La Cinématographie Française (1946)

62 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE 1SC ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Eli VII » et « Hollywood ». Il faut toutefois noter que cette forme d’exploitation n’existe principalement que pour les filins en première vision et rarement p»ur les films en seconde ou autres visions. LES 34 SALLES NIÇOISES Il y a à Nice deux salles spécialisées : « Cinéac », présentant des programmes comprenant trois journaux d’actualités, un grand documentaire, un dessin animé en couleurs, avec spectacle permanent de 10 heures du matin à minuit, et 1’ « Edouard-VII », ne jouant ciue des films américains ou anglais en version originale de la plus récente production. Dès ciue les circonstances le permettront, cecce salle donnera les films en même temps que leur première exclusivité à Paris; son spectacle est permanent, de 14 h. 30 à minuit. Huit salles de première vision et d’exclusivité : » Casino », » Escurial », « Excelsior ». » Forum », » Mondial », » Paris-Palace » » Rialto », « Variétés ». Vingt-quatre salles de seconde et autre, visions : 11 A.B.C. », « Caméo », » Capitole ». « Central », « Cinémonde », « Cinétoile ». « Cinévox », « Club », « Colisée », « Eclen », I.a foule devant le « Rialto » de Nice lors de 1’exclusivité de Falbalas. ( Vedis Films.) « Esplanade », » Familial », « Gambetta », « Hollywood », « Magnan », » Malausséna », « Olympia », » Pax », <c Politéama », « Rex », « Star », « Studio-34 », « Vog ». LES PROGRAMMES DU PREMIER TRIMESTRE 1946 Durant les trois derniers mois, les principaux programmes des salles d’exclusivité ou spécialisées ont été les suivants : « Escurial » et « Casino c» : Untel Père et Fils, Le Roi des Resquilleurs 1946, Les Voyager, de Gulliver, L’Impasse, Sortilèges, Madame veut un Bébé, La Fille aux Yeux Gris. La Vie Privée de Henri VIII, Sentinelle du Pacifique (Ces deux derniers au » Casino » seulement), L’Extravagante Mission, De Maqerl inq à Sarajevo, Christine se Marie, L’Ineffable Mr. Bib’, Espionne à Bord, Sous les Verrous (Ces six derniers à P « Escurial » seulement). 11 Excelsior » et « Rialto » : François Villon, J’ai 17 ans. Falbalas, Alerte aux Indes, Madame et son Flirt, L’Homme en Gris, Seul dans la Nuit, Les Voyages de Gulliver, Les Quatre Plumes Blanches. Suivie et le Fantôme, Missions Secrètes, La Famille Stoddard, La Part de l’Ombre, Le Jugement Dernier. Les .73, Variétés. « Mondial » : Les Partisans, A chaque Aube je meurs. Peloton d’Exécution, Frankenstein, Le Capitan, La Vie Privée du Tribun. « Paris-Palace » : Sur la piste des Moha'wks, Les Caves dit Majestic, A chaque Aube je meurs. Peloton d’Exécution, Le Général est mort à l’aube. Les Conquérants, La Cane aux Rossignols. Femmes Marquées, Destination Tokio, La Vie Privée d’Elisabeth d’Anateterre, Trente et Quarante. Les Gueux au Paradis. Le C.nnitnn. Les Anges aux Figures sales (Ces deux derniers films avec le <' Forum » oui n’a effectué sa réouverture que R 90 février, date de sa déréquisition par l’USRRA). « Variétés ,» : Le Gentleman Boxeur. Service Secret. Le Dictateur (reprise!. Le Gladiateur, Soldats sans Uniformes. T.a Coae aux Rossignols, Je t’attendrai, Marie-la-l[lisère, La Vie Privée d’Elisabeth d’Angleterre, La Grande Bagarre, Les Gueux au Paradis, La Chute du Tyran. Solita de Cordoue, Le Couple Idéal. Je t’attendrai. « Ed ouerd-VII » (en version originale) : Baffles, Une Petite Ville sans Histoire, Remember the Day, Blind Alley, Le Meurtre de John Carter, L’Inconnue du Palace, Les 7 Amou L’ « Escurial » de Nice : la salie, vue de la scène. reuses, Les Hauts de Hurlevent , Un Scandale Mondain, Péniche d’ Amour, La Pauvre Millionnaire, L’Agent Double, Quand le Jour viendra. Le Duc de West Point. LE <v CINÉ-CLUB » DE NICE Enfin, il ne faut pas oublier le grand effort de propagande pour le cinéma que, sans se lasser, fournit la Section de Nice du Club Français du Cinéma, dont les séances hebdomadaires attirent un public chaque fois plus nombreux, créant des adeptes nouveaux capables de donner ici au septième Art une impulsion nouvelle NICE, VILLE DE CINÉMA Fort heureusement pour l’exploitation niçoise, les divers bombardements aériens que subit la ville, bien que causant d’importants ravages, ne