans le monde entier, aux Etats-Unis, en France, etc. Après avoir été administrateur chez Patlié et directeur des Actualités Eclair-Journal, M. Vcrdet-Kleber fit pendant la guerre de la production pour son propre compte. Pour lutter contre la propagande des actualités allemandes, il se replia en zone Sud et créa « La France en Marche ». Là il commença une série de documentaires parmi lesquels il faut citer : Le Moulin enchanté. Rhapsodie Artésienne, Taureaux de Combat, Autour d’un Clocher, Du Sous-marin au Submersible, Le Ramadan en Tunisie, Phares de France. Histoire merveilleuse de vieux Chiffons, La Magie du Fil, En corvée, Au haras de Pompadour, Manies Françaises, I.c Sport à l’Ecole. Trotteurs, Un Homme de la Neige etc... M. Verdet-Kléber, ayant repris son activité, vient de produire deux nouveaux courts-métrages, ce qui porte à 95 le nombre de ses films. L’un des deux derniers a pour titre : L’Enquête du 58. Il s’agit d’un film de première partie, mis en scène par Jean Tedesco et interprété par Charles Vanel, Line Noro, Génin, Lorette et Michel Vitold. L’action se passe dans les chemins de fer. Ce film sera présenté fin janvier en même temps que Passion dont il faut souligner particulièrement l’intérêt. Passion est un petit film de danse classique. Ce qui demande à être souligné c’est qu’il s’agit d’un film en couleurs Agfacolor, le pre M. Roger METZGER est élu Président du Syndicat des Exportateurs 'M. Horvilleur ayant donné sa démission en raison de son prochain départ en Amérique du Sud, le Comité Directeur du Syndicat de l’Exportation des Films français a procédé lundi 21 janvier à la nomination de son nouveau président. M. Roger Metzger a été élu à l’unanimité des membres présents et représentés. 51. Marcel Roux lui succède dans les fonctions de vice-président. Pas de Télévision commerciale en couleurs avant cinq ans New York. — Au cours d’une réunion organi-i sée par l’ American Télévision Societq (la Société de Télévision Américaine), des orateurs ont déclaré que la télévision en couleurs ne pourrait pas être introduite dans le public sur une base commerciale avant cinq ans. Ce très récent point de vue sur la lutte entre la télévision en noir et blanc et la télévision en couleurs a été exposé par M. L. Lévy, ingénieur en chef des productions spéciales de lai Emerson Radio and Phonograph Co. et commenté par le Dr Thomas T. Goldsmith, directes du Service des recherches de la Société Allen B. Dumont Laboratoires, Inc., et M. W.1 L. Laurence, de la compagnie R.C.A.-Victor. " Nous ne passerons pas en un seul jour du! noir et blanc à la couleur », a dit M. Lévy. <■ La télévision en blanc et noir est prête pour l’ex-, ploitation. On a fait des essais et ils ont été; satisfaisants. » 51. Lévy dit que la télévision en couleurs exigera de nouvelles inventions et qu’il est impossible de prévoir si celles-ci se feront dans cinq ou dans dix ans ; de toute façon il s’écoulera beaucoup de temps avant qu’elle ne soit au point pour les essais. Faisant allusion à de récentes présentations de télévision en couleur, M. Laurence a déclaré qu’une démonstration de laboratoire n’implique pas qu’un procédé est susceptible d’être exploité commercialement et qu’il y a loin du laboratoire, au salon familial. mier qui ait été tourné en France, en dehor: des documentaires et des dessins animés. Ce court-métrage a été réalisé par Jacque: Berr, auteur du scénario, qui collabore avec M Verdet-Kléber depuis de longues années et qu fut l’un des chefs de la résistance de la Haute Savoie, blessé et deux fois cité. L’opérateui Noël Ramettre, sut faire jouer la féerie de; couleurs. Ce film est un essai, le premier pas vers h grande production française en couleurs. Il es pleinement réussi. Cette évocation chorégraphique est inter prêtée par la danseuse étoile Janine Charrat Wladimir Skouratoff, des Ballets russes et Da nicl Cellier, de l’Opéra. La musique est due i l’enregistrement de l’orchestre Lamoureux. Ur commentaire de 5Iaurice Escande, de la Corné die-Française complète le film. Cette production a été tournée en novembn et décembre 1945. Encouragés par cette réussite, MM. Verdet Kléber et Jacques Berr préparent un granc film ' 'ii sera réalisé cette année. Il s’agit d’uni comédie amoureuse dont l’action se situe dan: un milieu de théâtre pittoresque sous l’époqui de Louis-Philippe. Un scénario original don le titre définitif n’est pas arrêté, sera la basi de cette production. A. Toé. — — M. Verdet-Kléber, Directeur de “Cinéka”, va produire un grand film en Agfacolor