La Cinématographie Française (1946)

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CIIME RAPHIE SE VII ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA TÉLÉVISION AMÉRICAINE donne des programmes quotidiens aussi suivis que ceux de la Radio ie a été adoptée. Elle exige l’emploi d’un jturateur de la forme du schéma 15. Fig. 15. Les nouveaux tubes analyseurs à grande 'cumulation, malgré cette perte de rendeent du projecteur, permettent de projeter ec une lampe à incandescence de 500 à 0 watts. Grandes facilités de truquage à la prise de vues Pour les prises de vues de télévision, il est remarquer que les tubes analyseurs permetnt des truquages supérieurs, comme faci:és, à la caméra cinématographique, par mple variation des conditions électriques. 1° Variation de l* angle de champ, c’est-àre rapprochement ou éloignement à volonté 1 sujet photographié, comme on ferait avec î objectif à foyer variable. 2° Anamorphose des sujets. 3° Déformation trapézoïdale. 4° Surimpressions graduelles ou non. 5° Effets dits de transparence, comme au fiéma. Tous ces effets sont obtenus sur un récepur de contrôle avec la plus grande facilité. Par ces indications, on mesurera toutes les irspectives d’avenir du truquage appliqué a prise de vues sur plateau, même en cornnant celle-ci au cinéma. Attractions par Télévision Les sociétés exploitant des salles d’attracins musicales sont nombreuses en Amérique, Ià New York notamment. L’une d’elles vient de demander une autosation pour l’installation d’appareils à sous ai passeront des films télévisés, de scènes illus(ant la chanson débitée par l’appareil. Elle Isposerait dès à présent de 1.800 films de cette iture. Studio de Télévision à la Maison Blanche Un auditorium de 375 places est installé à i Maison Blanche, à Washington, dans les défndances de la demeure du Président des Etats’iis « American Telegraph and Téléphoné » vien] nt d’équiper ce local en studio de télévision, c i permettra de transmettre instantanément 1 compte rendu visuel et audible des séances (ficielles de réception de la Présidence. Antennes de Télévision Les laboratoires DuMont viennent de mettre ; point une antenne de télévision permettant < prendre sept longueurs d’ondes différentes. R.C.A. en a construit une pour treize loni eurs d’ondes. On sait que la télévision, pour «s raisons techniques, est cantonnée par la (mmission internationale de Radio, aux lonieurs d’ondes de 1 m. à 10 m„ ondes très curtes, Dans ces limites, il y a place pour iviron 100 émissions distinctes. Le plus puissant laboratoire américain est celui de II. G. A., dans lequel Zworykin a créé l’Iconoscope, et où ont été élucidés maints problèmes sur l’optique électronique. Le standard, de 441 lignes en 1937, est passé à 525 ligne en 1941, sur recommandation du Comité Fédéral des Communications. Les émissions pendant la guerre ont eu lieu sur ce standard, par un certain nombre de postes dont voici la liste : New York, 3 postes. Philadelphie, 1 poste. Washington, 1; Chicago, 2; Los Angeles 2; Cincinnati 0 postes eom merciaux, 3 expérimentaux. Les émissions ne sont pas l’apanage de l’Etal. Elles sont faites par des sociétés privées, qui doivent faire preuve d’une capacité financière évidente, d’une technicité impeccable, et qui doivent assurer la diffusion de programmes intéressants. Il y a là un cas typique de comparaison avec la méthode européenne la plus courante, qui met la radio entre les mains de l’Etat, et la confie à des fonctionnaires, compétents certes, mais impuissants à réagir contre la routine qui s’impose à eux. La technique américaine s’oriente nettement vers la transmission par stations radio-relais et abandonne, sauf cas exceptionnels, la liaison par câbles. Les diverses sociétés amérieai nés exploitantes couvrent uour le moment un territoire de 90 millions d’habitants, et il est hors de doute que. quand les chaînes de relais judicieusement répartis auront été établies, elles couvriront tout le territoire américain. Ce sera fait rapidement. Certains relais ont un rayon d’action de 200 kms. Les postes de New York ont une portée de 150 kms. L’antenne de l’Empire State Building (R.C.A.) étant à 300 m. environ au-dessus du niveau de la mer, l’émission est reçue à cette distance sur les monts Catshills, au nord-ouest de New York. Il y a un sous-relais entre New York et Philadelphie; sept tours-relais entre