La Cinématographie Française (1946)

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TYYTXTlXTTIXglTTTTXXXXI CIME. RAPHIE ISE 1 t rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: tMLYSE ET CRITIQUE DES FILMS La Vie d’une Autre (A) J Drame de < /lierre (100 min.) C. P. L. F -GAUMONT L — rigine : Française. •oduction : GAUMONT. ëalisatîon : Yves Allégret. ir. de Prod. : François Caron. uteurs : Scénario de Maurice Auberge el Jeun Ferry. Adaptation et dialogue : Maurice Auberge. '•ises de vues : Bourgoin. usique : IJonegger el Arthur II ocrée. ! bcops : Wakhéwitch. Ï»n : J. de Bretagne. ontage : Grassi. terprètes : GEORGES MARCHAL, André Valmy, Jacqueline Pierreux, Simone Signoret, Davruy, Hernantier, \Dynum, Lohu, Carnet, Fernand René. •emiére représentation (Paris) : jo avril 1946 « Madeleine-Cinéma ». EXPLOITATION. Sur un scé irio assez simple, le dialogue Irect, les situations vraies, les Imbreuses scènes émouvantes, mise en scène sobre et l'interétation qui groupe de nomeux artistes et d’authentiques Idats des bataillons de choc, nr.-ent à cette belle réalisation (ves Allégret l’assurance d’un :s bon succès d'exploitation. SCENARIO. — Un « Commando » .me trentaine d'hommes], sous le mmandement du lieutenant Legrand îOi'ges Marchai), est à l'entrainement elque part en Afrique du Nord, us volontaires pur définition, ils fendent l'ordre qui les jettera dans coups de mains les plus audacieux, groupe complète ses effectifs. Un r résistant s’est engagé. Le lieutent Legrand le prend avec lui, qttoie son instruction militaire soit incisante. Les deux hommes se sont mus en France, ù Toulon, quelques ns auparavant et le lieutenant, bien fuyant été blessé de plusieurs balles i revolver par Serge (André Valmy), ï l’avait pris pour un\ traître, s'ef•ce de gagner sa. confiance. Un coup mains réussit grâce au sang-froid Serge et à i héroïsme de Legrand le premier, malgré lui, commence estimer son chef. Enfin, le groupe " nd pied sur la terre de France, ir mission est de neutraliser une ce d'artillerie allemande qui est en ’sition dans le parc de la villa même lieutenant , près de Toulon. Le mpe tout entier trouvera la mort, is Serge et Legrand, avant de don ■ leur vie pour la Libération de la 1 rie , se réconcilient définitivement. REALISATION. — Il laut louer la >riété de la réalisation qui prouve maîtrise d’Yves Allégret. Malgré un )ut un peu lent, le film prend ente un caractère de virilité qui sivient exactement au sujet traité. INTERPRETATION. — Georges ■reliai est un lieutenant viril, auquel 1 peut toutefois reprocher par insKit de n’être pas très « vrai ». Tous i autres interprètes du film sont P n naturel digne des plus grands Iges. Il faut cependant citer plus ■ticulièrement André Valmy, jeune nédien dont l’excellente création est ■etenir. Jacqueline Pierreux est bien ie et nous reverrons Simone Sipret avec intérêt. Louis JOUVET contre Harry BAUR Nos deux grands acteurs, ■onis Jointe t et Harry Raur inalisent de ruse el de malice. la fin, l’un des deux succomera. C’est ce que. l’on peut air dans la 1res belle producion de Ile-de-France-Films, 'olpone, tirée de la célèbre pièe de Jules Romains et Stefan éweig. Fernand Ledoux, Jacueline Delubac, Charles Dulin ej fMarion , complètent la r illante distribution de ce rand film français. (Communiqué.) Comédie dramatique avec chant (85 min.) LUX Origine : Française. Production : B. U. P. (E. Tuscherer). Réalisateur : Marcel Blistène. Auteurs : Scénario original de Marcel Blistène. Adaptation et dialogue ; André Paul Antoine. Musique : Guy Luypaerts. Chansons de Marguerite Monnot. Paroles d’Henri Contet. Prises de vues : Cotteret. Décors : d’Eaubonne. Son : Calvé. Montage : Ginou Bretonneiche. Interprètes: EDITH PIAF, Mila Parély, Jules Berry, Marcel Herrand, Serge Reggiani, Yves Mon/and, Mady Berry, Colette Brosset, Georges Vitray. Première représentation (Paris) : 3 avril 1946, « Français ». EXPLOITATION. Ce second début à l’écran de la vedette populaire de la chanson, Edith Piaf, est plus réussi que le premier. Le sujet a été bien conçu pour mettre en valeur les chansons nouvelles que présente ce film, dont la valeur d’exploitation est basée sur le nom d’Edith Piaf et de ses partenaires. SCENARIO. — Au début du film parlant, Stella Dora (Mila Parély), grande vedette du « muet », se désole de ne pas avoir une voix phonogénique, ce qui la condamne à l'inaction. Son amant Roger (Marcel Herrand), metteur en scène, trouve un stratagème : Stella jouera et une petite bonne d'hôtel, dont il a découvert la voix et qu’il a engagée, Madeleine (Edith Pial), chantera à l’auditorium et restera inconnue du public. Le premier film ainsi réalisé cannait, grâce à l'ingénieur du son, Gaston (Serge Reggiani), un succès triomphal. Pourtant, Rilly (Jules Berry), imprésario sans scrupule, fait comprendre à Stella qu’il cannait le subterfuge. Celle-ci se tue dans un accident d'auto. Rilly lance Madeleine au music-hall, mais la pauvre fille ne peut chanter devant le public de la première, croyant voir devant elle le fantôme de Stella qui lui reproche s,i trahison. Elle part suivie de Pierre (Yves Montand), son ex-fiancé. REALISATION. — Quelques sé quences sont bonnes. La chanson interprétée par Edith Piaf sur la scène du music-hall sera particulièrement goûtée. Malheureusement la chanteuse n’a pas été toujours très bien photographiée et le couple qu’elle forme avec Yves Montand est nettement hors de proportion. INTERPRETATION. — Edith Piaf semble par moment un peu trop naïve. Mila Parély est excellente el on re grette de ne pas la voir davantage. Marcel Herrand très sûr de lui et Jules Berry très désinvolte soutiennent leurs personnages avec leurs talents différents mais aussi grands. Serge Reggiani est un très sympathique ingénieur, parfois peut-être un peu commun. Quant à Yves Montand, son rôle très épisodique ne permet pas de le juger, mais il a un accent qui ne semble pas très naturel. (Stolen Life) ( Réédition ) Comédie dramatique (95 min.) (V. O. et doublée) FILMS STENTOR Origine : Britannique. Production : Paul Czinner (19381. Réalisation : Paul Czinner. Auteur : Roman de K.-J . Benès. Interprètes : ELIZABETH BEIIGNER, Michaël Redgrave, Wilfrid Lawson, Daniel Mcndaille, Pierre Juvenel, l.rnest Ferny. Première représentation (Paris) : 27 mars 1946, Radio-Ciné-Opéra (version doublée) et Cinépresse-Elyse.es (version originale). EXPLOITATION. Elisabeth Bergner tient la gageure d’interpréter simultanément les rôles très différents de deux sœurs jumelles, mais aux caractères opposés, dans ce drame original adapté d’un excellent roman tchèque de K.-J. Benès. Ce film anglais, déjà exploité en France en 1939, possède de bons éléments pour le public. SCENARIO. — En Suisse, au cours des vacances, un jeune explorateur Alain MacKenzie (Michaël Redgrave) s’éprend de la charmante rêveuse qu'est Martine Lawrence (Elizabeth Bergner), mais il fait peu après la connaissance de sa sœur jumelle, la fantasque Syl vina (Eljzabeth Bergner) et l’épouse. Quelque temps plus lard, il part poulie Thibet. Pendant son absence, Sylvina se noie el Martine prend l’identité de sa sœur. Alain revient de son expédition et lui annonce son intention de divorcer, ayant appris que sa femme Sylvina avait un amant. Martine lui avoue son identité réelle et Alain comprend que c’est elle qu'il a toujours