touchèrent aucune salle de spectacle. Toutefois les « occupants » détruisirent complètement le « Casino » de la Jetée-Promenade, construit sur pilotis sur la mer et situé Promenade des Anglais; ce superbe casino possédait une salle de cinéma qui fonctionnait régulièrement au temps des films muets. Afin de ne permettre que la construction de cinémas offrant toutes les garanties de sécurité aux spectateurs, la Municipalité de Ni-.v ,'i pris, il y a déjà quelques années, divers airêtês édictant des mesures fort sévères, entre autres, toute nouvelle salle doit avoir des sorties sur trois rues ou passages différents, pas d’escaliers dépassant un certain nombre de marches. Le résultat est que depuis 1940, deux salles seulement ont été ouvertes : les » Variétés » et le « Vog ». Line autre salle, bien que déjà construite a été transformée en entrepôt. Le « Casino de Paris » qui, au temps du muet et au début du parlant, fut sous la direction du regretté Jean Pérès, l’une des premières salles d’exclusivité de Nice, est toujours fermé et rien ne permet de supposer que cet établissement soit rendu à l’exploitation dans un avenir prochain, étant maintenant occupé par l’USRRA qui l’a transformée en garage de bicyclettes pour les G.I. en permission à Nice. La corporation cinématographique par l’élection de l’ancien Président du Svndicat des Directeurs de Spectacles des Alpes-Maritimes M. Jean Astric. à la Présidence du Tribunal de Commerce de Nice, prouve l’importance qu’elle occupe dans cette cité, qui fut autrefois la capitale du Cinéma en France et se doit de tout faire pour conserver ce titre. Son Maire actuel, le jeune et actif M. Jacques Cotta, s’emploie dans toute la mesure de ses movens à ce but, malgré les difficultés de toutes natures nui se présentent à notre époque. Lin des résultats les plus éloquents de ses efforts fut le succès remporté par les fêtes carnavalesques qui, malgré les difficultés de transport et de change attirèrent à Nice une foule de Français et d’étrangers : Anglais, Belges, Suédois, Américains, ce qui laisse présumer un prochain retour à des saisons d’hiver et d’été aussi belles que celles d’avant-gnerre. P.-A, Buisine. SUR LA COTE DE CANNES A NICE Cannes, la ville la plus importante du déj teinent après Nice, possède également un n< bre important de salles qui sont équipées a les appareils les plus modernes et ont été ré vées au cours de ces dernières années. Ce si par ordre alphabétique : Le •« Club », a Lido », le » Majestic », 1’ « Olympia », « Rex », le » Riviera », le « Star », le « Vo> Les salles de première vision sont le <■ Maj tic », 1’ « Olympia », le » Star » et, parfi le « Club ». Les principaux films présentés par le « Staij que dirige M. Cari, ont été au cours de ces dniers mois : Destination Tokio, La Cage < a Rossignols, Les Gueux au Paradis, Les Ca » du Majestic, Sur la Piste des Mohawks, ,j Conquérants, Trente et Quarante, Le Capit I Peloton d’Exécution, Les Anges aux Figui sales, Je t’attendrai. Grasse, la capitale des parfums, dispose ?! ! quatre salles qui sont : le » Casino ». le « ]| . milial », T « Olympia », le » Rex » (ex-MuJ ci pal). ' , ,] Vence, avec T « Alhambra », que dir : M. Maillet, dispose d’une salle des plus u fluettes en attendant que le « Casino ». en cou de transformations, puisse sous peu avec | ; même direction ouvrir ses portes. Les derniil films présentés sont : Chantage, Prisonnil du Passé, Le Bossu, Madame et son Cow-Bi, Le Dictateur, Les Gueux au Paradis (les ex • rieurs de ce dernier film furent tournés a :| environs immédiats dans le courant de l’il dernier). M. Maillet possède également u] salle à la Colle-sur-Loup qui présente les mênj programmes qu’à Vence, » Le Modem ». A Antibes, nous trouvons quatre fort bel ; salles qui sont : » Antipolis », « Casino , « Palmarium », » Rex ». A Juan-les-Pins, le » Ritz », et un cinéi d’été fonctionnant en plein air. A Golfe-Juan, il existait deux salles: l’u d’elle ayant été désaffectée, il ne subsiste q le tout coquet cinéma «La Cigale»; à Vallaui T « Eden » et le « Cinémonde ». A La Ri>ci le faubourg industriel de Cannes, la salle d « Variétés » échappa de fort peu à la destrij tion lors du violent bombardement de cel localité; il en fut de même pour le « