La Cinématographie Française (1946)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

12 ANALYSE ET CRITIQUE OES P FILMS ACTUALITÉS D 19 AVRIL 1946 Étrange Destin (G) Mélodrame (110 min.) DISCINA Origine : Fi-ançaise. Production: Célia-Film-André Paulvé. Réalisation : Louis Cuny. Auteurs : Scénario de Marcelle Maurette d’après la nouvelle de Mme A. de Lacombe « Gisèle et son Destin » Dialogue : Jean Sarment. Musique : Marc Berthomieu. Prises de vues : L.TI. Hurel. Décors : Aimé Bazin. Son : hagarde. Montage : Sea"ein. Interprètes : BENE SAINT-CÏB, Aimé Clariond, Henri Vidal, Nathalie Nattier, Denise Greg. Première représentation : Nice, 10 avril 1946, « Escurial » et « Casino ». EXPLOITATION. Comédie dramatique et sentimentale relatant l’histoire d’un amnésique et d’un grand amour auquel même la mort ne peut mettre fin. Une intrigue très serrée maintient tout au long du film 'e rythme de l’action. Production très équilibrée et fort commerciale, tout en possédant de réelles qualités artistiques. Tous les rôles, mêmes épisodiques sont très bien interprétés avec, en tête, Renée Saint-Cyr. Les costumes d’avant 1914, puis de 1 920, les vieux taxis, les premières automobiles, la vie facile d’alors avec leur caractère anachronique plairont au public. SCENARIO. — Patricia (Renée Saint-Cyr), jeune fille indépendante et fantasque , vit sur les bords du lac du Bourget. Un grand amour nuit enire elle et Alain de Saulieu (Henri Vidal). Gallois, qui aime Patricia en secret, voit sa demande en mariage repoussée. Il s’incline et les deux jeunes gens se marient . Août 1914 : la guerre. Quelques mois plus tard, le docteur Gallois annonce à Patricia qu'il n’a pu sauver Alain mortllement blessé et lui remet les papiers que celui-ci avait sur lui. La guerre finie, Patricia que rien n’a pu consoler, va un soir de Noël visiter un appartement où Alain, sous le nom de Jean Loiseau. a vécu comme étudiant avant de la connut tre. A sa grande émotion, Jean est revenu vivant mens amnésique. Il g vit avec son infirmière Germaine (Nathalie Nattier). Patricia reconnaît Alain et veut le ramener à elle. Là, Jean retrouve petit à petit la mémoire, mais ne reconnaît toujours pas Patricia. Apprenant que Germaine attend un enfant, Patricia décide de se sacrifier et s’en va. Paire temps, ayant à nouveau repoussé les avances de Gallois, qu’elle tient pour responsable de ce qui est arrivé à Alain, elle rompt avec lui; désespéré, il se tue. Plus tard, alors qu’elle a renoncé à tout espoir, Patricia apprend qu’à la suite d’un accident où Germaine a perdu la vie, Alain blessé à recouvré sa mémoire et sa personnalité et qu’il la demcénde. REALISATION. Technique moderne et montage bien rythmé. Excellentes images de Burrel avec de beaux extérieurs de la région du lac du Bourget. Décors somptueux et richement meublés. Très agréable musique d’accompagnement. Les dialogues de Jean Sarment sont souvent émouvants. Bien que fort long, le film ne lasse pas et l’intérêt reste constant. INTERPRETATION. Renée Saint-Cyr fait preuve de ses dons dramatiques dans la seconde partie après avoir été une jeune fille fantasque au début du film, campant ainsi deux caractères fort intéressants. Aimé Clariond est remarquable dans son rôle du docteur Henfi Vidal. (Alain puis Jean) interprète son personnage d’amnésique avec une grande puissance. Nathalie Nattier qui va devenir une grande vedette dans Les Portes de la Nuit, fait preuve de dons incontestables. Le Voleur de Bagdad (G) (The Thief of Bagdad) Conte féerique en couleurs (113 min.) (Versions doublée et originale) REGIN ADISTRIBUTION Origine : Britannique. Production : Alexandre Korda. Réalisation : LUDWIG BERGER MICHAEL POWELL et TIM WIIEEl.A N. Auteurs : Scénario de Lajos Biro. Adapt. et dial. : Miles Malleson. Musique et Chanson : Miklos Rosza. Prises de vues : Georges Mérinal. Interprètes : CONRAD VEIDT, SABU, Jane Dnprez, John Justin, Rex Ingram, Miles Malleson. Morton Selle n, Mary Morris, Bi'uce Wiston. Hay