La Cinématographie Française (1946)

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!♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Observations Pratiques surlaTélévision LE FW: S TUBES ANALYSEURS TUBES ANALYSEURS ■'Sans nous arrêter au tube dissecteur de mrnsïvorth où une cathode du type argentlyde de cæsium-cæsium est le producteur ■électrons conjugué à un multiplicateur d’élec■nisy passons à l’iconoscope dont nous avons < nné un aperçu. ICONOSCOPE WLa description ci-après est relatine à une Malisation française de la Compagnie des ipmpteurs à Montrouge, laboratoire liarthéIpJi/. Dans l’ampoule (schéma 11) est une grande 1 mille de mica, d’une très faible épaisseur : ) à 30 microns. La face arrière de la feuille I; mica a reçu un dépôt métallique conducur. C’est la plaque dite de signal. Elle reçoit ||! signal et le transmet, par une résistance > ; couplage R, à la première lampe L du éamplificateur. i Sur la face avant, la feuille de mica est | :vêtue de grains d’argent minuscules (de 1 jelques microns) isolés les uns des autres. ÎCes grains constituent les cellules photomsibles, chargées sous l’in, fluence de la lulière, déchargées par le faisceau cathodique i e balayage, qui explore point par point la i îrface de cette mosaïque, qui a les dimenons de 90 x 120 millimètres. Les grains d’argent sont rendus sensibles la. lumière, car ils ont été revêtus d’une suche de cæsium et d’oxyde de cæsium. Le canon électrique adjoint à l’ampoule, onne un faisceau concentré d’électrons focasé sur la feuille de mica, c’est-à-dire sur |iîs cellules. La dimension du faisceau à son -ïyer est de 0,1 à 0,5 microns; il a une vitesse ite de 1.000 volts. (Nous n’avons pas insisté ir cette notion, qui est la mesure de son nergie et dépend de son potentiel en volts). Un anneau collecteur, relié à la métalliation du col du tube, et à la deuxième anode, ;cueille surtout les électrons secondaires arasites, émis par la mosaïque lorsque le aisceau cathodique la parcourt. Avec une densité de faisceau électronique Ijonnée, on arrive à porter le potentiel de haque grain sensible au potentiel de -) 3 volts. ce moment, par électron primaire du faisceau rappant le grain, un seul électron secondaire st émis en direction soit du collecteur, soit es autres grains voisins. Le faisceau, continuant son chemin, porte 3s grains voisins au même potentiel de -f 3 olts, tandis que le grain qui a été exploré ombe au potentiel de — 1,5 volt. La théorie de l’émission secondaire des élec,rons et la pluie de ceux-ci sur les grains explorés tend à limiter le rendement de la moaïque, et, partant, celle de l’iconoscope. Il a té constaté que les grains sensibles les plus clairés, par conséquent ceux qui sont portés iu plus haut potentiel sont ceux qui sont es plus affectés. Le rapport des signaux reueillis est donc notablement inférieur au rapport des éclairements reçus par les grains. Il en découle que la courbe de réponse de l’iconoseope montre que l’efficacité de l’appaéil diminue au fur et à mesure que l’éclaireInent en lux augmente. Ce qui se traduit par ette constatation capitale : Le facteur des ontrastes gamma est inférieur à 1. On peut augmenter l’efficacité et donc le ontraste, en augmentant le courant dit de aisceau. Mais apparaît alors un signal parante qui se traduit par une tache qui, noire lans un coin de la mosaïque (côté du départ lu faisceau de balayage), devient blanche vers e coin opposé. Ce signal parasite désastreux est en grande partie corrigé par l’introduction, dans l’amplificateur, de signaux périodiques de fréquence de ligne et d’image, ayant des formes a ppropriées. Nous avons dit que l’iconoseope présentait, sur le disque de Nipkow, l’avantage d'une meilleur rendement, et nous avons fixé le gain pour un lignage de 450 lignes à environ 202.000. Mais la limitation du rendement ci-dessus exposé fait tomber ce chiffre à 20.000 au maximum, ce qui est encore considérable. L’accroissement