La Cinématographie Française (1946)

>♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ IXX'ZT'ZTTXXXZTZZZXXTXTZXl POUR LES DIRECTEURS — — — Le Préfet de Tarbes a interdit “J’ai 17 ans” aux moins de 16 ans Tarbes. — A la suite de distribution de tracts de campagnes de presse pour et contre, le réfet des Hautes-Pyrénées vient d’interdire |ix spectateurs de moins de 16 ans l’accès des illes de cinéma où est projeté le film de Berîomieu, tiré de la pièce de Paul Vanden:rghc, J’ai 17 ans. Pas encore d’actualités à Mont-de-Marsan Mont-de-Marsan. — Depuis la reprise des [■mes d’actualités, celles-ci ont disparu des rans montois. La presse a expliqué au public les raisons b cette suppression qui, nous en avons l’asirance, n’est que momentanée. MM. Vandal et Lacaze directeurs du « Mo:rn » et' du « Royal » sont en effet en [mrparlers pour la reprise des films d’actuatés qui pourrait s’effectuer d’ici très peu de jmps. 1, I I&! André Bûcher; CONVOCATION 1 Le Conseil d’Administration du Syndicat des Propriétaires de Cinémas Indépendants convoque d’urgence une Assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra à Paris, le mardi 2 avril à 14 h. 30 au cinéma « Escurial », 11, boulevard PortRoyal (métro Gobelins). Tous les indépendants, syndiqués ou non, doivent assister à cette Assemblée en raison de la gravité de la situation et des décisions qui doivent être prises. Le Président : Mollard. Succès d’exploitation de “ La Vraie Gloire n La carrière du film La Vraie Gloire s’affirme : jour en jour plus brillante. Voici quelques liffres et recettes qui, mieux que n’importe îel commentaire, témoignent du succès de tte grande production auprès du public franis : RECETTES BRUTES EIMS, Ac’Cin MJHANS, Eden SAUNE, Patria (MES, Odéon 3ULON, Cinévox INNES, Majestic TRASBOURG, Cinébref (deux semaines) OUILLY-EN-AUXOIS (1.100 habitants, record des recettes battu au Jeanne-d’Arc, avec 666 entrées) ELFORT, Foyer (trois jours).... NVERS, Capitole (1.500 places en raison du succès a maintenu le film une deuxième semaine). M. Edouard Lardillier, notre Architecte-Con-il se tient1 à la disposition de nos abonnés, our tous renseignements. 94.500 ,> 25.987 ». 32.243 »» 121.864 », 228.171 »» 195.620 »» 200.560 » 12.870 .» 93.426 » RÉPONSE DU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES CINEMAS FRANÇAIS AUX ADMINISTRATEURS DE L’O.P.C. Paris, 18 mars 1946. .Messieurs, La lettre que vous nous avez adressée le 6 courant et que viennent de publier les revues corporatives de cette semaine, contient au paragraphe 3 la phrase suivante : a Par ailleurs, vous nous avez manifesté votre intention de défendre, au cours des diverses réunions ae la Fédération des Syndicats, une position de conciliation vis à vis de l’Office. » Je proteste contre cette déclaration que .je considère comme inexacte ayant simplement, au cours de la réunion de la Commission Permanente du 1er mars, accepté de présenter au Comité Directeur de la Fédération Nationale des Cinémas Français qui doit se tenir le 20 mars, la proposition que vous m’avez fa’ te en tant que représentant de l’Exploitation et que je ne saurais mieux définir qu’en reproduisant les termes du procès-verbal de cette séance : « MM. Acoulon et Jaeger demandent aux exploitants de réviser leur position dans le même esprit que celui qui a présidé aux discussions concernant le 7 %. Et j’ai ajouté qu’il me serait impossible de le faire si les mesures coercitives que vous aviez décidé de prendre le 13 mars étaient appliquées à cette date. Je vous prie de croire Messieurs, etc... Le Président, A. Barrière. LYON Baisse * — . générale des recettes Lyon. — Les recettes des salles lyonnaises qui semblaient devoir remonter au cours de la semaine dernière, sont nettement inférieures à celles des mois qui avaient précédé la grève. Il semble bien qu’une publicité insuffisante soit la cause de cette situation puisque les théâtres ef les bals connaissent une affluence Façade de la « Scala » de Lyon pour Le Capitan. (Ciné-Sélection.) constante. Cependant le cinéma subit également la baisse qui se manifeste actuellement dans tout le commerce lyonnais. Certains films ont tenu difficilement l’affiche pendant une deuxième semaine de projection, lin Ami viendra ce Soir a pourtant réalisé en deux semaines un chiffre important au « Pathé-Palace ». Au « Royal »> ce sont les derniers jours de La Cage aux Rossignols, qui achève une magnifique carrière de dix semaine d’exclusifvité L’œuvre de Noël-Noël est un des plus brillants succès de l’exploitation lyonnaise. A la fin de la huitième semaine, ce film avait atteint un chiffre de recettes de 2.700.000 francs. Nais a été projeté sur les écrans du « Tivoli » et du « Majestic ». Le public est revenu nombreux dans ces deux établissements; le film a poursuivi une deuxième semaine au « Majestic », mais a été remplacé au «■ Tivoli » par Soldats sans Uniforme. La « Scala » présente La Proie du Mort; la petite salle de F « A.B.C. » connaît une grande affluence avec Après Mein Kampf , mes Crimes. Les autres films en première vision sont' actuellement : Espionne à Bord (« Coucou »), La Grande Epreuve (« Cinéjournal »), Agent Double (" Modem’ 39 »), et enfin Une certaine Femme, avec Bette Davis (V.O.) qui a remplacé sur l’écran du « Studio de la Fourmi », le charmant film Une petite Ville (Our Townl, présenté également en version originale. Le public paraît être un peu las de tous les films sur la guerre qui sont trop nombreux. Lyon a mérité son titre de « Capitale de la Résistance » et les spectateurs sont souvent déçus par les scénarii compliqués et rocambolesques qu’on leur montre. Il est certain que les Lyonnais sauront mieux apprécier une œuvre telle que La Dernière Chance qui va être présentée bientôt. = La radio lyonnaise présente chaque samedi à 19 h. 35, des extraits de films commentés qui sont suivis par des milliers d’auditeurs de la chaîne Rhône-Alpes. Des émissions ont été consacrées 'à La Fille aux Yeux gris, Nais, Vive la Liberté, Tant que je vivrai, La Ferme du Pendu. La Part de l’Ombre, Sortilèges. Jean Clère. = Bataille du Rail vient d’être présenté à la Presse à Bruxelles par les soins de la Société Acropolis Film. Cette production a suscité l’enthousiasme de toute la critique,