Petrie. Première représentation (Paris): Jeudi 11 avril 1946, « Gaumont Palace ». EXPLOITATION. Grand film spectaculaire en couleurs faisant revivre un conte féérique des Mille et une Nuits avec d'immenses décors, de belles reconstitutions orientales et de remarquables trucages. Si la trame est assez mince, et l’action un peu lente à démarrer, toute la seconde partie, avec le Génie gigantesque, les exploits de Sabu à la recherche de « l’œil qui voit tout », le tapis volant, etc , est réellement sensationnelle. Splendides photos avec beaucoup d’extérieurs. Belles vues de montagne, de mer, de désert. Excellente interprétation, avec en tête Conrad Veic'rt et Sabu. De jolies actrices. Grand succès d’exploitation assuré. SCENARIO. — Abu. petit voleur oriental (Sabu) et Ahpnad (John Justin), héritier du ironie de Bagdad, qu’un usurpateur. Jaffar (Conrad Veidt), a fait jeter en prison , se lient d’amitié dans le cachot où ils se rencontrent et d'oit ils s’évadent. Mais Jaffar leur a jeté un sort : Abu est transformé en chien et Ahmad devient aveugle. Jaffar vent épouser la princesse de Bassora, mais celle-ci qui aime Ahmad s’enfuit du palais paternel. Jaffar la capture mais, comme il la tient dans ses bras. Abu redevient un jeune garçon et Ahmad recouvre fa vue. Ils se lancent à la poursuite de Jaffar qui emmène la princesse à bord d’un navire, mais une violente tempête sépare les deux amis. Abu trouve une bouteille et l’avant ouverte, il tend la libellé au génie malfaisant qui u était enfermé, le tout-puissant Djinni. Ayant pu triompher du génie par la ruse, Abu lui demande de retrouver Ahmad. Pour cela, il dérobe l’Œil Magique, puis avec le Tapis volant du Roi Enchanteur il arrive à temps à Baadad pour délivrer son ami et tuer Jaffar. REALISATION. — Trois metteurs en scène ont collaboré à la. réalisation de ce filin, l’un des plus importants du cinéma anglais à ce jour. Les trucages en couleurs sont tout à fait remarquables : cheval xmlant, Sabu et le Génie gigantesque, le vol audessus des montagnes, le combat avec l’araignée géante, vraiment impressionnante, le tapis volant. Beaux décors. Rythme un peu lent. Les couleurs sont souvent utilisées avec goût. INTERPRETATION. — Le regretté Conrad Veidt est le sinistre Jaffar, Sabu (de Elephc/nt Boy et Alerte aux Indes), le jeune et rusé Voleur de La Femme Fatale (A) Comédie gaie (95 min.) FILMS CORONA Origine : Française. Production : Films Metzyer et Woog. Réalisateur : Jean Boyer. Auteurs : Pièce d’André Birabeau. Adaptation : Gérard Cartier. Dialogue : Michel Duran. Musique : Bayos. Prises de vues : Charles Suin. Décors : Lucien Aguettand. Son : Le Beau et Habans. Montage : Yvonne Martin. Interprètes : PIERRE BRASSEUR, GARY SYLYIA, JACQUELINE GAU THIER, Lcuvinny, Robert Arnoux, Jean Hébey, Freignac. Première Représentation (Paris): 12 avril 1946, « Lord-Byron » et « Caméo ». EXPLOITATION. Agréable comédie gaie à rebondissements évidemment assez conventionnels et prévisibles, mais dont l’interprétation de Pierre Brasseur et Jacqueline Gauthier notamment, fait un spectacle divertissant. Quelques scènes feront rire le grand public et assureront (un bon succès d’exploitation. SCENARIO. — Jean Pleyard (Pierre Brasseur), jeune compositeur en villégiature sur la Côte d’Azvr. est l’amant de sa voisine de chambre à l’hôtel. Mme Fanny Leblond (Jacqueline Gauthier). M. Leblond (Louvigny), arrivant inopinément, voit sa femme sortir de la chambre de Jean. Celle-ci lui raconte alors qu’elle s’es' portée au secours de son voisin qui a temté de se tuer par amour. Pour rendre vraisemblable cette version. Jean fait une déclaration enflammée à la première femme qu’il rencontre dans le hall de l’hôtel, Claire Coussol (Gaby Sylvia), petite provinciale insignifiante, puis se tire une balle de reuolve r, en avant bien soir, toutefois, de ne se blesser que légèrement. Claire se laisse prendre an jeu. Elle surveille Jean avec un soin jaloux, croyant qu’il attentera à nouveau à ses