We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
gTXXXZXXXXTXXXXTXXXXXXXl
en
F
RAPHIE
ISE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
Jacques Dumesni I et Mila Parély flans
Le Père Serge, réalisé par Lucien Gasnier-Raymond d’après l’œuvre de To'istoï, qui sort cette semaine en exclusivité au Caméo et au Cinéphone-Elysées.
( Cinéma de I-'rcmce.)
Europa-Film et Sig Jârrel, Lauritz Falk, Olof Winnerstrand, Gaby Stenberg, Hilda Borgstrôm, Nils Poppe (un comique qui fait penser à Ghaplin), Holger Lowenalder, Gunn Wâllgren, etc, il ne faut pas oublier Ingrid Bergman et Sigrid Hasse qui sont actuellement en Amérique où elles remportent de très grands succès.
Il est à noter qu’aucun film étranger n’est doublé en suédois, toutes les productions étant sous-titrées.
Un fait peu paraître paradoxal dans nos relations avec nos amis suédois. En effet, ils n’ont demandé les visas pour l’importation en France que pour deux de leurs productions et ces visas n’ont pas, jusqu’à présent, été accordés, alors qu’eux-mêmes non seulement achètent nos films, mais également commandent à notre industrie technique du matériel de projection, de laboratoire, etc. Il n’est évidemment pas question de réciprocité dans le montant des achats, mais il serait, non seulement correct, mais encore extrêmement utile de connaître les films suédois, ne serait-ce que pour mieux comprendre ce peuple ami.
Laurent Ollivier.
“L'ANGE QU'ON M’A DONNÉ " SORTIRA AU FRANÇAIS LE MERCREDI 27 FÉVRIER
Nous apprenons que le nouveau film de Jean Choux, L’Ange qu’on m’a donné, sortira en exclusivité à Paris mercredi prochain 27 février au Cinéma « Le Français ». Rappelons que ce film, dont le sujet est d’Alfred Machard, est interprété par Simone Renant, Jean Chevrier, Gabrielle Dorziat, Jean Wall, Mady Berry, Catherine Fontenay. C’est une production du Consortium de Production de Films.
LA MORT D'HENRI ROUSSELL
L’acteur et metteur en scène bien connu Henry Roussell est mort la semaine dernière à Bayonne où il s’était retiré depuis plusieurs années. Il avait 77 ans.
Acteur de théâtre, il était venu au cinéma bien avant la guerre de 1914. Fuis il avait abordé la mise en scène et fut l’un de nos meilleurs réalisateurs du muet. On lui doit, entre autres, La Faute d’Odette Maréchal et Visages Voilés. Ames Closes, avec Emmy Lynn, Violettes Impériales, et Terre Promise avec Raquel Meller, La Valse de l’Adieu, avec Pierre Blanchar, Destinée et la version française de l’un des premiers films parlants La Nuit est à Nous.
Il était revenu à son métier d’acteur pour interpréter aux côtés de Gaby Morlay et de Préjean le rôle du député conservateur dans le film muet de Jacques Feyder : Les Nouveaux Messieurs. Il joua également le rôle du Général dans le film de Maurice Tourneur, Les Gaîtés de l’Escadron.
La Cinémathèque Française a ouvert
deux brillantes Expositions consacrées à Emile Reynaud et au Dessin animé
Deux très intéressantes expositions se sont ouvertes dans les locaux de la Cinémathèque Française, 7, avenue de Messine « L’Exposii tion du Dessin Animé » et « L’Exposition Emile Reynaud ». Toutes deux se complètent puisqu’avant que le cinéma soit, Emile Reynaud avec son » Praxinoscope » avait littéralement inventé le « Dessin Animé ».
L’Exposition en général nous présente une synthèse de cet art -méconnu qui, de Reynaud à Grimault, en uassant par Cohl et Disney, enthousiasme et émerveille petits et grands.
Dès l’entrée, nous sommes accueillis par tous les personnages que nous connaissons. Voici Popeye et sa femme, grandeur nature — si j’ose dire — dans une dramatique situation et sous l’œil placide d’un gros poisson, héros d’un charmant film de Disney, tandis que, boudeur, dans un angle, Donald, l’éternel malchanceux, médite sur ses malheurs. A gauche, voilà Mickey, Minnie, Goofy, Bonzo, Pinocchio et Pluto en gracieuses petites statuettes judicieusement disposées dans les cubes d’un damier. A droite,
dans une vitrine sont exposés les ancêtres, les disques du « Phénakistieope » et la lanterne magique.
En commençant notre visite, nous voyons un tableau descriptif et explicatif de la technique même du dessin animé : les études de Grimault pour son prochain film, des photos d’ateliers de traçage, gouachage, animation, etc., etc., jusqu’à la prise de vues et réalisation c o m plète (1). Au-dessus d’une vitrine contenant la planche à épingle d’Alexief est apposée une étude originale de Disney pour « Fantasia ».
