La Cinématographie Française (1946)

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!8e Année Prix : 10 Francs REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan. Pari» (12e). Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Tel. : DID. 85-35 (3 lignes). Chèques Postaux n" 706-90, Paris. Reg. du Com., Seine n° 216.468 B. Rédacteur en Chef : M. COLIN-REVAL. Rédacteur en Chef par intérim : A. TOE. CINE LE CINEMA FRANÇAIS] txxxxxxxxxxxxxxxtxx) revue N" 1143 9 FÉVRIER 1946 RAPHIE Abonnements : France et Colonies : 300 fr. — Union Postale : 450 fr. — Autres Pays : 600 fr. Pour tous changements d’adresse, nous envoyer l’ancienne bande et 1 6 francs en timbres-poste. Membre du Syndicat National de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle. HEBDOMADAIRE £XX X X XXX XXXXXXXXX XXXI LE 5 FÉVRIER A EU LIEU LA PREMIÈRE RÉUNION DE LA COMMISSION PARITAIRE DE L’O. P. C. Le mardi 5 février, la commission paritaire le l’O.P.'C., s’est réunie, pour la première fois, u 92, Champs-Elysées, en présence de M. Fouré-Cormeray, Directeur Général de la Cinémaographic et de MM, Philippe Acoulon, Administrateur de l’O.P.C. et Claude Jaeger, Admiîistrateur-adjoint. Différentes questions ont été étudiées noamment celle du 7 %. A ce sujet, aucun accord A Vienne, Grand Succès des “Visiteurs du Soir” Mercredi 23 janvier, a eu lieu à 1’ « Apolo » de Vienne la première du grand film jFïançais Les Visiteurs du Soir. Cette séance |i été donnée sous le patronage du Comman Eint en Chef français en Autriche. Le film de Carné a remporté auprès du îblic un succès considérable qui est confiré par une note que le Chef de la Section Cinéma en Autriche a fait parvenir à M. André Paulvé et dont nous publions un Dxtrait : « ...Le succès est immense. C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à vous en faire part sans tarder, je vous ferai parvenir des extraits de presse dès que toutes les critiques auront été rassemblées. » Le Cinéma Belge “ Mis en Cage ” C’est sous ce titre que notre confrère belge j« La Cinématographie Belge » vient de publier trois textes officiels : un Arrêté-Loi du Régent et deux Arrêtés du Ministre de la Défense Nationale, datés des 16 et 21 janvier 1946. R Jusqu’au jour fixé par arrêté royal pour la remise de l’armée sur pied de paix... » ainsi commencent-ils. Car c’est une Commission de Contrôle militaire des Films qui est instituée. Toute projection de films en public, clubs compris, est soumise h son autorisation. Egalement une Commission consultative d’enquête contrôle l’exploitation des salles, la production et la distribution des films. ; Tous les films destinés là la projection publique doivent être, d’ici le 21 février, déclarés au Ministre de la Défense Nationale, 123, rue de la Loi, à Bruxelles. Cette décision d’aspect tardif, cette charge entre des mains militaires, ont causé quelque surprise dans les milieux cinématographiques de Bruxelles et d’Anvers. — « — De Bonnes Nouvelles de Grégor Rabinovitch Nous avons reçu d’Hollywood de bonnes nouvelles du producteur de films Grégor Rabinovitch, auquel le cinéma français est redevable en particulier de Quai de Brumes et de J’étais une Aventurière. M. Rabinovitch qui est aux Etats-finis depuis 194i9 nous annoncie son prochain retour en France où il reprendra son activité à la tête de sa société «Ciné-Alliance» en réalisant «n film avec Danielle Darrieux. n’est encore intervenu. Une discussion assez vive a eu lieu, à la suite de laquelle les délégués de l’Exploitation ont quitté la salle. Il fut procédé ensuite à la création d’une commission permanente composée de huit membres qui seront chargés de l’étude et de la mise au point des différentes propositions inter-syndicales. Alexander Korda acquiert le contrôle de British-Lion Londres. — Il .y a huit jours, la presse anglaise annonçait que Sir Alexander Korda allait faire de la production