La Cinématographie Française (1946)

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N° 1153 20 AVRIL 1946 Année Prix : 10 Francs ED ACTION ET ADM1N1SÏATION : 29, rue Marsoun, Paris (12*>. Adr. êlégr. : LACIFRAL, Paris, il. : DID. 85-35 (3 lignes), îèques Postaux n° 7U6-90, iris. Reg. du Com., Seine 1 216.468 B. Rédacteur en hef : M. COLIN-REVAL. édacteur en Chef par intérim : A. TOE. CINE LE CINEMA FRANÇAIS Tirmnimmui: revue RAPHIE Abonnements : France et Colonies : 300 fr. — Union Postale : 450 fr. — Autres Pays : 600 fr. Pour tous changements d’adresse, nous envoyer l’ancienne bande et 1 0 francs en timbres-poste. Membre du Syndicat National de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle. HEBDOMADAIRE EXXXXXXXXXXXXXXYXXXY1 ucun studio ne peut être construit sans utorisation de l’Etat M. J. H. SEIDELMÂN président d’ Universal est à Paris Emile Couzinet fait un voyage d’études aux Etats-Unis La Direction Générale de la Cinématograi e communique : -'élaboration de projets relatifs à la consction d’un Centre Cinématographique sur la te d’Azur a donné lieu à des commentaires ers. Il convient de préciser qu’en vertu des i en vigueur, aucune entreprise ayant pour iet la construction ou l’exploitation de stus de prises de vues ne peut exercer son Sivité en France sans avoir au préalable obI u une autorisation de l’Etat, i -'importance présentée par de tels travaux I îr l’industrie cinématographique tout enl.re, justifie cette autorisation. Elle justifie gilement le devoir pour l’Etat de veiller à I prédominance de l’intérêt général sur les [prêts particuliers. [Ce rôle de l’Etat peut d’autant plus aiséInt s’exercer qu’aucune Société privée ni l;un groupe de Sociétés ne peut espérer au{iird’bui réunir les sommes nécessaires à la nistruction d’un groupe de studios. L’Etat [a donc appelé directement ou indirecteînt à apporter son appui financier à la [.lisation de tels projets. En contre-partie, il I bien évident au’iKdoit avoir dans la s'esta. des Sociétés un rôle déterminant. [fin outre, le développement des moyens I ction de l’Etat rend malaisée toute entreIse spéculative. Le droit d’expropriation sufi à cet égard pour rendre vaine toute teniive et tout espoir. |lEn ce qui concerne plus spécialement les Îiets de construction d’un centre cinématoihique à Môugins, il convient de constater les Société Pathé, Société Gaumont et Soé Discina avaient élaboré un projet qui a soumis à la Direction Générale du Cinéma. délégation de la Commission Supérieure hnique envoyée par cette dernière, après r visité de nombreux terrains de la Côte Lzur, a donné son approbation au choix | terrain de Mougins. -a réalisation du projet lui-même doit-meten œuvre les efforts de l’Etat, des col;ivités intéressées et de la profession -même. -es modalités de cette association, les plans studios eux-mêmes sont actuellement à ude. Il dpit être espéré que ces études condui’At à des réalisations rapides et que l’indus*• cinématographique sera enfin dotée dans itérêt de tous, des instruments de travail 0i lui font entièrement défaut. Ithèle Morgan a rejoint Hollywood près avoir terminé vendredi 12 avril les ses de vue si de La Symphonie Pastorale : Ijir l’article de Laurent Ollivier dans notre ijrique « Studios »), Michèle Morgan qui était ■vée à Paris fin novembre, s’est envolée diJache de l’aérodrome d’Orly à destination 0 Hollywood via New York, li la grande artiste du cinéma français était §te de quitter sa famille, ses amis et l’équipe Symphonie Pastorale qui lui fit, avant son rt, une très chaleureuse et émouvante ifestation d’ « au revoir », Michèle Morgan s Mrs. Bill Marshall), ne cachait pas s> d’aller retrouver, après quatre mois de ration, son mari et son fils. M. J. H. Seidelman, Président de 1’ « Universal International Inc. », accompagné de M Al. Daff, Vice-Président de cette Compagnie, est à Paris depuis quelques jours. Après un voyage d’études en Angleterre et en Italie, M. Seidelman pense rester une semaine parmi nous, au cours de laquelle il se propose de passer en revue, avec MM. Novak, Directeur pour l’Europe, et Etienne Descombey, Directeur pour la France, M. J. H. Seidelman. toutes les questions intéressant le marché français. Signalons également que la Société Universal doit, dans quelques mois, regagner ses anciens locaux du 33, Champs-Elysées. Elle procède à l’heure actuelle à de nombreux travaux afin d’offrir à son aimable clientèle le maxiipum de services que lui permettra une organisation rationnelle. Maurice Cammage est mort Le metteur en scène Maurice Cammage qu> réalisa de nombreux films commerciaux, tels que La Belle de Montparnasse, Mon Député et sa Femme, Une de la Cavalerie, Une Vie de Chien, etc., vient de mourir, à l’âge de quarante ans, le 12 avril, à Neuilly-sur-Seine. Le service funèbre a eu lieu le mardi 16 avril, à 11 heures, en l’église Saint-Pierre de Neuilly, 90, avenue du Roule. De nombreuses personnalités du Cinéma vinrent assister à l’office religieux. Maurice Cammage avait acquis au sein de notre corporation la sympathie de tous et il est unanimement regretté. Parmi ses meilleures réalisations, il faut citer L’Innocent dont NoëlNoël fut la vedette et Le Chasseur de chez Maxim’s. La maladie qui devait l’emporter l’empêcha de réaliser L’Ennemi sans Visage dont RobertPaul Dagan vient d’assurer la mise en scène. Agen. — M. Emile Couzinet vient de partir pour les Etats-Unis, se rendant en voyage d’études à Hollywood pour examiner sur place l’équipement et l’installation des studios californiens et acquérir le matériel le plus moderne destiné aux studios qu’il fait activement construire aux environs de Bordeaux. M. Karmox, directeur du cinéma <> Gallia » de M. Couzinet, nous dit avoir vu une -véritable armée d’ouvriers édifier trois immenses plateaux. Les plans d’aménagement des studios bordelais prévoient le confort le plus moderne et le plus étudié avec hôtel et piscine. Le premier film tourné par notre ami Couzinet à son retour des Etats-Unis sera Hy menée, d’après la pièce à succès d’Edouard Bourdét, qui sera la production d’inauguration dés studios de Bordeaux. Ch. Pujos. HAL B. WALLIS ET JOE HAZEN A PARIS Le grand producteur américain Hal B. Wallis est arrivé à Paris, ainsi que son associé Joe Hazen, le mercredi 17 avril par le « Golden Arrow » venant de Londres. Hal B. Wallis et la vedette Ingrid Bergman. On sait que l’on doit à Wallis des films internationalement connus, tels que Je suis un Evadé, Sergent York, Anges aux Figures sales. Robin des Bois, La Charge de la Brigade Légèr . etc. Depuis deux ans, Hal B. Wallis est associé avec Paramount qui distribue dans le monde entier ses productions. Parmi les films produits dernièrement pour cette firme, citons : Love Letters, avec Jennifer Jones et Joseph Ccrtten, The Affairs of Susan, avec Joan Fontaine et George Brent, You Came Along, avec Robert Cummings, Elizabeth Scott et Don De Fore, The Strange Love of Martha Ivers, avec Barbara Cummings, Elizabeth Scott et Don DeFore. The Searching Wind, d’après la pièce de Lillian Hellmann, avec Robert Young, Sylvia Sidney et Ann Richards, etc. NOTRE NUMERO SPECIAL PARAITRA LA SEMAINE PROCHAINE, , SOUS LE NUMERO 1154, DU 27 AVRIL 1946.