La Cinématographie Française (1946)

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II !♦ ♦ ♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦! Problèmes du DOCUMENTAIRI1 « LA FORET _ _ _ . _ ûulaermvere>,de par Marcel ICHAC Prod. : La France en Marche. (Réal. : Jacques Berr.) UN NOUVEAU PRÉSIDENT René I.ucot vient d’être nommé Président de la Section des Réa'isaieurs de Films de Complément, en remplacement de Jean Tedesco qui, pour des raisons personnelles, n’a pas tenu à voir renouveler son mandat. On connaît l’acharnement avec lequel René I.ucot soutient les thèses qui lui sont chères et comme ces thèses 11e concordent pas toujours avec celles des autres sections, certains s’attendent à des étincel'es. « Rah! disait i«n de scs camarades, il aime son métier... les autres l’aiment aussi... Dans l’Intérêt même du métier, ils finiront bien par s’entendre ». Et un autre conclut : C’est la grâce que nous leur souhaitons. Ainsi soit-ii ». UN HUMORISTE Un de nos amis nous cor.tait dernièrement cette histoire : Un réalisateur de films de complément rencontrant un directeur de salle, se plaignait du mépris dans lequel 011 tenait le « Documentaire ». Il taisait remarquer notamment que certains directeurs allaient jusqu’à le supprimer pour gagner du temps lorsqu’ils multipliaient les séances permanentes. « Moi, répartit .son interlocuteur, je le passe tou jours. Et pour prouver 111a bonne volonté, quand je donne du « permanent » j’en passe au moins une bobine sur deux ». Il est heureux que tous les directeurs 11’aient pas la même notion de la « bonne volonté ! » UNE JOURNÉE EN PROVENCE = Atlantic-Film termine Opérette Provençale. Ce film réalisé par Albert Mahusier, reflétera une journée dans un petit bourg de Provence. PRÉSENTATION DES DEUX “ RISACHER ” Au Studio Renié Risacher on travaille avec ferveur au dessin animé, mais avec discrétion! C’est pourquoi jusqu’ici on a très peu parlé de la production de ce studio. Quoi qu’il en .soit, un résultat tangible est atteint i .. . . ' i « CRI-CRI, LUDO ET L’ORAGE » puisque le mardi 12 mars deux dessins animés en couleurs seront présentés à Paris. Ce isont Les Enfants du Ciel, ide Quiche, et Cri-Cri, Ludo et l’Orage, d’Ant. Paycn. Il est permis d’espérer que ce Studio ne s’arrêtera pas en si bon chemin! Ce qu’il a été : « Exception faite du documentaire de voyage et d’expédition lointaine, c’est-à-dire du reportage, où le sujet imposait son unité, on ne trouve pas dans les courts métrages réalisés au temps du muet autre chose que des albums de cartes postales, parfois jolies, recueillies souvent au hasard par un, opérateur livré à lui-même. Les premières manifestations du documentaire, conçu et réalisé comme une œuvre, ne datent que de quelques années, peut-être avec le Mont Saint-Michel de Cloche. Depuis, le documentaire s’est entouré progressivement des avantages techniques du grand film : travelling, décors reconstitués, scènes post-synchronisées, puis tournées en direct avec des acteurs. Cette tendance, poussée à l’exagération, le conduit à un genre qui tient plus du sketch que du documentaire pur. Ce qu’il est quelquefois aujourd’hui : Cette formule, si séduisante qu’elle soit pour les jeunes réalisateurs qui peuvent, dans un métrage réduit et avec des dépenses et des responsabilités beaucoup moins grandes, s’imaginer maîtres des destinées d’une grande production, cette formule, dis-je, conduit à renier l’une des réalités les plus solides qui feront toujours malgré tout la valeur du documentaire : la crédibilité. Ce que le public recherche, ce qui le touche dans le documentaire, c’est cet accent de vérité évoqué par des images dort il ne met pas en doute la sincérité. Et c’est pourquoi je crois qu’on peut poser comme règle abso LE TABLEAU DES RÉALISATEURS Nous demandons aux réalisateurs de Films de Complément de bien vouloir nous indiquer le titre de cinq films qu’ils considèrent comme leurs meilleures références, en notant le producteur de chaque film. Ces indications sont destinées à figurer dans le tableau que nous leur réserverons dans notre prochain numéro spécial. Nous pensons que nos amis comprendront tout l’intérêt qu’ils ont à nous répondre le plus rapidement possible, pour faciliter notre mise en page et nous éviter toute erreur ou omission. ^ DES FILMS DE MOYEN MÉTRAGE On en était sous l’occupation, au documentaire de 600 à 800 mètres. Depuis la Libération, on semblait avoir adopté la formule d’un documentaire court, de 300 à 400 mètres, complété quelquefois par un dessin animé. Actuellement, on parle non seulement de sketch, mais de films de moyen métrage, allant de 1.200 à 1.500 mètres. Une commission spéciale de Producteurs est en train de se constituer à ce sujet. lue ce principe qui va nous donner la d nition même du documentaire : fl faut quj des éléments constitutifs de chaque scène \ soit le décor, soit les êtres qui l’animent, s les gestes qu’ils font ou les paroles qu prononcent, soient d’une indiscutable réali Des figurants dans un décor réel, ou < êtres accomplissant leur besogne quotidien! les gestes de leur travail dans un cadre ■ constitué, des objets ayant leur vie ou li histoire propre, regroupés dans un but pour ure raison définie, ce sera toujours 1 documentaire. Mais ce qualificatif ne s’applique pas à des êtres fictifs, reproduisant des gestes 1 tifs dans un coin de studio plus ou moi décoré. C’est un sketch, un petit morceau d a grand film, c’est certainement un court ri tirage, ce n’est pas un documentaire. Ce qu’il peut devenir : Craignons donc que le documentaire, s’acharnant à n’être qu’une petite 'séquei de grand film, perde son principal attrait, i public lui accorde d’emblée cette « crédii lité » qu’il refuse dans bien des cas au gra film. Il ne suspecte pas sa véracité, alors < séduit par ce dernier il n’en demeure ] moins profondément sceptique, car il sait < tout a été recomposé, appris, joué et dir par ceux qui en mènent le jeu. Tandis que le documentaire, malgré et p fois grâce à ses imperfections qui sont preuve de sa réalité, apporte au ciné l’image pure de la vie ». Marcel Ichac\ Quelle formule trouveratj-on pour que genre de films soit rentable?... Pourra-t-on 1 consacrer des budgets permettant la mise oeuvre d’un minimum de moyens techniq et artistiques?... Bien des questions se pose] Nous aurons certainement l’occasion d reparler. j 1 « L’APPEL DES CIMES » Prod. : L. de Gioanni. (Réal. : Alain P