New York et Boston, établies par l’American Telegraph and Téléphoné. Il en sera ainsi sur tout le continent, d’est en ouest et du nord au sud, et les revues américaines ont publié les caractéristiques et les champs d’action de cet immense réseau. Informations et Pièces de Théâtre Les postes émetteurs fonctionnent, obligatoirement, de 3 à 5 jours par semaine. Ils sont sévèrement contrôlés. Leurs programmes sont constitués par des jeux, des concours avec réponses téléphoniques, et touchent, comme en France la Radio, à l’art, aux sciences, aux activités intellectuelles. Les programmes de Variétés sont très demandés. Les reportages sont fréquents et intéressants. On télévise des pièces de théâtre à petit nombre d’acteurs, deux ou trois, les prises étant faites par trois caméras. Ce nombre se révèle d’ailleurs insuffisant. Les cachets des acteurs atteignent pour quelques uns des sommes oscillant entre 10.000 et 20.000 francs (cours du franc du début de 4945) . Les piécettes théâtrales coûtent donc déjà de 30 à 50.000 francs. Des films sont également télévisés. Ils forment le quart de certains programmes. Une « Radio » 1946 comporte évidemment la Télévision, pour un Américain Un estimait l’année dernière à 20.000 postes privés au moins l’équipement du public américain. Des enquêtes ont révélé que 60 % de ces récepteurs familiaux sont effectivement utilisés. New York et sa banlieue comptent 5.000 récepteurs. Le prix des postes R.C.A. atteint 150 dollars, soit 30.000 frs environ. Les postes à projection sur un écran mural, analogue à celui du Pathé Baby, coûtent 300 dollars. Ceux-ci comportent un système de projection par miroir sphérique et lentille correctrice asphérique en matière moulée, dont nous parierons d’autre part dans les descriptions techniques. Beaucoup d’autres fabricants, tels DuMont, vendent des postes bien au point, qui, bien entendu, comprennent la radio ordinaire conjointement à l’écran de Télévision, dans un meuble élégant. Les sociétés de cinéma participent aux émissions Les grandes sociétés d’émission de Radio C.B.S., N.B.C., etc. de New York ont de puissants laboratoires et des studios de prises de vues bien équipés. L’une d’elles à un projet de plateaux tournants, de façon à accélérer les changements de scènes et de décors. Les sociétés de films se sont naturellement intéressées à la forme nouvelle d’exhibition, quand ce ne serait que pour leur publicité. Un accord récent, que nous signalions dans notre « Technique et Matériel » de janvier 1946, vient d’être passé entre la General Précision Equipement et le Groupe Paramount. Il s’agit de la construction d’appareils de télévision pour l’équipement des Salles de Cinéma. Les projecteurs seront du type Scophony (Brevet anglais) et pourraient, après plusieurs années (sic) de mise au point, fonctionner sur les grands écrans des salles. Ceci, évidemment, remplacerait les programmes en bobines. Un seul poste central d’émission enverrait les images aux salles du circuit. Il semble qu’une gamme plus élevée de fréquences serait utilisée, ce qui, a dit M. Hines, le Président de G.P.E., donnerait de meilleures images en noir, et éventuellement en couleurs. Ce serait également un procédé pour éviter que des postes particuliers puissent capter des émissions de films réservées aux salles payantes. Télévision en Couleurs Naturellement la Télévision ambitionne de projeter non seulement en couleurs, mais aussi en relief. La Columbia (Columbia Broadcasting System) s’attaque spécialement à la Télévision en couleurs, avec la prétention d’en conserver l’exclusivité. Sa théorie est que la Télévision doit obligatoirement être en couleurs, bien qu’elle reconnaisse que cela impose des caractéristiques serrées, notamment en ce qui concerne la définition. Le système utilisé repose sur le procédé trichrome. Les images sont interlignées en triple au lieu d’être entrelacées en deux. Line image partielle correspond au bleu, l’autre au jaune, l’autre au rouge. La prise de vues est faite avec un obturateur à filtres colorés de ces trois couleurs placé devant la caméra de télévision ordinaire. Devant l’écran de réception, très blanc, tourne un disque à filtres bleu, jaune, rouge, en synchronisme avec le disque à filtres de la caméra. Les trois images élémentaires sont analysées en 1/30° de seconde environ, ce oui donne à l’œil l’impression d’une image colorée.