La Cinématographie Française (1946)

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3 rTTXXXXXXXXXXXXXXTTXTXX? CroÉMgfaRAPIIIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ /ers une solution du :onflit des Actualités Une conférence a réuni mardi dernier des nembres du Syndicat des Directeurs de Théâres Cinématographiques, de la Fédération naionale, et des représentants des différents ournaux d’actualités afin de trouver un terrain d’entente entre les éditeurs et les exploiants. En l’absence de M. Roger Weil-Lorac, delc;ué général de la Chambre Syndicale de la Presse filmée, aucune décision n’a encore été brise, mais il semble que, dans quelques jours, in accord interviendra enfin et réglera le conflit des Actualités ». Rappelons aussi que seuls les trois circuits Pathé », « Gaumont » et <• S.O.G.E.C. » posent actuellement des actualités dans leurs ailes. , — — 'GaumontActualités" i reparu le 31 Janvier Disparue des écrans depuis 1928 quand, u temps du muet, un accord avait fusionné e « PathéJournal » et les « Gaumont-Actuaités » en un seul journal « P.G.M. » (Pathékaumont-MétroJournal ) , la vieille marque Gaumont-Actualités », qui date de quarante nnées, vient de faire cette semaine sa réaparition sur les écrans. En effet, les « Gaumont-Actualités ,» sort orties le 31 janvier, ce qui porte à cinq le ombre des éditeurs de la Presse filmée. » “L’Empire” de Paris ouvrira prochainement en Cinéma I Réquisitionnée en 1940 par les Allemands ès leur entrée à Paris, cette grande salle de .000 places fut, lors de la Libération, mise au jervice des armées américaines. M. Tliévenot, ; très actif directeur des salles du circuit Pabé, dans lequel P « Empire » va être réintéré, a bien voulu nous préciser qu’anrés d’imiortants travaux de réfection, cet établissement fera réouvert comme cinéma d’exclusivité, outefois, le problème de la programmation e pose avec une certaine acuité, étant donné ;s frais très importants que nécessite l’exloitation de cette salle. * Changements d’adresse à l’O. P. C. Par suite d’une réorganisation des services e l’O.P.C., l’attention de MM. les ressortissants e l’Industrie cinématographique est attirée ur les changements d’adresses de certains scrices : 1°) Services généraux et notamment : ExIoitation, Distribution, Production, Industrie! rchniques, Matières premières : 92, Champs| llvsées, sans changement ; | Services : Documentation et Autorisations Ile fonctionner : transférés du 7. rue Cimarosa u 92, (Champs-Elysées, 4° étage ; 2°) Service des billets : 42, avenue Marceau, ans changement ; 3°) Service statistique : 7, rue Cimarosa, ans changement ; 4°) Service : Inspection des salles : 42, avoue Marceau, sans changement ; 5°) Service du Contrôle des recettes (bordeeaux hebdomadaires1) : transféré du 42, avenue [arceau au 7, rue Cimarosa. Réception du courrier : Tout le courrier oit être envoyé aux adresses ci-dessous : 1°) Secrétariat général et Services généraux, 2, Champs-Elvsées, Paris (8e) ; I 2°) Service des Billets. Statistiaue, Insnect ion documentation et Autorisations de fonctionner: es salles, Contrôle des recettes : 42, avenue larceau (courrier central pour l’avenue Mareau et le 7, rue Cimarosa). LA SITUATION DU CINÉMA EN BELGIQUE M. Paulus, nouveau Président de la Chambre Syndicale Belge de la Cinématographie, cherche à réaliser l’unité de la Corporation Il y a quelques semaines, j’ai fait la connaissance, à Bruxelles, de M. Paulus, Directeur de la » Filmavox », une des maisons de distribution les plus anciennes de Belgique. Aujourd’hui, je retrouve, à Paris, M. Paulus Président de la Chambre Syndicale Belge de la Cinématographie. Ce mandat vient, en effet, de lui être confié par l’Assemblée générale extraordinaire de la Chambre Syndicale, où il remplace M. Coppens, Président sortant. Depuis 1921 dans la corporation, M. Paulus la connaît à fond. « Mon but principal, déclare-t-il. consiste à réaliser l’unité de la corporation. Notre idéal, c’est une organisation dans le genre du « Bund '» hollandais, où serait représenté l’ensemble des intérêts cinématographiques du pays. Or, nous sommes loin de cette unité. La Chambre Syndicale groupe actuellement les producteurs, les distributeurs et les industries techniques, mais les exploitants ont leur propre Association, indépendante, en