La Cinématographie Française (1946)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

14 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ :XXXXX TTl CUVE. RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L’ASSEMBLÉE GENERALE DE LA FÉDÉRATION CINÉMATOGRAPHIQUE D’AFRIQUE DU NORD s’est inquiétée de la détérioration des copies Alger. — Mercredi 6 février, les distributeurs, exploitants et techniciens de l’industrie cinématographique en Algérie étaient réunis en Assemblée générale au cinéma « Lux » à Alger. Au bureau prirent place : MM. Meley, Président; Fassina, Deville, Castelli, Connession, Thomas, Neveux, Bardet, membres. M. Meley prend la parole pour donner lecture du procès-verbal de la veille. 11 fait d’abord remarquer que toutes les branches de l’industrie cinématographique sont représentées au bureau de la Fédération, puis passe à l’ordre du jour. M. Fassina ouvre les débats en regrettant le peu d’empressement des exploitants d’AlgerVille à venir dans les Assemblées qui défendent leurs intérêts. La question manutention , est alors discutée. Sur une question de M. Juanico (Caméra, Alger), M. Bardet (Vox, Ferregaux) déclare tout net qu’il ne paiera plus de frais de manutention. La discussion s’égarant, M. Traschlev fait observer qu’il conviendrait de ne pas sortir de l’ordre du jour. Une controverse s’établit entre MM. Deluy, Castelli, P’assina, Neveux et Gervais, sur les capacités professionnelles des opérateurs de cabine. Les exploitants se plaignent du manque de surveillance des vérificateurs d’agences, tandis que les distributeurs s’élèvent contre les opérateurs de cabine lesquels dénués de conscience professionnelle dissèquent un film ou le marquent sans souci de la carrière de celui-ci. LES ŒUVRES SOCIALES A TOULOUSE Réunion du 27 Janvier Avaient été convoqués : Mme Lafabrier, Présidente du Syndicat des Exploitants. iMiM. Lorriaux, Secrétaire des Œuvres Sociales; Bosc, des Cadres de l’Exploitation; Jaubert, du personnel de l’Exploitation; Taverne, des Cadres de la Distribution; Ravina, du personnel de la Distribution. Les principales questions traitées furent celles d’une réorganisation immédiate des « Œuvres Sociales », et pour cela, le Comité proposa la reprise d’une « Semaine du Cinéma ». C’est M. Lorriaux, Secrétaire des « Œuvres Sociales », qui fût chargé de demander d’urgence à Paris, toutes les directives, notamment : 1° La liste des Exploitants de Toulouse et de la région. 2° Savoir si la dite <■ semaine », peut être organisée sans autre démarche d’autorisation. 3° La confection par Paris des Circuliares qui seront adressées à l’Exploitation. 4° L’expédition du Matériel de Publicité, qui sera mis à la disposition du « Comité » de Toulouse. Il est recommandé à chaque Directeur de Salle de faire des efforts pour obtenir un rendement appréciable au cours de la Semaine du Cinéma, car les fonds ainsi récupérés serviront à alimenter la région toulousaine. La Commission examina ensuite, les demandes de secours qui avaient été sollicitées. Pour clore la séance, les membres décidèrent de se réunir chaque mois. M. Ravina, fût chargé d’examiner les cas urgents qui pourraient se présenter. Et c’est alors qu’après l’intervention de M. Neveux, M. Gervais retrace les efforts de la Fédération pour doter la corporation d’une école de projectionnistes. Il souhaite que ces efforts soient repris. A son tour, M. Fassina menace au nom des Distributeurs de refuser du film aux exploitants négligents. M. Lenoel propose l’affichage de conseils techniques dans les cabines. M. Castelli (Oran) demande que les exploitants négligents soient rendus responsables de' l’état des copies. La question du double programme procure à M. Bardet, l’occasion de prendre la parole au nom de la petite exploitation. L’orateur réclame des premières parties mouvementées. Il voudrait que l’on renonçât au système du pourcentage sur les recettes pour revenir au forfait. Une longue discussion s’engage alors sur la valeur des premières parties françaises et américaines; sur l’accord actuellement eh discussion entre la France et les Etats-Unis pour l’admission des films de ce pays en France et le déblocage des premières parties américaines actuellement sur les étagères des maisons de