aimée. REALISATION. — Technique liés adroite dans toute la première partie du film où les deux sœurs sont en présence. De belles scènes d’extérieurs tournées en France, au Croisic notamment. INTERPRETATION. — Elizabeth Bergner tient avec un art consommé son double rôle. Michaël Redgrave est un jeune explorateur-alpiniste sympathique. Daniel Mendaille, Pierre Juvenet et le regretté Ernest Ferny n’ont que des rôles épisodiques. MARSEILLE PREMIER PORT DE FRANCE (G) Documentaire d’actualité (15 min.) JEAN MINEUR Origine : Française. Production : Jean Mineur. Réalisateur : Jean Mineur. Opérateur : Henri Decae. Musique : Jacques Janin. Commentaires : J. Mineur dit par M. Pierrot. Présentation Corporative : Balzac, 19 mars 1946. Ce documentaire d’actualité nous expose la situation actuelle du port de Marseille : la gare maritime bombardée, les doc(ks éventrés, le pont transbordeur détruit, l’assainissement du Vieux Port, les paquebots et les cargos coulés dans les différents bassins, etc., etc. Le film nous montre également les travaux en cours pour remédier à ces destructions. PARIS SEMAINE DU 10 AU 16 AVRIL 1946 5 FILMS NOUVEAUX FILMS FRANÇAIS OU ETRANGERS DOUBLES lr« SEMAINE Les Démons de l’Aube (C.P.L.F.Gaumont), Madeleine (10 avril). Un Ami viendra ce soir (Francinex), Marivaux. (10 avril). Le Voleur die Bagdad (Regina), Gaumont-Palace (11 avril). La Femme Fatale (Corona), Caméo et Lord Byron (12 avril). 2» SEMAINE Madame et son Flirt (Lutétia), Portiques, Eldorado (3 avril). Les Malheurs de Sophie (Pathé), Impérial, Cinécran (3 avril). Etoile sans Lumière (Lux), Français (3 avril). Le Pays sans Etoile (Vog), Marbeuf (3 avril). Mission Spéciale : 2e époque : Ré seau Clandestin (C.F.D.F.), Paramount (5 avril). Bataille du Rail (Domaines), Rex (3 avril) . Le Livre de la Jungle (Regina), Michodière, Gaumont Théâtre (3 avril). 3e SEMAINE Le Capitan (Ciné-Sélection), Normandie (27 mars). 5e SEMAINE Jéricho (Corona), Balzac, Helder, Vivienne, Scala (13 mars). La Tentation de Barbizon (Consortium du Film), Colisée, Aubert-Palacp (13 mars). 6e SEMAINE Les Conquérants (2e vision) (Warner), Méliès (6 mars). 7e SEMAINE Bataille du Rail (Domaines), Empire (27 fév.). VERSIONS ORIGINALES ire SEMAINE Les Petites Pestes (Universal), Avenue (10 avril). Monkey Business (Paramount), Cinéplione E'ysées (repr.) (10 avril). 3“ SEMAINE L'Esprit s’amuse (C. P. L. F. -Gaumont), Cinéac Madeleine 27 mars). Hôtel Impérial (Paramount) (repr.), Cinémonde Opéra, La Royale (27 mars). Le Livre de la Jungle (Réginat (2e vision), Studio de l’Etoile (27 mars). La Vie d'une autre (Films Stentor) (reprise), Ciné-Presse-Elysées, Radio-Ciné-Opéra (27 mars). André Hardy va dans le Monde (M.G.M.) (reprise), Elysées-Cintma (27 mars)). 4e SEMAINE Scarface (reprise), Ermitage, Max Linder (20 mars). 19e SEMAINE La Dernière Chance (Dls.pa), Biarritz (19 décembre), César (23 Janvier). 20e SEMAINE Aventures en Birmanie (Warner), Triomphe (28 irov.). SORTIES GENERALES A PARIS DU 10 AU 16 AVRIL 1946 FILMS FRANÇAIS L'Ange qu'on m’a donné (Consortium du Film). Lunegarde (Lux). Le Roi des Resquilleurs (Gray film). Sortilèges (Discina). Le Jugement Dernier (Minerva). Sylvie et le Fantôme (Discina). Raboliot (Ciné-Sélection). Nais (C.P.L.F.-Gaumont). FILMS DOUBLÉS Ma Femme est une Sorcière (Artistes Associés). Fantôme à vendre (Regina). BATAILLE DU RAIL Succès sans précédent! Pour la réouverture de P « Empire » en six semaines, BATAILLE DU RAIL a totalisé 136.277 entrées, soit une recette brute de 7.513.455 frs... ...et pour sa première semaine au « Rex », en douille exclusivité, 42.844 entrées, soit une recette brute de 2.455.865 francs. TOUT COMMENTAIRE SERAIT INUTILE!