La Cinématographie Française (1946)

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N* 1146 2 MARS 1946 Prix : 10 Francs REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12* h. Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Tél. : DID. 85-35 (3 lignes). Chèques Postaux n° 706-90, Paris. Reg. du Com., Seine n° 218.468 B. Rédacteur en Chef : M. COLIN-REVAL. Rédacteur en Chef par intérim : A. TOE. CINE LE CINÉMA FRANÇAIS RAPHIE Abonnements : France et Colonies : 300 fr. — Union Postale : 450 fr. — Autres Pays : 600 fr. Pour tous changements d’adresse, nous envoyer l’ancienne bande et 1 0 francs en timbres-poste. Membre du Syndicat National de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ REVUE HEBDOMADAIRE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Pas de Détaxation dit M. Gaston Deferre ecrétaire d’Etat, chargé de l’Information Lorsque nous avons mené notre récente enuête sur la situation du Cinéma Françaisous avons questionné différentes personnalités ppartenant à notre corporation. Le point esseniel, la condition « sine qua non », sur laquelle e portait l’attention de toutes les personnes r iterrogées , était la détaxation. Sur ce point, l’accord est entier, alors que jnt de questions divisent les différentes proessions de notre industrie. Accord entier, parce ue logique et légitime. Depuis cette enquête, M. Jean Sefert, Présient du Sgndicat Français des Producteurs de ’ilms et M. Raymond Lussiez, Président de la ’édération Nationale ides Cinéinas Français, nt démissionné de leur poste. Certes, MM. Jean Sefert et Raymond Lussiez I nt dû se résoudre à cela du fait de leurs obliations professionnelles, mais il n’en est pas wins vrai qu’ils sont partis découragés. Le 31 mars, un troisième président donnera fï démission du Syndicat des Techniciens de la 'roduction : M. Berthomieu, l’un des plus dépués. Tout cela ne paraît pas de bon augure. Le pessimisme régnait déjà au sein de la irporation, particulièrement chez les produc’urs. Parlant en leur nom, le 28 février 1945, u cours de ce triste cinquantenaire organisé ar la corporation, en l’absence de toute commémoration officielle, M. Jean Sefert, sous une Fuie diluvienne, prononçait sur les boulevards ;s paroles : « La production française est très malade. Ile se trouve, dans la situation d’un homme i qui on ferait porter des charges de plus en lus écrasantes sans même lui donner de quoi alimenter. i « La Production française qui ne veut pas îourir demande donc que le fardeau qu’elle brte, à savoir les charges fiscales, soit allégé I aue le minimum vital lui soit assuré, c’estj-dire une juste part des recettes réalisées par ‘s salles de spectacles cinématographiques. » Alors que ce discours était prononcé, une augmentation des taxes était déjà imposée pour année 1946. Il y eut ensuite une lueur d’espoir. D’espoir, est bien le mot, car ce fut sous le ministère e M. André Malraux. Des propositions furent ïtudiêes, des projets naquirent. Tous les délêués des syndicats furent reçus à l’Informa’on. On crut à une résurrection. En fait, c’était l’enterrement. ' Depuis leur entrevue avec M. Gaston Deferre, ecrétaire d’Etat, chargé de l’Information, les rodncteurs sont fixés. Il leur a été dit, en effet, que la détaxation e pouvait être envisagée, étant donné les tenances gouvernementales actuelles. ; Bornons-nous à dire aue cette nouvelle jettera J consternation dans la corporation cinématoraphique tout entière. A. Toe. « Chaque villaqe russe aura soit Cinéma La production tchèque a repris son activité Prague. — La production du cinéma nationaliste tchèque est actuellement en pleine activité. En ce mois de février, six films sont à la fois en cours de réalisation dans les studios de Prague. La plupart de ces films ont trait aux jours cruels de l’occupation nazie | et de l’oppression de la vie nationale et à la formation et à l’activité des mouvements de i résistance. Ce sont Le Grondement dans