en France. Aujourd’hui, on apprend que le fondateur de la London-Film vient d’acquérir le contrôle de la société cinématographique British-Lion, qui fut fondée en 1927 par S. W. Smith, décédé au cours de l’année dernière. Cette société est la seule compagnie anglaise indépendante qui produise et distribue ellemême ses films. Elle assure également en Grande-Bretagne la distribution de la production américaine Republic Pictures. A la suite de l’acquisition de British-Lion par Alexander Korda, MM. H. Burford Judgc et Paul Natanson ont démissionné et quatre nouveaux administrateurs ont été rommés : MM. Harold Boxall, Hugli Quennell, Sir David Gunynghame et Sir Claude Dansey. S. A. Myers, Directeur général des ventes de British-Lion est actuellement aux Etats-Unis auprès de M. Gherbert Yates de Republic Pictures. “LES ENFANTS DU PARADIS ” présentés à Londres devant les membres de l’O. N. U. Londres. — Nous avons annoncé que le dernier numéro de La Cinématographie Française que des présentations spéciales de films américains et anglais avaient été organisées pour les membres de l’O.N.U. actuellement présents dans la capitale britannique. On sera heureux d’apprendre que le film français ne sera pas oublié dans ces manifestations. En effet, une projection exceptionnelle du grand film Pathé de Marcel Carné, Les Enfants du Paradis, va avoir lieu ici à l’intention des diplomates qui se trouvent à Londres. — ♦ — La première du film de Feyder “ Une Femme Disparait ” a eu lieu à Londres le 5 Février Londres. — Le film réalisé en Suisse par Jacques Feyder pendant la guerre, Une Femme disparait, avec Françoise Rosay, Claude Dauphin et Henri Guisol, et qui n’a pas encore été projeté en France, vient d’être présenté à T « Academy Cinéma » de Londres en une grande soirée de gala qui a eu lieu, le 5 février et à laquelle Françoise Rosay assistait. Une Femme, disparaît succède sur l’écran de l’Academy au film français Nous les Gosses. La ravissante vedette de l’Universal Maria Montez (Madame Jean-Pierre Aumont) que l’on verra dans le grand film en Technicolor Les Mille et une Nuits NOTABLES ASSOUPLISSEMENTS DES AUTORISATIONS DE FONCTIONNER L’Office professionnel du cinéma communique : L’article 42 de la Loi de Finance publiée au Journal Officiel du 1er janvier 1946 porte abrogation partielle du décret du 9 septembre 1939 subordonnant toutes extensions de fonds de commerce à une autorisation préfectorale. Cette abrogation témoigne des intentions libérales des pouvoirs publics. Un assouplissement important vient donc d’être apporté à l’application de l’Acte dit Loi du 26 octobre 1940 validé par les ordonnances des 30 septembre et 30 décembre 1944. En conséquence, la carte d’autorisation ministérielle qui reste toujours en vigueur pour les entreprises à caractère commercial sera délivrée dans les plus plus brefs délais, dès la fourniture à l’Office Professionnel du Cinéma d’un, dossier établi sur formule spéciale que l’Office Professionnel du Cinéma tient à la disposition des intéressés. Le régime de l’autorisation préfectorale reste en vigueur pour toutes les communes déclarées sinistrées par Arrêté du Ministre de la Reconstruction. Par ailleurs, il sera tenu compte des droits des entreprises sinistrées dans toutes les localités non classées. En ce qui concerne l’exploitation, il est rappelé à MM. les Distributeurs qu’aucune fourniture de programme ne peut être effectuée sans présentation de la carte d’autorisation ministérielle délivrée au resDonsable de la salle de cinéma. En vue de sauvegarder les droits des entreprises cinématographiques qui acquittent de lourdes taxes, toute fourniture régulière de programme est interdite aux associations ou collectivités ne répartissant pas de bénéfices et qui font des séances à caractère gratuit. Ces associations doivent être alimentées en films par les cinémathèques spécialisées.