dehors de la Chambre Syndicale. Nous ferons tout notre possible pour arriver à une entente de plus en plus étroite avec cet organisme dans l’intérêt même de la corporation. L’unité nous est surtout nécessaire pour lutter efficacement contre les atteintes que des individus peu scrupuleux portent parfois à la règle essentielle de notre travail, à savoir au principe de la distribution au pourcentage. A l’heure actuelle, nous n’avons à notre disposition aucune sanction efficace contre ceux qui ne respectent pas la règle. Une loi belge sur la liberté du commerce nous interdit la seule sanction possible: le boycottage. C’est pourquoi nous avons aueloue espoir que le Conseil Professionnel du Cinéma — organisme officiel en voie de création par arrêté ministériel, et groupant en principe toutes les branches de l’industrie pourrait obte nir une législation spéciale, permettant de lutter efficacement contre les abus de cette Renée Saint-Cyr et Paul Meurisse dans une amusante scène de L’Insaisissable Frédéric, réalisé par Richard Pottier. {Pathé-Consortium-Cinéma.) nature. Cependant, l’avenir du Conseil Professionnel — dont je fais également partie — paraît assez incertain. Une opposition violente se manifeste dans le pays contre cette forme d’organisation qu’on estime incompatible avec la liberté économique. Cette opposition vise évidemment toutes les branches d’activité commerciale et non seulement le Cinéma, mais il est possible que nous en subissions les conséquences. De toute façon, le fait d’avoir collaboré au sein du même organisme, ne fût-ce que pour un temps très limité, aura certainement une influence favorable pour le rapprochement de nos dirigeants avec ceux des exploitants. D’autre part, en cas d’échec du Conseil Professionnel, le Gouvernement serait obligé de reconnaître officiellement nos groupements syndicaux, ce qui leur donnerait des facilités plus grandes pour défendre les intérêts de leurs membres. Quand je félicite M. Paulus de prendre la présidence dans des conditions aussi favorables, il proteste énergiquement : — Nous avons de très grandes difficultés à surmonter et je vous assure que ce n’est pas d’un cœur léger que j’ai accepté la charge que mes confrères viennent de me confier. Je ne pouvais cependant pas refuser, car la situation intérieure de la Chambre Syndicale aurait pu en être gravement compromise. Vous savez probablement que, par le passé, la présidence de la Chambre fut régulièrement confiée à l’un des représentants de l’industrie américaine en raison du fait oue 60-70 % du chiffre d’affaires, sur le marché belge, revenaient aux maisons américaines. Or. après la Libération, un courant d’opinion belge réclamait que les fonctions représentatives de notre industrie soient assumées par les représentants d’intérêts nationaux. Avec beaucoup de compréhension les Américains ont accepté ce point de vue, mais à condition que la personnalité choisie leur donne toutes les garanties. Il s’est trouvé aue parmi les quelques candidats possibles, i’ai e" la faveur de susciter la confiance des distributeurs américains oui m’ort sollicité d’accepter cette tache, sans quoi ils se verraient obligés de quitter la Chambre Syndicale. On ne pouvait pas résister à un argument aussi persuasif. L’importation n’est-e]K pas contingentée en Belgique ? Non, elle reste toujours libre. Nous voyons donc des films étrangers qui ne sent pas encore venus en France. Cependant, j’ai ''impression que les Américains réservent leurs plus grandes productions pour un avenir plus ou moins éloigné, et cela pour des raisons ente je ne connais pas suffisamment. — Le film français a-t-il une bonne cote? Oui. Mais le public belge tient assez largement compte de la valeur morale des films projetés. C’est pourquoi des films comme Bcule de Suif, malgré toute leur qualité technique et artistique, rencontrent une certaine réserve, surtout en province. — A-t-on frappé d’interdiction certains films interdits en France par la censure de Vichy et autorisés depuis la Libération? _ Non, la seule chose qui compte pour l’importation en Belgique, c’est le visa français d’exportation, il ne dépend donc que des autorités françaises si tel film ira chez nous. — ■ Et la production belge? ■ Elle continue à se développer. Nous avons maintenant, en plus d’anciennes instal