La Cinématographie Française (1946)

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Les deux belles productions de Praesens-Films réalisées par Léopold Lintberg viennent de porter dans le monde entier Le renom du Cinéma suisse. Au gauche, une scène poignante de Dcnniène Chance, 'l’émouvant drame des réfugiés. A droite, un charmant tableau de fraîcheur et de jeunesse de Marie-Louise, l’histoire d’une petite fille française évacuée en Suisse. ( Films Dis.Pa.'i SUISSE Grandes possibilités pour le film français Monopole distribuera L’Idiot, La Fille aux lieux Gris, Lunegarde, Le Dernier Jugement . Splendid distribuera Macao et cinq autres films français. DANS LES SALLES Le public hollandais veut « rire ». Un désire les films d’humour et pas des films dramaiques. Le film Hôtel du Nord, qui était un succès avant la guerre, actuellement ne suscite lias t’intérêt du public hollandais. De même, k’s Musiciens du Ciel qui a été présenté à a Noël et la première semaine de cette annee iu « Rialto » à Amsterdam, n’eut pas le succès qu’on attendait. On veut des films à grande action. L’Arc-cn\1i el trouva un très grand succès. Ce film russe tenu dix-huit semaines à Amsterdam, d° même que les films de la Résistance belge. J loldats sans Uniformes a été projeté dans les héâtres du « City Concern » et le film de la tésistance au Danemark, La Terre Rouge, qui l tenu trois semaines au « City Théâtre » à Amsterdam. Ignace a fait deux semaines au Rialto » d’Amsterdam et deux semaines à ’ « Apollo » de La Haye. Barnabe, deux semaines à T « Apollo » de La Haye. ARTISTES FRANÇAIS EN HOLLANDE Une grande apparition d’artistes français a u lieu en Hollande. Les théâtres du « City ioncern » nous ont montré Lucienne Boyer, Ijacques Pills, Rina Kdtty, Lys Gauty, José témo et Charles Trénet. Trénet a eu un sucés formidable, surtout auprès des jeunes filles lui l’applaudirent et l’acclamèrent. A la suite le ce succès de Charles Trénet, « City Con:ern » annonce le film Frédérica avec Trénet t Elvire Popesco. LA PRODUCTION NATIONALE Avant la guerre, on a tourné plusieurs films n Hollande avec les techniciens étrangers Edmond T. Gréville, Schufftan, Ludwig Berger, )tto Heller, Cari Lamac, etc. Actuellement, on tourne des documentaires ivec des collaborateurs nationaux. Meteor Film distribuera des films de courts métrages qui réflètent les situations actuelles : -<a Résistance, la faim dans le terrible hiver il 944.1 945, Walcheren (L’ inondation), Wierinjermeer (L’inondation et le drainage), Arnhem. Une commission culturelle sous la direction le M. Matthieu Vermin, Président de « Nederandsche Bioscoop Bond», et des journalistes et ;xperts avec l’appui du gouvernement néerlanlais, étudient actuellement la possibilité de onder une production nationale. Simon Van Collem. I Genève. — Que la France nous envoie des films de valeur, et elle reprendra vite la première place en Suisse. Un film français moyen arrive à obtenir le même rendement qu’un film étranger, doublé ou sous-titré, de toute grande classe. Telles sont, entre beaucoup d’autres, les remarques que nous avons entendues au cours d’une enquête faite auprès des principaux exploitants de Suisse Romande. L’impression d’ensemble est extrêmement encourageante. Certes, on se rend compte qu’au point de vue du matériel, et pour cent autres causes, la production française a devant elle une tâche énorme, ei est encore handicapée, mais le jour où le goût, le sens de l’harmonie, le génie français pourront être appuyés par des moyens techniques suffisants, elle reprendra sa place, et ses envois à l’étranger constitueront une magnifique propagande. L’oreille du public, chez nous, s’était accoutumée aux films doublés, ses yeux avaient l’habitude des sous-titrages, mais ce public a montré un attrait visible pour les premières bonnes bandes qui nous sont arrivées d’outreJura, sur les sept salles de première vision que nous avons à Genève, cinq passaient des films français ! Notre plus important cinéma, le « Rialto », fait alterner des productions de différentes provenances. Parmi les films américains qui ont connu le gros succès, citons: Casablanca, Arsenic et Vieilles Dentelles, Le Ciel peut attendre. Nous y verrons bientôt Jane Eyre et les adaptations des principaux romans anglo-saxons à succès. D’entre les films français, nous relevons les noms de Histoire de Rire, Promesse à l’Inconnue, Le Roi des Resquilleurs (nouvelle version), L’Ange de la Nuit, Falbalas, A 1’ « Alhamhra », magnifique réussite de Monsieur La Souris, qui a tenu l’écran pendant trois semaines, après un triomphe de sept semaines à Lausanne. Bons résultats aussi de Dernier Atout, Lunegarde, etc. M. Santoux, directeur de cette salle, a l’impression que le public attend de bons films français gais. Ce genre de production n’est, en effet, pas extraordinaire pour le moment ! Un nouveau cinéma s’est ouvert, en novembre dernier : Le « Hollywood », qui est sorti des centres de l’ancien « Capitole », avec un matériel neuf, et une salle rajeunie et modernisée. Il a adopté la formule du spectacle ininterrompu de 14 à 24 heures avec un ou deux grands films. Pour ses débuts, il a passé Les Trois Caballeros de Walt Disney, puis, parmi les films français, La Grande Epreuve et Dernier Métro. M. Gasser, qui préside aux destinées de cette salle, s’estime satisfait des résultats enregistrés. Encore un nouveau cinéma: le « Splendid » qui, sous la gérance de M. Margadant, présente dans un quartier populaire, des reprises de la production d’avant-guerre, en général. Il a rencontré un très bon accueil. Il ne nous a pas été possible de joindre M. Fuchs, Administrateur du « Molard-Cinéma » à Genève et du « Métropole » à Lausanne. Nous pouvons dire cependant que M. Fuchs a su choisir pour ses deux salles les meilleurs ouvrages français récents. Il nous suffira de dire l’éblouissante carrière de Vautrin et celle de Goupi-Mains rouges. M. Chasalle, directeur de 1’ « A.B.C.» varie ses spectacles. A part, les représentations du soir, il a lancé « les 5 à 7 de l’A.B.C. », qui attirent une clientèle choisie, et au cours desquels sont généralement présentées des reprises à succès, telles que Pggmalion, Fantasia de Walt Disney, Les Dames clu Bois de Boulogne, etc. M. Wiswald, Directeur du « Studio 10 » a des habitués fidèles, auxquels il présente de fort beaux programmes, la plupart du temps de provenance américaine. Quand nous aurons nommé encore le » Cinébref » qui, avec une heure d’actualités, de documentaires et de dessins animés, connaît toujours la même vogue chaque jour de 13 à 24 h (prix d’entrée uniforme : 1 franc... suisse) nous aurons fait le tour des principaux établissements genevois. Pour terminer, répétons que la plupart des exploitants de notre ville sont satisfaits des résultats acquis, et attendent impatiemment la nouvelle production de France. Si elle est ce que tous espèrent, il y aura de beaux jours, encore, pour le cinéma ! Jacques Poulin.