La Cinématographie Française (1946)

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5 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CÜVEmimRAPHIE FREjîBElSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR LES DIRECTEURS Appel des Administrateurs de PO. P. C. aux Directeurs de Théâtres Cinématographiques Les Administrateurs pleinement conscients de l’utilité du rôle que peut jouer l’Office Professionnel du Cinéma pour le bien de l’ensemble de la profession. Convaincus par ailleurs de la solidarité profonde des intérêts des diverses branches de l’industrie cinématographique. Après avoir pris connaissance des motions votées au dernier conseil de la Fédération Nationale des Cinémas Français en ce qui concerne l’O.P.C. et après en avoir référé, d’une part, au Comité Paritaire réuni en séance plénière le 5 février 1946, et d’autre part, à la Direction Générale de la Cinématographie et au Secrétariat d’Etat à la Présidence du Conseil chargé de l’Information, Lancent un dernier appel aux directeurs de théâtres cinématographiques pour qu’ils respectent les différents textes légaux et décisions règlementaires en vigueur, notamment en ce qui concerne : — le contrôle des recettes, — l’envoi ds bordereaux, — le paiement des redevances dûes au titre des droits d’auteurs, — le paiement des cotisations de l’Office Professionnel. Ils espèrent que cet appel sera entendu mais tiennent d’ores et déjà à faire savoir que des mesures d’une extrême rigueur seront prises à l’encontre des exploitants défaillants. En conséquence, les directeurs de théâtres cinématographiques sont invités à se mettre en règle en ce qui concerne les points visés plus haut, avant le 13 mars 1946, date à laquelle les sanctions commenceront à être appliquées. Les Administrateurs, considérant que le respect des lois et textes règlementaires en vigueur dans ces matières est d’une importance capitale et même vitale pour l’ensemble de l’industrie cinématographique, sont décidés à poursuivre leur action avec toute l’énergie nécessaire. L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SYNDICAT NATIONAL DES CADRES ET MAITRISE DE L’EXPLOITATION CINÉMATOGRAPHIQUE L’O. P. C. étudie le Brevet d’Opérateur Projectionniste t L’Office Professionnel du Cinéma » comnique : I Les opérateurs projectionnistes s’étaient ; îus des arrêtés préfectoraux rendant exigible m brevet d’opérateur, dans les seuls départeB2nts des Bouches-du-Rhône et des Alpes-EVlanimes. IrLa question de ce brevet est à l’étude entre > Services de l’Office Professionnel du Cinéma i les Syndicats intéressés, mais il est évident l’une mesure efficace ne pouvait être prise, i cette matière, que sur le plan national. Il t donc nécessaire, avant toute décision, d’obnir l’annulation de ces arrêtés départemeujux. Il est intéressant de signaler qu’à la suite s interventions de l’Office Professionnel du néma, l’arrêté préfectoral du 19 juillet 1945, téressant les Bouches-du-Rhône, a été rapirté en date du 8 décembre 1945. les Préfets n’ont pas le Iroit d’interdire l'entrée les salles aux mineurs L’Office Professionnel du Cinéma commu Que : Différents arrêtés préfectoraux, relatifs à întrée des salles de cinéma aux mineurs de oins de 16 ans, ont été pris, notamment pour s départements du Tarn-et-Garonne et de la aute-Garonne. De telles décisions ont un caractère parlitement illégal; de plus, elles sont préjudiables aux intérêts de l’Industrie Cinémato-aphique et ne sauraient être, en rien, une tuvegarde de la moralité publique. Il n’appartient pas à des censures locales, -ovenant de Municipalités ou de Préfectures, î s’exercer. Seule, la Commission de Conôle des Films Cinématographiques, créée par ordonnance du 3 juillet 1945, a le pouvoir 'apprécier s’il convient ou non d’admettre s mineurs de moins de 16 ans à la projecon des films qui lui sont soumis. A la suite de l’intervention de l’Office rofessionnel du Cinéma, M. le Directeur gééral de la Cinématographie a demandé à I. le Ministre de l’intérieur, de faire rapporpr les arrêtés sus-visés. Présentations corporatives de Paramount à Paris La Société Paramount est heureuse d’annon2r que ses présentations corporatives auront eu, au Théâtre Paramount, aux dates suiantes : Lundi 4 mars, à 10 heures La Dangereuse Aventure, avec Claudette / olbert et Fred MaaMurray. Mardi 5 mars, à 10 heures Nuits Birmanes, avec