distribution françaises. La discussion est générale. M. Meley, président, la clôt en promettant de faire discuter ces problèmes par les bureaux des syndicats respectifs. La séance est alors levée. LE NOUVEAU BUREAU DU SYNDICAT DES DIRECTEURS Alger. — L’assemblée générale du Syndicat Professionnel de l’Industrie Cinématographique s’est tenue le mardi 5 février, à 9 h. 30, au cinéma « Régent », à Alger. Après un exposé du Bureau sortant, il a été procédé aux élections du Bureau pour l’année 1946. Ont été élus : Président : M. Neveux. Vice-Présidents : MM. Cazes et Juanico. Secrétaire : M. Gervais. Trésorier : M. Gayte. Un ordre du jour assez important a été abordé et discuté. Rappelons qu’il n’existe maintenant qu’un seul syndicat des exploitants, l’union complète ayant été réalisée. Le secrétariat a été fixé chez M. Gervais. 33, rue Burdeau, à Alger. ♦ TECHNICIENS ET REPRÉSENTANTS DU MATÉRIEL CINÉMATOGRAPHIQUE Assemblée du 5 février 1946 Les techniciens étaient réunis pour l’élection du Bureau du Syndicat pour l’année 1946. Ont été élus : Président : M. Connesson. Vice-Présidents : MM. Lenoel et Loiseau. Secrétaire : M. Gayte. Trésorier : M. Gervais. Adresser toute la correspondance à M. Connesson Marcel, 3, rue Perrégaux, à Alger. François Mari. TRIBUNE DES DIRECTEURS 1 Les Indépendants expulsés du 92 M. Mollard, Président du Syndicat des Prop é-j taires de Cinémas Indépendants, nous adr tel la lettre suivante du « Groupement des Dij-J teurs de Cinémas du Département de [al Marne », rattaché au Syndicat des indéjLl danls : Nous apprenons qu’une grave décision v it| d'être prise par le C.O.I.C. de Vichy, ap l(| aujourd hui l'O.PjC., à l’égard des Exploitifsl Indépendants, que d’autres mesures de c .--J citions vont suivre : retrait des cartes d’expi-J tâtions, interdiction aux maisons de loca n| de livrer des programmes, etc. Nous affirmons, nous Indépendants, qutiel C.O.I.C. n’a jamais œuvré en faveur de l’expiJ tation, bien au contraire. Nous avons sous !s| yeux un document, écrit et signé de la n nA de l’administrateur du C.O.I.C., en date u 28 mars 1946, où il est dit textuellement |ieH » le Comité que cet administrateur dirige r stl pas tout puissant, et ne peut prévaloir iri les décisions des différents ministères, qui n’est pas responsable des charges qui accab itl l’exploitation, qu’il n’ignore pas la situa ni précaire de la petite et moyenne exploitatio ».i En résumé, le C.O.I.C. nous a apporté la n-t ture entre les auteurs et l’exploitation, l’ J blissement de programmes dont le moins J l’on puisse dire est que l’on se moque du -ij blie et que l’on met les exploitants dans ej situation difficile, l’établissement de mesi si vexatoires. On semble oublier que nous s mes des propriétaires d’établissements, tel nous travaillons avec nos capitaux, que ns,! avons des risques comme en exige tout c i-' merce; nous ne sommes pas des gérants la succursales, et nous sommes cependant tra is comme tels. Nous, Indépendants, exigeons le retour in libertés commerciales et l’abolition du régie insupportable de dictature auquel nous som is soumis. {fl La mesure qui vient d’être prise à l’égard Indépendants, loin de les dissocier, ne fera id les rendre plus forts : nous resterons grov iJ plus forts que jamais et plus décidés, cai e; droit et la légalité sont pour nous. Nous t-i ploiterons nos salles sans carte , nous n ferons, s’il le faut, des salles de bals, !Sl théâtres, voire des cafés-concerts, mais n is resterons, envers et contre tout, des Indéf idants, jusqu’à ce que nos libertés soient déi itivement recouvrées et, jusqu’à la totale >solution du C.O.I.C. de Vichy. Nous en appt :rons aux Pouvoirs publics pour que jus c soit faite. Collègues exploitants de toutes les régi is de France, groupez-vous en amicales des di g teurs, venez en masse aux Indépendants. Atl itiop, nos libertés sont menacées. Vive l’exploitation unie dans un grand si-' dicat national! Le Groupement des Directeurs de Cinéilisî du Département de la Marne, rattaché au S tdicat des Indépendants. Le Délégué : Signé : Ricari (Syndicat des Propriétaires de Cinémas Ir:-’ pendants. Cinéma » Escurial », 11, boulevd, du Port-Royal, Paris (13e). Président : M. àl-| lard). v.\SA oü^ ç, 0.^,0 <* o,<kV .CO’