La Cinématographie Française (1946)

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111 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME Défense du DOCUMENTAIRE RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ :xxxxi ASTRES ET DESASTRES (Réal. : Equipe ArcadyA Prod. : Chronos Films. par René GUY-GRAND La situation des films de court métràge, particulièrement des « documentaires », t nettement défavorable au sein du cinéma emçais, qui traverse lui-même, dans son enmble, une crise extrêmement grave. C’est ;re qu’elle n’est pas très brillante, et que taucoup parlent ouvertement de la « mort documentaire i». Si l’on admet que cette catégorie de films ’ésente un intérêt certain pour l’éducation la distraction du public, la diffusion de la lture française et la connaissance du monde. formation . de jeunes techniciens et de unes réalisateurs, il paraît urgent de recher' er les mesures propres à lui rendre quelque talité. Parmi celles-ci, les unes sont d’ordre généI et intéressent toute l’industrie cinématoaphique : maintien de la suppression du luble-programme, « quota » des films étranrs à l’écran, élévation des pourcentages des icettes attribuées à la production, détaxa>n du film français « de qualité », qui incitait les exploitants à passer surtout de bon:; ms. D’autres sont particulières aux films docuentaires. Pour que ceux-ci puissent vivre j faut d’abord qu’ils soient « rentables ». ms quoi, il est facile de prévoir que le domentaire perdra toute indépendance, pc' cantonner dans le film de propagande submtionné ou le film publicitaire qui en dé>ûteront le public. L’obligation du passage des documentaires les 3 % des recettes nettes attribuées par gouvernement de Vichy avaient résolu à :u près la question. Malheureusement il faut connaître que le gouvernement de la Libé NOUVEAUX FILMS POUR LA PROPHYLAXIE DE LA TUBERCULOSE J FOYER FAMILIAL (film du professeur Ror Leroux) . ,Ce film traite de lu grave question du tuberculeux i, pour une raisdn ou pour une autre, reste au ,yer familial. Le malade doit prendre conscience de s responsabilités et ne jamais perdre de vue les écoutions indispensables pour ne pas contaminer !n entourage. On tremble à la pensée que trop de rsonnes ignorent encore les plus élémentaires de s précautions et on ne peut que souhaiter la plus rge diffusion à cette bande dont l’intérêt pour il santé publique est indiscutable. RENAITRE (prod. Atlantic-Film ) . U parait difficile de dire tant de choses en si iu de temps. Les images qui défilent, marquent les reiu's qu’il ne faut plus commettre et les soins Inous devons entourer nos enfants pour qu’ils eiinent la France de demain. Renaître, c'est un et c’est aussi tout un programme : tout le proime de la lutte contre la tuberculose qui fait tant ’ avages . L’exposer à la fois si rapidement et si uemment démontre une virtuosité teehnique que se doit de saluer au passage. ENNEMI SECRET (prod. J. K. Raymond, let; réal. J. K. Raymond-Millet). lire sur la syphilis un film qui ne soit pas tement technique et compose un spectacle, semt une gageure. J. -K. Raymond-Millet y est arrivé rtant et s’il a pris sur lui la lourde responsabi‘f du scénario en même temps que celle de la ése en scène, il faut reconnaître qu’il a très habituent résolu ce problème difficile. ' ration n’a pas réussi à consolider ce progrès. L’intrusion naturelle des « sketches » ou comédies de court métrage concurrence durement le documentaire, et la location au pourcentage est constamment battue en brèche par la pratique du forfait', les distributeurs préférant de beaucoup payer au rabais — une somme forfaitaire plutôt que d’accepter les obligations du pourcentage. L’interdiction de l’achat forfaitaire et le maintien d’une rémunération raisonnab e (plus nuancée d’ailleurs que le rigide 3 %), sont donc à la base de la rentabilité du documentaire. Si l’on veut éviter qu’ils ne soient complètement absorbés par les sketches, il faut en outre leur réserver une place minima dans la composition des programmes : la moitié