La salle Cohl retrace la vie et l’œuvre du précurseur du Dessin Animé qui créa tous les genres d’animation : dessins anecdotiques,
films de marionnettes, ombres chinoises, films abstraits, films publicitaires et filins pédagogiques. De nombreuses photos et des dessins
illustrent tous ces travaux. Nous pénétrons alors dans la salle des rétrospectives où sont exposées des photos des principaux films de Dessin Animé depuis les origines : Gertie the Dinosaure de Mac Kay (1908), Félix le Chat de Pat Sullivan (1913). Le Royaume de l’Air de Paul Terry (1915), Skaleton Dance réalisé par Disney en 1929, Le Petit Tsar Doulandaï un film russe de 1934, Blanche-Neige (1937), F'inoccliio (1938). Gulliver (1939). Fantasia (1940), Victory Through Air Power (1942), etc., etc.
Dans une salle adjacente, tel un tableau du Musée Grévin, voici reconstituée la grande scène de Barbe Bleue de Painlevé, à l’aide des marionnettes du film et puis le fiacre qui servit à Jean Perdrix pour animer la chanson du même nom. Voilà encore des films de Len Lye, émule de Fischinger, des photos d’AIexieff, de Lotte Reininger, etc...
Mais le clou de cette exposition, c’est la présentation faite par Jacques Damiot, des marionnettes de Starevitch où l’on retrouve le Renard, la Cigale et la Fourmi, la Grenouille, le Lion, etc., savamment disposées et pleines de vie.
(1) Je signale, en passant, que le film de Walt Disney Le Dragon Récalcitrant , nous promènera lui aussi, mais alors en images animées parmi les différents pavillons des studios de Burbank et que nous pourrons y voir naître un film de dessins animés.
Faisant face, un panneau est réservé au Dessin Animé français : Arcady, Grimault, Image etc., etc., avec des documents exposés dans ur ensemble tricolore du plus joyeux effet.
Enfin, comme toute exposition sur le Ciném: ne se comprendrait pas sans projection de films l’on peut voir dans la petite salle de la Cinémalhèque un choix de dessins animés dont ur ciné-rythme de Fishinger, un film de Paul Gri mault, et deux Miekey dont l’un : Mickey, tâti du bâtiment est un petit chef d’œuvre de rythme et de cocasserie.
L’exposition Emile Reynaud, installés ai second étage de l’avenue de Messine nous permet de voir les différents essais des précurseurs du cinéma. Dans un cadre très xix' siècle sont exposés le Zootrope, le Thaumatrope h Phakinescope (qui est un plagiat de Reynaud) e surtout les inventions de Reynaud, Praxinos cope et Photo-scénographe. Mais la plus jolie pièce exposée est sans conteste la band< » Pauvre Pierrot » qui fut projetée à la Maisoi de la Chimie pour le Cinquantenaire. C’est l’un des plus précieux documents que l’on porsèdi actuellement sur les origines du théâtre optiqui et nous devons de le voir grâce à l’amabiliti du Musée des Arts et Métiers. Les autres docu ments ont été prêtés par les fils de l’inventeur Paul et André Reynaud.
Pour terminer nous reproduisons le texh apposé à l’entrée de ces expositions, qui nou semble résumer le mieux l’impression que nou a causé cette visite :
« Réalisé avant le Cinéma par Emile Rey naud, porté à l’écran par S. RlaJ<esion. le dessii animé semble arrivé en 1945 avec les long métrages Technicolor au dernier stade d’un formule dont Disney précédé de Pat Sullivai et Fleisher suivi de Ub Ir'iveks et d’Harmai et Ising est le représentant le plus éminent L’U.R.S.S. et la France cherchent une formai nouvelle en parlant d’Emile Cohl. »
Il ne nous reste plus qu’à féliciter ceux qu ont su si bien nous intéresser : les décorateur Jacques Douy et Jean Castanier et le personne de la Cinémathèque, tous placés sous la direc tion d’Henri Langlois.
P. Robin.
LA DISTRIBUTION
JEUX DE FEMMES
Production EDIC Essor Cinématographique en France, Afrique du Nord Belgique et Luxembourg
PARIS: D.P.F., 65, rue Galilée, VIII. STRASBOURG : DP. F., 12, rue des
Pontonniers.
LILLE: Feyaubois, 30, rue des Ponts de Comines.
LYON : Lyon Cinéma Location, 9, rue des Archers.
BORDEAUX : France Distribution, 26, rue du Manège.
MARSEILLE : Comptoir Général Cinématographique, 65, boulevard de Longchamp.
AFRIQUE DU NORD : Comptoir Général Cinématographique, 60, rue d’îsly, à Alger.
BELGIQUE : Filmagic, 8, rue Dupent, Bruxelles.
GRAND DUCHE DU LUXEMBOURG : Venant Pauke, 15, place Aldringer, Luxembourg.