les Montagnes, j film sur la résistance des habitants d’une ville provinciale; Les Hommes sans Ailes, témoignage sur la résistance des employés tchèques d’un aéroport allemand; N’oublions pas et les Héros se taisent, film dont le sujet avait été écrit pendant l’occupation, et une grande comédie historique. Le Bachelier effréné. J. Broz. « La M.P.P.D.A. devient la M.P.P.A. New York — L’ancienne organisation Hays dont la raison exacte était Motion Picture Producers and Distributors of America (M.P.P.D.A.) vient de prendre le nom de Motion Picture Association of America (M.P. P. A.). Jacques Dumesnil et Mita Parély dans Jeux de Femmes, 111m de Maurice Cloche. f Photo Essor-E.D.I.C.) LE CONFLIT DES ACTUALITÉS EST RÉGLÉ Les Journaux Filmés son! à nouveau projetés depuis le Vendredi 1er Mars Ainsi que nous l’avions laissé prévoir dans notre dernier numéro, le conflit qui opposait les Exploitants et les Editeurs des journaux filmés s’est heureusement terminé vendredi dernier 22 février. Nous donnons ci-dessous copie, in extenso, de l’accord qui a mis fin, après de longues discussions, à ce différend qui a privé les spectateurs de la majorité des salles françaises, pendant un mois, de l’actualité par l’image. D’ores et déjà, et bien que cet accord doive normalement être homologué au Bulletin Officiel des Prix, ce qui ne saurait tarder, des contrats — en grand nombre — ont été signés entre propriétaires ou directeurs de salles et représentants des différents journaux d’actualités. A partir du 1er mars, les habitués des salles obscures vont revoir sur l’écran un résumé vivant des grands événements français et mondiaux. ACCORD DU 22 FÉVRIER ENTRE LA CHAMBRE SYNDICALE DE LA PRESSE FILMÉE ET LA FÉDÉRATION NATIONALE DES CINÉMAS FRANÇAIS Entre les soussignés, la Chambre Syndicale Française de la Presse Filmée, représentée par son Délégué général, M. Roger Weil-Lorac, d’une part; la Fédération Nationale des Cinémas Français, représentée par son Président M. Barrière, d’autre part; il a été convenu et arrêté ce qui suit 1. La Fédération Nationale des Cinémas Français et la Chambre Syndicale Française de la Presse Filmée se sont rencontrées et, après de nombreuses conversations et discussions, sont tombées d’accord afin de permettre une plus large diffusion des Actualités et pour mettre fin au conflit existant entre elles. La Fédération Nationale des Cinémas Français a fait connaître qu’elle ne pouvait pas, pour des questions de principe dépassant le cadre même de la location des Actualités, accepter que dans un contrat de location un minimum soit obligatoire. 2. Il a été convenu que la Chambre Syndicale Française de la Presse Filmée demanderait à la Direction Générale de la Cinématographie (et par elle à la Commission de Contrôle ’ des Prix ) que le principe du minimum prévu au Bulletin Officiel des Prix du 28 décembre 1945 ne soit pas obligatoire, mais facultatif, étant entendu qu’au cas où, pour une raison quelconque, cet arrêté ne serait pas modifié, le présent accord serait nul de plein droit ainsi que les contrats individuels qui auraient pu être souscrits entre temps. En contre-partie, la Fédération Nationale des Cinémas Français accepte de demander à ses adhérents l’inscription sur leurs bons de commande pour la location des Actualités de la clause suivante : Je soussigné certifie que la recette nette hebdomadaire moyenne, chiffre pris avant déduction du 7 %, calculée sur 37 semaines du Le Gouvernement Soviétique vient de décier qu’il devait exister au moins un poste de néma fixe dans chaque village. Des instrucons ont été données pour que les gouverneîents provinciaux et des républiques fournis?nt le matériel et la main-d’œuvre nécessaires our la construction de ces salles. NOTRE PROCHAIN NUMÉRO SPÉCIAL TRIMESTRIEL DOIT PARAITRE LE 30 MARS. AFIN DE NE PAS RETARDER SA SORTIE, NOUS PRIONS NOS CORRESPONDANTS DE NOUS ENVOYER TEXTES ET ANNONCES POUR LE JEUDI 14 MARS AU PLUS TARD.