Dorothy Lamour, Roert Preston et Preston Foster. Jeudi 7 mars, à 10 heures Assurance sur la Mort, avec Barbary Stanfyck, Fred MaeMurray et Edward G. Robinson. Lundi 11 mars, à 10 heures La Falaise Mystérieuse, avec Ray Milland, iuth Hussey et Gail Russell. Mardi 12 mars, à 10 heures Uniformes et Jupon court, avec Ginger Roers et Ray Milland. Jeudi 14 mars, à 10 heures Le. Bonheur est pour Demain, avec Alan ,add et Loretta Young. Tous ces films sont présentés en version rançaise. L’assemblée générale ordinaire statutaire et extraordinaire i(modificative des statuts) du Syndicat National des Cadres et Maîtrise de l’Exploitation Cinématographique s’est tenue le vendredi 8 février, au cinéma « Marbeuf ». Le secrétaire général adjoint Moulins indique aux membres présents toute l’importance que revêt cette assemblée constitutive du Syndicat sur le plan national par la présence des représentants de toutes les régions syndicales de France. Puis Hugues, présentant le rapport au nom du Bureau, retrace les grandes lignes de l’activité du Conseil pendant l’année écoulée tant à l’Office Professionnel que dans les différents domaines où cette activité a dû s’exercer. Puis, après avoir donné lecture des différentes modifications aux statuts proposés à l’assemblée il rend compte du mandat impératif reçu le 8 juin 1945 par le Conseil pour la solution du cas d’Ardiot; solution à laquelle les membres du Syndicat attachent la plus grande importance. Hugues indique quelles furent les démarches qui ont été faites dans ce sens et qu’il appartient maintenant à l’assemblée de prendre ses responsabilités. Puis il termine en constatant la puissance toujours croissante du Syndicat, puissance qui réside toute entière dans l’union, la solidarité et la discipline de ses membres. Moulins prend ensuite la parole pour son exposé doctrinal. Après avoir flétri le procédé qui consiste à saper la confiance par la calomnie, il indique l’importance du rôle des cadres dans l’organisation future de notre pays et la place prise par ceux-ci dans le monde, et notamment en ILR.S.S. où ils ont un rôle prépondérant. Après avoir choisi judicieusement quelques citations empruntées aux grands syndicalistes du monde entier et qui viennent étayer sa thèse, il indique quels sont les moyens que compte employer le Syndicat pour résorber le chômage qui sévit dans les catégories qu’il représente et termine en lançant, lui aussi, un appel pour que soit maintenue l’union proverbiale des membres du Syndicat. Ensuite Rémond proteste contre certaine décision prise par le C.C.N. au moment du référendum, puis revenant à l’affaire Ardiot, il indique que ce dernier reste digne de l’entière confiance du Syndicat et demande à l’assemblée un vote dans ce sens. Dans le styl>incisif qui est le sien, il fait appel, lui aussi, à l’union de tous les Syndicats de l’Exploitation. Chamby, à son tou.r, indique que rien jusqu’ici n’est venu entacher la confiance qu’il a dans la personne d’Ardiot qui est le fondateur du Syndicat et dont l’attitude a toujours été parfaitement correcte et inspirée par l’idéal du syndicalisme. II termine en demandant, puisque Ardiot ne se présente pas, qu’il soit élu d’autorité Président du Syndicat. Lans, secrétaire général du Syndicat des Opérateurs, mis en cause dans le discours de Rémond, prend la parole; mais, dans son exposé, il met en cause à son tour Le Bourre, secrétaire du Syndicat des Employés du Spectacle; celui-ci fait une sévère remise au point et termine en indiquant dans quel sens il doit intervenir au Congrès Fédéral si l’assemblée décide suivant la proposition de Hugues, de lui confier sa représentation à ce Congrès. Il est procédé ensuite au vote des différentes résolutions proposées à l’assemblée, qui sont adoptées à l’unanimité. Bureau : Président : Georges Ardiot. Secrétaire général : Henri Hugues. Secrétaire général adjoint : Claude Moulins. Secrétaire général adjoint : Lucien Chudeau. Secrétaire administratif : Robert Baudouin. Trésorier général : Marius Conti. Trésorier général adjoint : Edmond Renoux. Conseillers syndicaux : Archiviste : Guy Aubin. Délégué aux Œuvres Sociales : Marcel Bonnard. Délégué aux Liaisons Intersyndicales : Raymond Chamby. Délégué Section Assistants : Nicolas. Conseiller technique : Louis Pierron. Délégué à la Propagande : Yvan Rémond. Délégué Section Assistants : Charles Leconte.