jours, mais Fanny lui révèle la vérité. Terriblement vexée, Claire dis parait. Elle revient quelques jours plus tard, complètement transformée en parisienne très élégante et commet des excentricités folles, comme mettre un de ses baisers aux enchère au cours d’une vente de charité. Jean, maintenant très amoureux de Claire, rentre ci Paris pour l'oublier, mais elle prend le même train et, au cours du voyage tes deux jeunes cens tombent dans les bras l’un de l’autre. REALISATION. — Sans grande originalité. Décors luxueux, mais assez reu nombreux. Des extérieurs a”0 l'on aimerait voir davantage, afin d’aérer, si l’on peut dire, ce film réalisé en vase clos ou sur une scène de théâtre. INTERPRETATION. Pierre Brasseur est toujours lui-même, excellent souvent, parfois inintelligible. Jacqueline Gauthier est fort jolie et très à son aise. Gaby Sylvia est plutôt excentrique que vraiment élégante, mais e'ie joue avec conviction. Louvigny, Robert Arnoux sont, à leur habitude, excellents. Bagdad. June Duprez est belle, Miles Molleson amusant et John Justin d’une beauté sculpturale. Rex Ingram (de Green Postures ), est remarquable dans le rôle du « Génie ». ACTUALITES FRANÇAISES 1 6 (333 m.). — Moukden : enje rivalités chinoises. Trieste : enje compétition italo-yougoslave. Jap fin des sous-marins nippons. Pa clôture du Congrès de la C.G.T. : en U. S. A. Paris : premiers h jours, toilettes de printemps. M: ce : la remise en état du Musée tenberg. Vienne : les Français or sent les travaux de reconstruction, lin : reprise du marché noir. Viei un nouveau sport, le cyclo-bail. S Cloud : courses automobiles. Ni match de boxe Cerdan-Joë Brun, ris : le match de boxe Dauth Van Dam. ECLAIR-JOURNAL N° 16. général de Lattre de Tassigny j contact avec la nouvelle garniso Paris La marine américaine dt des sous-marins japonais. Ciirn d’avions en Amérique. « Le J ou l’Armée » aux Etats-Unis. A Moul les civils japonais vendent leur nier bric-à-brac. « L’Ordre di Danse » se constitue à Paris. Les didats au Prix de Rome entren loge. Exposition d’azalées à Au A Otan, cargaison de vin embai à destination de la France. Spot Traversée de Paris à l’aviron, sportives au Vél’ d’Hiv’. Matcl boxe Dauthuillle-Van Dam. Ce met Joë Brun K. O. PATHE-JOURNAL N» 16 (332 — Fête des lanciers à Champ: Départ de 200 enfants pour Lon M. Michelet à Clermont-Ferrand, tralie : rapatriement de Chinois sobo : destruction de sou-s -m; japonais. Floride : exploitation f tière. Indochine : exploitation caoutchouc. Dessin de Jean P Sports ; Culture physique au d’Hiv’. Match de boxe Dauthuillc Dam. Roosevelt, citoyen du mond FOX-MOVIETONE N» 1 5 (321 — Le voyage de M. Michelet. Le ohé noir à Berlin. L’industrie çaise de l’aluminium. Moukden trée des Chinois. Annam : paire française. La Baie d’Along. Cu française. Londres : la Princesse sabeth. Paris : Dulf Cooper et fants français. Arizona : destru d’avions. Los Angelès : petits cf Violentes manifestations à Tr La fin de la flotte sous-marine poime. Victoire belge à Paris. Lai Dauthuille bat Van Dam. GAUMONT-ACTUALITES N° — A Paris, match Dauthuille Dam. A Nice, match Joë Brun-Ce, Londres : exhibition de nageurs landais. Chez les artistes de Ponl Dames. Première des Démons l'Aube. Moscou : arrivée du Mil des Affaires Etrangères d’Iran. \ den : entrée des troupes chin dans la ville. Hanoï : meetini Vieth-Nam. Tokio : les Amérij détruisent les sous-marins japc Les élections en Grèce. Trieste : nifestations politiques.’ Paris : paration du Palais du Luxeml pour la Conférence de la Paix Sénégal : Dakar, récolte des ar des. La contrebande à la froi belge. Rafle de police à Paris. EXPLOITANTS... CâezAuJïtêA — . PROJECTEUR SONORE MONOBLOC ET TOUT LE MATÉRIEL 0E CABINE POUR FORMAT STANDARD •«m** SOUS-TITRES EN TOUTES LANGUES SUR POSITIFS BLANCS ET NOIRS, LAVANDES ET SUR FILMS EN COULEURS DE TOUS PROCEDES T 1 T R A F 1 L M 26, rue Marbeuf, PARIS (8«) Téléphone ELYsées 00-18 SOUS-TITRAGE SUR COPIES NEUVES ET USAGEES fULJ P.A. P