La Cinématographie Française (1946)

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IV ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦TH les accélérant, les photoélectrons libérés sur une mosaïque émissive secondaire. La seconde face émissive, déchargée par le faisceau de balayage donne un signal de 10 à 15 fois supérieur à celui de l’iconoscope. Ces essais n’ont cependant pas été employés, en raison de certaines difficultés non résolues. ISOSCOPE (Iconoscope américain récent) Un super-iconoscope de construction un peu différente donne des résultats supérieurs au modèle ordinaire. Les Américains, utilisant la concentration magnétique, construisent des appareils de format réduit, et peuvent abaisser le foyer de l’oibjectif à 65 mm. environ. Les résultats sont peu connus en Europe, mais signalons que le> journaux techniques américains, tel « Electronics ■», font mention de ces travaux et de leur lancement industriel. L’Isoscope (fig. 13) Un canon spécial émet un faisceau très fin d’électrons dont la vitesse est de 250 V. et est focusé sur la mosaïque de 45 x 60 mm. déposée sur une feuille de mica, dont la face arrière supporte une très mince couche de métal P. S. (voir coupe dessin du haut). La bobine de concentration magnétique extérieure B guide et concentre le faisceau sur la plaque. Un cadre entoure la mosaïque. Ce cadre est mis à la terre, son potentiel voisin de celui de la cathode ralentit le faisceau d’électrons qui ne frappe alors la mosaïque qu’à faible vitesse, ce qui évite la néfaste production d’électrons secondaires. Les plateaux PI, P2 à profil spécial sont alimentés par une tension en dents de scie de fréquence de ligne. Une paire de bobines de déviation est alimentée par une tension en dents de scie de fréquence image. Ces deux déviations successives font décrire au faisceau un parcours en spirales serrées. Le faisceau qui a frappé les grains de la mosaïque retourne au collecteur par le chemin indiqué sur le dessin du bas. Le signal alors transmis est proportionnel à l’éclairement du grain considéré, ce qui est un avantage important qui n’existe pas dans l’iconoscope. Le dernier modèle d’isoscope est très réduit, et utilise un mode de déviation du faisceau entièrement magnétique. ORTHICON (Iconoscope de RCA) Ce tube construit par R.C.A. est le dernier né de cette puissante firme. Sa dimension est de 48 centimètres. C’est un tube cathodique à grand rendement qui a une efficacité supérieure à celle de l’iconoscope sur lequel il présente encore l’avantage d’avoir un gamma égal à 1. L’orthicon, comme le représente le sché •Vao«. . AjutiMicalcur P— — *1 f — ma 22, possède une cible-relais électronique balayée par un faisceau électronique contrôlé magnétiquement. La cible est au même potentiel que le faisceau de balayage. Les électrons réfléchis sont retournés à un anneau dynode qui entoure la cathode. La vague électronique réfléchie est amplifiée par un multiplicateur d’électrons à gain variable. Ce gain est automatique, c’est-à-dire qu’à de bas niveaux le gain est grand et qu’à de hauts niveaux le gain est faible. Le gain est de 100 pour 0,01 bougie (candie) et décroît pour passer à 1*0 bougies. ma (« suivre ) A. -P. Richard. L’OPTIQUE ELECTRONIQUE EN TÉLÉVISION k L’électron possède, en tout point de sa trajectoire, une vitesse V qui dépend du potentiel électrique en ce point, ce qui signifie que, suivant l’etat d’équilibre aux différents points de passage de la trajectoire, la vitesse de l’électron peut varier. Lors de l’émission cathodique la vitesse des électrons augmente avec la température et, pour qu’ils puissent être libérés de la cathode du tube émetteur, il leur faut atteindre une vitesse minimum. Dans une cellule il est connu que l’échange d’énergie entre l’onde lumineuse qui frappe la surface émettrice en métal alcalino terreux et les électrons, s’effectue par quantités discontinues (loi des quantas de Plank) et pour qu’un électron soit émis, il doit franchir une barrière de potentiel déterminée, ce qui implique qu’il doit recevoir une quantité minimum de lumière. C’est le seuil photo-électrique, qui varie avec le corps émetteur. Argent, valeur 2.61U; calcium, 6.601); potassium, 5.500. Les dépôts émetteurs constitués en métaux alcalins, potassium, cæsium, etc., sont à couches complexes, tel le cæsium sur argent oxydé. La variation de ces couches commande la variation spectrale de la sensibilité de la cellule. Ainsi une cellule récente, au cæsium-antimoine, donne une courbe spectrale qui se rapproche de celle de l’œil, alors que la courbe de la cellule au potassium est dans le bleu seul. Il faut rappeler également qu’un faisceau d’électrons qui frappe une substance quelconque fait émerger au point frappé des électrons dits électrons secondaires. Lentilles électroniques Il y a, dans le vide, analogie complète entre les trajectoires électroniques et les rayons lumineux. On considère un électron de vitesse V comme équivalant à une longueur d’onde V’. C’est ainsi qu’ayant pu obtenir des ondes de très faible longueur, il a été possible d’aboutir, en optique, à un pouvoir séparateur très supérieur à celui obtenu avec le microscope à lentilles de verre (c’est le microscope électronique). Il est démontré qu’un électron traversant un champ électrique à potentiel maintenu uniforme, suit un trajet identique à un trajet de rayon lumineux dans une lentille dont l’indice de réfraction reste constant. Une formule simple souligne cette équivalence. Par icoréséquent, les répartitions variables de potentiel sur le trajet d’un faisceau électronique donnent l’équivalent optique d’une lame à faces parallèles ou de lentilles convergentes ou divergentes. Pratiquement, ces lentilles électriques sont constituées par des cylindres ou bien des diaphragmes, centrés par rapport à un axe commun. Ces cylindres sont, bien entendu, portés à des potentiels convenables. Le schéma 6 montre à la partie supérieure deux cylindres successifs, portés à des potentiols tels que le cylindre VI est convergent, le cylindre V2 divergent, ce qui signifie également que les électrons ont changé de vitesse dans les deux dispositifs. L’équivalent optique est à la partie inférieure du schéma 6. LENTILLE cylindrique A n 1 Equ/ualent ophoue *1 II \ ; Schéma 6. On peut aussi, pour la confection de len tilles électroniques, faire appel aux actions magnétiques, car l’électron de vitesse V, lorsqu’il est soumis à un champ magnétique, subit une force. Cette force normale à sa trajectoire ne modifiera pas sa vitesse, mais modifiera sa trajectoire. LENTILLE njgnéti q u • longue :k écran magnétique Schéma 7. On obtient des lentilles magnétiques longues et courtes. Mais avec ces dernières lentilles apparaît un phénomène inconnu en optique géométrique, celui d’une rotation supplémentaire de l’image. Canon à Electrons Il existe deux sortes de canons : 1° Le canon à concentration électrostatique; 2° Le canon à concentration magnétique. CANON électronique a concentration électroitati que Anoloqie optique Schéma 8.