de la sensibilité des cellules, indiqué ci-dessus, porte le nom anglais de « Silvering ». Ce dépôt monomoléculaire d’argent sur la couche photosensible augmente la sensibilité dans le rapport 2 à 3. La sensibilité générale de l’iconoscope est désignée par le rapport' importance signal signal importance souffle souffle Ce souffle est provoqué par la résistance de couplage et la première lampe, et se traduit par un effet de pluie de neige sur l’image. (Pour un sujet éclairé à 1.500 lux, on a une très bonne image à 450 lignes, en utilisant un objectif d’ouverture 1 : 2,9, l’image sur la mosaïque donnant 20 lux. Pour cette ouverture de 2,9 la limite en studio oscille entre 50 et 100 lux. En réduisant la section du faisceau, Barthélemy, grâce à un canon électronique fortement diaphragmé, a pu obtenir un iconoscope pour une émission de 800 lignes. La sensibilité spectrale était, dans les débuts, portée vers le rouge et l’infra-rouge. Les traitements tels que le Silvering rapprochent maintenant la sensibilité vers celle de l’œil. Le gain de qualité spectrale se traduit par le tableau ci-après : Bouge Jaune Verl Bleu Avant Silvering 200 140 80 50 Après Silvering 100 85 70 100 Optique employée Objectif de 165 mm., ouverture 1 : 2.9 pour une mosaïque de 90x120 millimètres. Ce qui correspond pour le film cinématographique au foyer de 29 millimètres. L’angle de champ utile se situe à 15 % près de celui du plus court foyer employé en cinéma, le 25 millimètres de foyer. Line tourelle, montée sur l’appareil, permet de passer instantanément d’un foyer 180 min. employé à un 500 mm., lequel correspond à un objectif ciné de 90 mm. L’objectif 180 mm. utilisé à la Compagnie des Compteurs, donne pratiquement les memesrésultats qu’un objectif cinéma d’ouverture B8-2 de foyer 35 mm. Nous disons pratiquement, car différentes remarques sur la profondeur de champ, la distance hyperfocale, etc., établissent tout de même une différence théorique en faveur du cinéma. En somme, l’iconoscope à 800 lignes de Barthélémy, compte tenu de certaines condi~ fions optiques, donnerait au spectateur l’impression de l’image cinématographique. Lin article de .1. Vivié, paru dans La Radio Française, montre, avec photographies à l’appui, que les lignages entre 800 et 1.000 (le 1.000 étant maintenant réalisé au laboratoire Barthélemy) seraient les lignages limites souhaitables. ISOPHOTE (Iconoscope de la Cie des Compteurs) Si la plaque de la mosaïque est de 90 x 120, c’est que la sensibilité de l’iconoscope dépend surtout de la grandeur de la mosaïque, c’est-à-dire du flux total qu’elle reçoit. Cette plaque, si elle était plus petite, permettrait d’employer pour la prise de vues des objectifs de plus court foyer ce qui présenterait de sérieux avantages. C’est ce qu’ont fait les Américains et la Cie des Compteurs. Cette dernière a construit un iconoscope de format plus réduit baptisé l’ Isophote (fig. 12). M ISOPHOTE Schéma 12. La mosaïque transparente a le format de 45 x 60 mm, l’objectif de prise de vues étant d’ouverture 1 : 1,4, foyer 100 mm. Sa sen sibilité est un peu inférieure à celle de l’iconoscope. Les études en cours tendent à augmenter la sensibilité, on pourrait donc diminuer la quantité de lumière éclairant le sujet, ou bien augmenter la profondeur de champ, indispensable à la facilité de la prise de vues. Les progrès visés par le laboratoire constructeur de l’isophote, sont : élimination totale de la tache iconoscopique, linéaralité de la courbe de réponse, meilleure efficacité d’accumulation. La réduction du bruit de fond s’opère en recueillant le signal sur un collecteur spécial qui achemine les électrons vers un multiplicateur. Le signal qui sort de ce multiplicateur est très supérieur au bruit de souffle de la résistance de couplage et de la première lampe du préamplificateur. Intensification de l’image On projette l’image optique sur une photocathode transparente; puis on concentre, en