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Î8* Année
Prix : 10 Francs
/{/•;/> 4 CTIOS ET ADMINISTRA T ION : 29, rue Marsoulan, Paris (12'f. Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Tel. : DID. 85-35 (3 lignes).
Chèques Postaux n° 7U6-9H, Paris. Reg. du Com., Seine n° 216.468 B. Rédacteur en Chef : M. COLIN-REVAL. Rédacteur en Chef par intérim : A. TOE.
CINE
LE CINEMA FRANÇAIS TXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 revue
N° 1147 9 MARS 1946
RAPHIE
HEBDOMADAIRE
Abonnements : France et Colonies : 300 fr. — Union
Postale : 450 f r. — Autres
Pays : 600 fr. Pour tous changements d’adresse, nous envoyer l’ancienne bande et 1 6 francs en timbres-poste. Membre du Syndicat National de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle.
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Le Syndicat Français des Producteurs décide :
“ PAS D’ARRET DE LA PRODUCTION ”
La motion votée lors de l’Assemblée générale du « Syndicat Français des Producteurs de Films », le 28 décembre 1946, avait reporté au 1er mars 1946, la dr.te à laquelle devait être appliqué l’arrêt de la Production décidé précédemment.
Un nouveau changement de Ministère étant intervenu entre temps, le Comité-Directeur du Syndicat n’a pas cru devoir rendre effective uno mesure aussi grave avant d’avoir pr'r contact avec le nouveau Secrétaire d’Etat à l’Information.
Au cours de l’entretien que celui-ci a accordé dernièrement aux représentants de3 Producteurs, il leur a rappelé oue la politiciu' générale du Gouvernement était basée ?v"r tout sur l’augmentation de la production industrielle. Cette augmentation en raison de" recettes supplémentaires qu’elle doit entraîner pour le Trésor, peut seule permettre aux Pouvoirs publics de réformer les mesures fiscales oui pèsent si lourdement sur certain'’ industries, telle que la production cinématograohique.
Dans ces conditions, tout en reconnaissant
Trois nominations à la Commission Paritaire
de ro.p.c
que la situation de la production cinématographique française était des plus critiques, M. Deferre a fait comprendre aux délégués des Producteurs qu’il lui était difficile de satisfaire immédiatement aux diverses demandes que les Producteurs avaient formulées ; en tout état de cause, l’arrêt de la production viendrait à l’encontre de la politique générale poursuivie par le Gouvernement.
Au ssi le Comité-Directeur du Syndicat des Producteurs, tenant comnte des irtérêts supérieurs du pays, a-t-il décidé de ne pas s’ocposer à la mise en route de nouvelles productions ; mais il croit devoir attirer une fois de plus l’attention des membres du Syndicat sur la précarité de l’amortissement des films sur le marché français.
Par ailleurs, il entend poursuivre avec insistance ses démarches auprès des autorités compétentes pour faire aboutir dans le plus bref délai possible les diverses revendications de ce Syndicat. 11 s'emploie, en outre, par des négociations directes avec les autres branches de la profession, à résoudre certains nroblèmes urgents qui ne nécessitent pas 1 intervention des Pouvoirs publics.
Il pense être en mesure d’annoncer les résultats concrets auxquels son action aura abouti au cours d’une prochaine Assemblée générale qui sera convoquée, au plus tard, pour la fin du mois d’avril.
Loretta Young et A’an Ladd dans Le Bonheur est pour Demain, dont la présentation corporative il Paris aura lieu le 14 mars
( Paramount .)
A PRAGUE, M. KOPECKY, MINISTRE CE L’INFORMATION, FAIT UN BILAN COMPLET DE LA SITUATION DU CINÉMA TCHÈQUE APRÈS SA NATIONALISATION
Le Journal Officiel du 1er mars 1946 a publié un arrêté en date du 27 février du Secrétaire d’Etat à l’Information nommant trois nouveaux membres du Comité Paritaire de l’Office Professionnel du Cinéma.
Branche Production : M|M. Borderie et Masson, en remplacement de MM. Séfert et Ullmann, démissionnaires.
Branche Exploitation : M. Barrière, en remplacement de M. Lussiez, démissionnaire.
Une Confédération Nationale du Cinéma Français
va être créée par les Syndicats Patronaux
Les représentants des organisations syndicales patronales des quatre branches de l’Industrie Cinématographique : Production, Distribution, Industries Techniques, Exploitation, réunis lundi 4 mars, ont décidé la création de la Confédération Nationale du Cinéma Français,
Ils ont nommé un bureau provisoire composé de douze membres, bureau dont font partie de droit les Présidents des quatre principaux Syndicats.
Arthur Rank veut construire des Studios au Canada
Londres. — Arthur Bank, dans le but de développer l’influence anglaise sur le marché canadien, aurait l’intention, en plus de la construction d’un circuit de théâtres Odéon, de faire édifier des studios à Toronto pour la réalisation de films canadiens-britannioues. Il s’apnrète également à mettre sur pied lin .journal filmé d’actualités canadiennes.
Prague. ■ — M. V. Kopeeky, ministre de l’Information tchécoslovaque, parlait l’autre semaine à la Chambre des Députés, à Prague, de l’organisation et du programme de l’Industrie du film qui est nationalisée en Tchécoslovaquie. Voici les passages les plus importants de son discours :
« L’industrie du film tchécoslovaque, qui est l’une des plus développées en Europe, est pour nous d’une grande importance économique et la forme définitive de son administration par l’Etat est en préparation.
« Le film nationalisé a été souvent blâmé pour le retard et la lenteur de la reprise de la production, mais l’épuration nationale de l’Industrie du cinéma qui, .jusqu’à maintenant, était assurée par un Comité de l’Union des travailleurs du film, a été très compliquée, ses décisions ont souvent été refusées par l’opinion publique, particulièrement dans les cas de quelques acteurs importants. Désormais, c’est la police qui recherchera si les personnes -incriminées ont collaboré avec les Allemands et si elles ont agi contre leur honneur national. Les résultats de ces recherches seront définitifs.
« Dès la Libération, nous avons créé un service d’actualités hebdomadaires que complétèrent en plus des éditions spéciales. Mais nous voulons créer aujourd’hui un service d’actualités quotidiennes, afin de donner au public la possibilité de voir le même soir les événements qui se sont passés pendant la journée.
REPRISE INTENSE DE LA PRODUCTION
« Du l*r août au 31 décembre 1945, on a réalisé à Prague huit films de court métrage. Actuellement, vingt films sont en préparation, dont la plupart seront présentés à l’étranger. L’Institut tchécoslovaque du Film a un Département spécial pour les dessins animés, avec une importante éouipe de dessinateurs expérimentés qui travaillent à la production de ces films. La production des films de long métrage sera aussi très considérable.
<i Les trois studios de Prague, « Barrandov », « Host ». « Foja », avec une superficie totale de 625.fififi m2. ont été pris en possession par l’Etat. 907 copies de films de long métrage et 3.588 copies de films de court métrage ont été
NOTRE PROCHAIN NUMÉRO SPÉCIAL TRIMESTRIEL DOIT PARAITRE LE 30 MARS.
AFIN DE NE PAS RETARDER SA SORTIE, NOUS PRIONS NOS CORRESPONDANTS DE NOUS ENVOYER TEXTES ET ANNONCES POUR LE JEUDI 14 MARS AU PLUS TARD.