La Cinématographie Française (1946)

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Année Prix : 10 Francs REDUCTION ET ADMINISTRATION ■' 29, rue Marsouan, Paris ( 12',“ . Adr. rélégr. : LACIFRAL, Paris, rél. : DID. 85-35 (3 ligin-si. Chèques Postaux n° 706-90, ’aris. Reg. du Com., Seine i° 216.468 B. Rédacteur en 3hef : M. COLIN-REVAL. Rédacteur en Chef par intérim : A. TOE. CUVE LE CINEMA FRANÇAIS IYYYYYYYYYYYYYYYYY1T1 revue N° 1148 16 MARS 1946 RAPHIE Abonnements : France et Colonies : 300 fr. — Union Postale : 450 lr. — Autres Pays : 600 fr. Pour tous changements d’adresse, nous envoyer l’ancienne bande et 1 6 francs en timbres-poste Membre du Syndicat National de la Prisse Périodique, Technique et Professionnelle. hebdomadaire lYYYYYYYYYYYYYYYXYTYli “POURQUOI J’ADHÈRE AU SYNDICAT DES INDÉPENDANTS” par Marcel RACHET, Président du Syndicat des Directeurs de Cirémas LanguedooKcussilIcn I SUPPRESSION DU 7% Uu communiqué de l’O.P.C. La Commission Permanente du Comité ritaire de l’Office a réussi, grâce à la lonté d’entente de tous ses membres, à :ttre au point un accord sur la répartition s sommes bloquées chez les Directeurs de éâtres Cinématographiques au titre du 7 %. Un arreté, supprimant enfin le 7 % et re;nant les termes de cet accord en ce qui ncerne la répartition, sera publié incesnment. L’Administrateur : F/i. Acoulon. L’Administrateur adjoint : Cl. Jaeger. A Berlin onférence interalliée pour régler la distribution des Films en Allemagne Berlin. — Le mardi 26 février, s’est tenue Berlin-Frohnau une réunion des représenits des Sections « Cinéma » des quatre gournements alliés. Au cours de cette réunion, t été étudiés les divers problèmes de la lution desquels dépend en grande partie venir du cinéma dans l’Allemagne toute tière. La question des films allemands suscepiles d’être autorisés a été particulièrement ndiée. On a également examiné les modaés des échanges de films entre les quatre nés. La France, de son côté, a d’ores et déjà tenu un film chez chacun de ses alliés : ’e a commencé (U.S.A.), Quatre jeunes eurs (Russe), Le Navire en Feu (San Deîtrio, London) (Britannique). Afin que les trois autres alliés puissent à îr tour fixer leur choix, les présentations ivantes de films ont été organisées : L’Etevl Retour (4 mars), Pontcarral (5 mars), itrée des Artistes (7 mars), Le Voyageur ris Bagage (8 mars). Falbalas (9 mars). Plusieurs autres questions importantes gatifs de films allemands, recherche comme des copies appartenant à diverses puisnces que les Allemands ont entreposées et chées (en particulier toute la production intinental sous-titrée et post-synchronisés) étaient à l’ordre du jour. Gérard Basset. ♦ ai mu, Yves Mirande et P. E. Decharme victimes d’un accident d'automobile dimanche dernier 10 mars, aux environs de con, le grand acteur Raiinu a été victime d’un :ident d’automobile à la suite duquel on a evé une fracture du tibia. Yves Mirande et producteur Paul-Edmond Decharme qui l’acnpagnaient ont été tous deux sérieusement îtusionnés. l’est en se rendant à Monte-Carlo, pour étur un scénario d’Yves Mirande, Monsieur Ratuelle, qu’a eu lieu l’accident provoqué par datement d’un pneu. Raimu devait en effet erpréter cette comédie gaie et moderne dont premier tour de manivelle était prévu aux ;dios de Saint-Maurice vers le 1er juin. Souhaitons à notre grand Raimu d’être comtement rétabli d’ici là. Nous avons eu à Paris, du 30 janvier au fer février, des réunions pour la révision des statuts et l’élection définitive du Bureau de la Fédération des Syndicats de province. Je pensais qu’après un an de travaux en commun, nous connaissant mieux les uns les autres, nous arriverions à former une fédération qui refléterait très exactement les opinions de la majorité de notre corporation. J’étais à ce point partisan de l’union totale de toute l’exploitation que j’avais proposé, lors des réunions des 8 et 9 janvier, le retour de M. Mollard, Président du Syndicat des Indépendants, à la Fédération. Or, le Président Mollard est venu assister aux discussions des dernières réunions et malgré son désir ardent de participer à un bloc compact de l’exploitation, il a, comme moi, renoncé pour l’instant à ce projet vraiment trop beau. Je ne fais pas le procès de la Fédération; si je m’en éloigne, ce n’est pas que je désapprouve ce qu’elle a fait jusqu’ici. Je rends hommage au travail accompli durant cette année; les résultats acquis sont dûs à ses efforts conjugués avec ceux des Indépendants. Cependant nous devons avouer que les intérêts des exploitants des grandes villes et des grandes salles sont différents de ceux des petits exploitants et sont parfois même, opposés. Dans une union de ces deux groupements, il est nécessaire que les plus puissants s’intéressent aux petits et les aident de leur mieux, car les difficultés sont toujours très sérieuses pour ces derniers et plus longues à vaincre. Or, il est tout à fait évident que la vie des petits, avec ses difficultés, est le moindre des soucis des grands. Ceux-ci s’occupent très activement de leurs intérêts propres et s’il advient que ces intérêts ne sont sauvegardés que par une décision qui désavantage les petits, ils agissent sans considération pour ces derniers. Par suite d’un vote fait de telle sorte qu'il était difficile de s’y opposer, le Bureau de la Fédération s’est trouvé constitué uniquement par des exploitants de grandes salles ou protégeant les grandes salles pour des raisons inconnues. La majorité qu’il a acquise ainsi n’est pas une majorité exacte, car c’est une majorité de délégués et non pas une majorité d’adhérents. Cette majorité maintenant inébranlable a pris des décisions que nous jugeons défavorables à l’exploitation tout entière et continuera sans nul doute à prendre des décisions semblables que nous devrons subir pendant une année. Nous nous trouverons donc encore dans l’opposition et notre action sera absolument nulle. Nous sommes ainsi en présence de deux solutions : 1° Adhérer à une fédération qui prendra des décisions bien souvent contre nos intérêts et devant lesquelles nous devrons nous incliner. Dans ce cas, laissons faire la majorité de la Fédération (si elle est vraiment l’expression de la majorité de l’exploitation) ; inutile de nous déranger et de faire des déplacements coûteux. 2° Continuer l’action du Syndicat des Indépendants en groupant autour de lui tous ceux qui estiment ne pas devoir accepter les décisions de la Fédération actuelle. Nous choisissons la deuxième solution, afin de pouvoir donner satisfaction aux adhérents qui ne veulent pas accepter d’ordres contraires à leurs intérêts. L’Union de la Fédération et du Syndicat des Indépendants ne pourra qu’v gagner. Aujourd’hui, nombreux sont les petits exploitants qui refusent de s’affilier à nos Syndicats régionaux, si nous restons à la Fédération. Quel est l’intérêt de l’exploitation? C’est de voir grouper la presque totalité des Directeurs de Cinémas de France, Le rôle des Indépendants sera de réunir tous les dissidents afin que majoritaires et minoritaires puissent faire entendre leurs voix. Nos deux organismes, quand les intérêts seront communs, pourront très facilement appliquer les mêmes décisions et la Fédération peut être assurée que les Indépendants sauront faire respecter les engagements qu’ils prendront. Exemple : la question des actualités, le paiement des films au 40 %, l’abandon de la cotisation à l’O.P.C., le non paiement à la S.A.C.E.M. qui a été toujours appliqué par le Syndicat des Indépendants, mais non pas suffisamment par les gros exploitants de la province. Donc, il n’y a pas de danger que les mots d’ordre de véritable intérêt général ne soient pas rigoureusement exécutés. Ce que nous ne voulons pas, c’est supporter la dictature de la grande exploitation qui n’a pas les mêmes intérêts que nous. Au sein de la Fédération, ce sont toujours les mêmes qui ont raison, on nous considère comme des quantités négligeables. Si notre travail est vain, il ne doit pas porter ombrage à la Fédération. S’il se révèle demain efficace, nous aurons au moins prouvé notre utilité et nous continuerons notre œuvre en menant à bien le programme que nous nous sommes tracé. Nous représentons simplement une famille de deux frères qui s’entendent fort bien à la condition de ne pas habiter le même appartement. Si nous restons à la Fédération, notre désunion sera manifeste. Je rappelle que depuis un an je demande la création d’un journal fédéral. J’ai remis un rapport à ce sujet le 30 octobre 1945, un autre le 30 janvier 1946. Ce journal ne nous aurait rien coûté, ou pas grand chose, 160 à 200 francs par an à chacun. Il aurait eu pour nos adhérents le grand avantage de faire connaître le vote exact de chacun des délégués; ceci était très important, car un délégué réfléchirait un peu plus avant d’émettre son vote s’il savait que ses mandants connaîtront dans les huit jours le point de vue qu’il a émis. Le journal, reçu chaque semaine, donnerait en outre, les mots d’ordre et consignes à observer, évitant ainsi, comme maheureusement cela s’est produit trop souvent que le délégué, au retour d’une réunion, interprète à sa façon les décisions prises NOTRE PROCHAIN NUMÉRO SPÉCIAL TRIMESTRIEL DOIT PARAITRE LE 30 MARS. AFIN DE NE PAS RETARDER SA SORTIE, NOUS PRIONS NOS CORRESPONDANTS DE NOUS ENVOYER TEXTES ET ANNONCES POUR LE JEUDI 21 MARS AU PLUS TARD.