du métrage des premières parties paraît une proportion équitable. Les formules d’application ne sont pas très difficiles à trouver. Mais la réputation de « parent pauvre » faite au documentaire n’est, hélas, que trop justifiée par d’autres facteurs matériels et « NADIA SI Bl RSKAI A » Qui fait sa rentrée à l’écran dans le film de J. K. Raymond Millet L’Ennemi Secret. Nadia Sibirskaïa, Jean Üoat et Raymond Pélissier se tirent avec honneur d’interprétations délicates, ainsi d'ailleurs que l’ensemble des personnages secondaires, car tous donnent l’accent de vérité indispensable. Le dépistage des malades arrive à intéresser comme l’enquête d'une aventure policière et ceci constitue une espèce de tour de force qui mérite d'être souligné. Ce film n’en donne pas moins des indications précises et l'este tout à fait instructif. C’est un beau résultat, auquel nous sommes heureux d’applaudir. moraux sur lesquels il faut mettre l’accent. Pauvreté des moyens mis à sa disposition : un documentaire dont le métrage est le tiers de celui d’un grand film doit se contenter d’un budget qui n’en atteint pas la vingtième partie. S’il intéresse le public et est souver applaudi dans les salles, beaucoup trop d’exploitants lui témoignent le plus parfait mépris: il n’est même pas affiché à la porte des salles (un décret du défunt C.O.I.C., tombé en désuétude, avait pourtant rendu cet affichage obligatoire). Enfin, et c’est peut-être là le point le plus grave, le documentaire n’a aucune possibilité de se défendre par lui-même : son sort est lié à celui du grand film avec lequel le hasard l’aura « marié », suivant la terminologie à la mode. Un bon documentaire ainsi accouplé avec un mauvais film n’aura aucune chance de réussite; un mauvais documentaire « fera » beaucoup d’argent si le grand film est un succès. La limitation de la longueur des programmes oblige ain*à accoupler aux films les plus importants des premières parties très courtes, qui n’ont aucun intérêt dans le programme et sont d’ailleurs le plus souvent achetées au rabais à des prix dérisoires. Il semble que la seule façon de parvenir à une exploitation un peu moins absurde serait de prohiber ces mariages, qui ne sont ni d’amour ni de raison, et de rendre à chacun sa chance par l’institution d’un comptoir de distribution unique où viendraient s’alimenter directement les directeurs de salles. Souhaitons que les pouvoirs publics comprennent que la mort du documentaire serait une atteinte sensible au relèvement et au prestige de notre pays. René Guy-Grand. LA SANTÉ PUBLIQUE ALERTE AUX MAMANS (prodt Tadié-Cinéma; réal. : Pierre Boyer) . Typhdïde, dyphtérie, tétanos... fléaux dont les mamans doivént se méfier. Ce film nous montre les imprudences constantes que les enfants commettent sans se rendre compte du danger : eaux polluées, sucette que Ton se passe de bouches en bouches ou écorchures auxquelles on ne prête pas assez d'attention. Eviter la contamination est bien, mais la surveillance est parfois difficile. Les savants, d'expérierices en expériences, sont arrivés à mettre au point un vaccin combiné. Ce vaccin est préparé dans les laboratoires de l’Institut Pasteur à Garches et l'étranger qui le sait a plus que nous recours à cette protection. Conclusion : il serait criminel de ne pas protéger nos enfants comme ils doivent l’être. Toutes les mamdns doivent entendre cet appel. On voit tout l'intérêt du sujet. Il est traité sans aucune longueur et les enfants ont tous des gestes très naturels. Ce film commande te respect et la reconnaisance pour ceux qui combattent le danger et pour ceux qui savent nous en avertir intelligemment. Il sera certainement bien accueilli par tous les publics. PATHÉ CINÉMA-JEAN MINEUR Depuis 1943, les deux circuits” de Publicité à l’Ecran, « Rapid Publicité » (Pathé) et « Jean Mineur „ travaillaient en association. L’expérience s’est démontrée si satisfaisante que la Société « Pathé Cinéma-Jean Mineur » vient d’être fondée. Elle est dirigée par M. Jean Mineur. Adresse: 95, Champs-Elysées, Balsac 00-01.