La Cinématographie Française (1946)

IV ♦ ♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ IXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX U « AUX PORTES DU DESERT » Prod.: La France en Marche. (Réal.: Jacques Berr.) Mona Dol, Gérard Néry et Jean Brochard dans : « BERNARD PERE ET FILS » Prod. : Jean Mineur. (Réal. : Albert Guyot.) « LE VOLEUR DE PARATONNERRES » Prod. : Les Gémeaux. (Réal. : Paul Grimault.) ENREGISTRER DES VUES ET FAIRE UN sont deux choses absolument diHérentes FIL Dans son livre V « Exotisme et le Cinéma ». publié récemment, Pierre Leprohon, avec un sens critique très développé et une grande habileté à découvrir la personnalité et le style, a rassemblé une documentation unique en son genre et nous donne des appréciations très justes sur quantités d’oeuvres diverses. A propos des films de voyage, il a tenu à marquer la part de l’opérateur, responsable de la qualité des images, et celle du réalisateur, responsable de la composition du spectacle. Ses observations nous ont paru tout particulièrement intéressantes à relever ici : Enregistrer des vues et faire un film, sont en effet deux choses absolument différentes. 0n ne semblait guère jusqu’alors s’en être rendu compte. Si beaucoup des premiers documentaires exotiques nous semblent aujourd’hui sans grand intérêt, cela ne tient nullement à la valeur des documents, mais à la façon dont ils sont présentés. Un documentaire, et surtout un documentaire de voyage, demande une science réelle de cinéaste, un sens cinématographique au moins égal à celui qu’exige toute production romanesque. On devait le comprendre plus tard. C’est là la cause de beaucoup de mauvais documentaires et du discrédit où le genre tomba bientôt. On s’imagine trop aisément que le film de court métrage est affaire d’apprenti. Il requiert au contraire les qualités les plus sûres, non seulement de ON A TOURNÉ... = Le Voleur de Paratonnerres, dessin animé en couleurs de Paul Grimault (Les Gémeaux) vient de sortir à 1’ « Empire », avec Bataille du Bail. = Le département des films spécialisés Eclair vient de terminer Le Passant de Malheur, film sur le typhus. « AU PAYS DES BUVEURS DE SANG » Prod. : J. de Cavaignac. = Maurice Théry vient de terminer pour la M.A.I.C. Renflouement de la Flotte Marchande. Ce film a été tourné dans les ports de Marsei'le et de Bordeaux, et des prises de vues sous-marines remarquables ont été réalisées par l’opérateur Pierre Bache’ct. Deux versions seront montées, dont l’une, réduite, destinée à la propagande française à l’étranger. = Eclair sortira prochainement quatre nouveaux films d’enseignement : La Rénovation du Verger, L’Elevage Familial du Ver à Soie, La Résistance de l’Air et L’Optique de l’Œil. = Tadlé-Cinéma termine actuellement La Graine et la Germination, La Fleur et le Fruit et Le Bourgeon et la Feuille. = En Sologne, Claude Vériat réalise Carpes et Carpillons (prod. J. K. Raymond-Millet). = Au montage : La Médecine au service du Sport. Ce film met en garde les jeunes sportifs contre les excès des compétitions et attire l’attention sur la nécessité absolue du contrôle médical préalable à toute carrière sportive. Réal. : Serge Gribofï. Prod. : Ciné-Reportages. métier... car les conditions dans lesquelles c travailler l’opérateur sont beaucoup plus certaines et plus pénibles que celles du stud mais aussi d’intelligence. (Devant l’abonda de la matière offerte à l’objectif, il s’agit discerner l’élément favorable. Cette sûreté jugement peut-être le fait de l’opérateur. I l’est souvent. Mais le film ne commence gu que lorsque les prises de vue sont termim Dans la quantité d’images captées par la mera, il faut alors choisir l’essentiel. Il f extraire le métal du minerai, composer î œuvre qui ait, comme toute autre, sa logi< et son équilibre. On a bien confié cette tâ assez fréquemment à des monteurs professi nels. Ils ont souvent tiré le meilleur parti pellicules qui leur étaient confiées, mais ne purent malgré tout donner au film la co sioiï nécessaire. Un film se monte au'r découpage, sur une charpente préalable. Si c( construction abstraite est interdite au ré; sateur de documentaire, elle s’établit peu à ] dans sa pensée à mesure que le voyage déroule, à mesure que ses grandes lignes, traits essentiels s’ordonnent et se dégagent. « Un film exotique, dira justement L< Poirier, ce n’est pas un scénario qu’on empe dans ses bagages, c’est une œuvre que 1 construit en route, avec les paysages que 1 rencontre, les caractères qu’on analyse, incidents que l’on note ». Pierre Leprohor ON VA TOURNER = Eclair réalise actuellement Le Mécanisme de Station Droite, Les Grands Parcours Aérîe La Génératrice Bipolaire et deux films de spor Les Courses de Haies et Le Volley-Ball. = Tadié-Cinéma va mettre en chantier incess ment, trois films de grande vulgarisation, consai à l’enseignement vivant de la Puériculture : Sav élever l’Enfant, Savoir nourrir l’Enfant, voir protéger l’Enfant. = Serge Griboff a terminé Eau Claire, film la natation, avec! les frères Vallerey, recordi d’Europe. C’est une production B.N.-Film. = Bernard Père et Fils, tel est le titre du 1 intitulé autrefois Ail Pied du Mur. C’est une ] duction Jean Mineur, réalisée par Albert Guyol interprétée par Mona Dol et Jean Brochard. = Marcel Martin, l’auteur de Tennis, réalise act lcmer.t La Boxe, Noble Sport et prépare Marbre, d’après un scénario de Jean-Georges riol et Nous voulons Vivre (prod. J. K. Raymc Millet. = André Gillet vient de terminer Les Mil! un film sur les moyens de détection et d’ traction des minerais, du pétrole et du ch bon. Ce film se rattache à la série des 3 : mîtes chez AtlnntiV-Füm « VOYAGE VERS L’INk-INI » Prod. : Je Vois Tout. = Je Vois Tout vient de terminer Les Av tures d’Oscar la Bricole, dessin animé d’Ei réalisé par Paul de Roubaix, le premier d’i série sur la sécurité des ouvriers du bâtimt ♦ ON TOURNE...