La Cinématographie Française (1946)

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5 TTZTXZITZZTXTZXZXZTXm CINEP [HliRAPHIE LISE m$ m ♦♦♦ ♦*.♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦ ♦ s/t. Pierre Frogerais, nouveau président tu Syndicat Français des Producteurs de Films demande : 1. La détaxation. 2. La protection des Films Français ■ « Le Syndicat poursuivra la même politique .< ue celle suivie sous la présidence de M. Sefert ui avait déjà obtenu d’utiles résultats. Malheureusement notre tâche se complique énorîément du fait des changements de ministère, e qui oblige à exposer a chaque fois nos doléances, à les expliquer pour convaincre et I lorsque nous pensons aboutir, il nous faut [commencer envers d’autres personnalités plus u moins averties des problèmes du cinéma rançais. Les hommes s’en vont mais les prolèmes, eux,' demeurent. M. André Malraux, qui semblait le mieux lisposé et le plus compréhensif des différents ninistres qui se sont succédé à l’Information, vait élaboré différents projets de détaxation, 'tous espérons que le nouveau ministre les dmettra et surtout les appliquera. Les Producteurs français qui avaient décidé 'arrêt de toutes productions pour le mois de anvier — si les Pouvoirs Publics n’interveîaient pas — puis repoussé cet arrêt au 1er nars, attendent avec impatience non pas des iroinesses mais des mesures concrètes en leur aveur, car leur situation est des plus difficile. Le Gouvernement doit comprendre que, si aucun remède n’est apporté à la situation présente, le Cinéma Français n’existera plus dans quelques années — trois ou quatre au maximum — tout au moins sur le marché international. En effet, les capitaux investis dans me production n’étant pratiquement pas ainorissables, les films seront, de plus en plus, éalisés avec un souci constant d’économie qui paralysera tous les efforts de production, ce qui aura pour conséquence immédiate de couper absolument les possibilités d’exportation. [On en arrivera à faire de petits films, exploitables uniquement en France et qui, concurrencés avantageusement par les films étrangers importés chez nous, n’obtiendront plus, même auprès des spectateurs français, que des succès s’amenuisant constamment. On s’acheminera ainsi vers l’arrêt complet de la production française et vers la « colonisation » de l’esprit français au profit des goûts et des façons d’être et de voir des pays étrangers. D’autre part, les Producteurs ne pouvant permettre aux Industries Techniques d’employer du matériel nouveau tant au point de vue éclairage, son et même couleur, du fait des restrictions constantes des prix de revient des films, le matériel employé dans les studios, laboratoires, etc., déjà désuet, sera de plus en plus en retard par rapport au matériel étranger et deviendra rapidement inutilisable. Au contraire si nous sommes aidés, si l’Etat comprend que le film est un produit d’exportation magnifique qui fait rentrer des devises étrangères en ne laissant sortir que quelques I kilogrammes de pellicule, non seulement le ! cinéma français reprendra la place qu’il avait acquise en 1939 sur le marché international mais aussi fera connaître à l’étranger les sites français qui inviteront an tourisme chez nous, le goût français, l’élégance, le travail français notamment en couture, en ébénisterie, en mille autres choses et facilitera l’exportation de i tout ce qui aura été remarqué dans nos productions. Enfin, du moment où l’on considère le film , comme -un moyen d’éducation pour les niasses — puisque la censure existe — il est paradoxal d’admettre que les films français soient remplacés sur nos écrans par des films étrangers 1 ce qui aurait donc pour conséquence à priori de remplacer le goût français par le goût étranger. H est non moins paradoxal de constater l’indifférence des Pouvoirs Publics pour le cinéma qui permet pourtant à l’Etat de toucher en taxes, surtaxes et impôts de toutes sortes, plusieurs fois les sommes investies, par des particuliers, dans les productions françaises. Pour toutes ces raisons il faut : a) La détaxation. h) Des mesures protectionnistes pour que nos écrans ne soient pas « colonisés » par les films étrangers, pour que les Français ne soient pas « colonisés ». M. Frogerais poursuit : « Nous ne voulons pas, au Syndicat des Producteurs, créer la discorde entre les différentes branches de l’Industrie cinématographique, mais toutefois notre idée est que le fond de soutien, qui a été créé et jamais appliqué puisque la décision de la répartition des sommes bloquées dans les caisses de l’exploitation n’est jamais parue, doit nous revenir. Cette non-application, en effet, nous a fait perdre 20 à 22 % de nos recettes et les quelques 250’ ou 300 millions actuellement bloqués nous appartiennent. Les discussions et tractations en cours amèneront prochainement, nous l’espérons, un réglement équitable à ce conflit ». Laurent Ollinier. « » La ligne de conduite générale du Syndicat, nous dit le nouveau Président M. Metzger, qui nous a fort aimablement reçu, restera. la même. Notre rôle, en effets consiste essentiellement à soutenir les intérêts de nos membres et à faciliter l’exportation des productions françaises. Jusqu’à présent, et tant que des traités commerciaux ne seront pas signés entre la France et les pays étrangers, la tâche des Exportateurs est, et restera, difficile, puisqu’il faut passer par les différentes ambassades pour ob I'rancine Bessy et Alibert dans une amusante scène du film de Maurice Caïn Au Pays des Cigales, qui va sortir prochainement à Paris en exclusivité au « Cinémonde-Opéra » et à « La Royale ». (Prod. nV.C. Disl : Films Hivers.) tenir les visas et le réglement des marchés conclus. En effet, mettant à part la Belgique et la Suisse, seules la Finlande et la Tchécoslovaquie ont actuellement signé des accords commerciaux avec le cinéma français. Aussi le Syndicat doit-il multiplier les interventions auprès des Pouvoirs Publics français et étrangers et auprès d’organisations similaires à la nôtre, notamment pour les questions douanières et de devises. Il y a un courant très dur à remonter dans certains pays pour redonner au film français la place qu’il avait acquise avant la guerre, mais nous nous y employons avec d’autant plus d’ardeur que l’exportation est absolument nécessaire pour l’amortissement des films à prix de revient élevé, donc des grands films, qui font honneur à la production française et qui servent par conséquent le prestige français à l’étranger. Actuellement de grands efforts sont faits pâlies exportateurs français, et de nombreux voyages à l’étranger, malgré les difficultés rencontrées pour l’obtention des visas et des devises nécessaires à un séjour assez long hors de France, prouvent l’activité des exportateurs, tout au moins à titre individuel. D’autre part, de nombreux acheteurs étrangers sont en France et ont repris les relations commerciales qu’ils avaient ici avant la guerre. Aussi pouvons-nous regarder l’avenir avec une pointe d’optimisme. Le Syndicat des Exportateurs travaille actuellement à l’élaboration d’un contrat-type pour l’Exportation qui, approuvé par l’Office Professionnel du Cinéma, les Producteurs et les divers organismes intéressés, facilitera la tâche des Exportateurs en garantissant leurs droits grâce à l’étude approfondie des conditions commerciales internationales, et en sauvegardant ceux de la production française ». Nul doute que le Syndicat des Exportateurs, sous l’impulsion de son nouveau Président ne continue à faire œuvre utile pour le plus grand bien du cinéma, donc au prestige français à l’étranger. L. O. EST CE UN CHAMPION DE BOXE M. Metzger, nouveau président du Syndicat Français des Exportateurs annonce la création d’un Contrat type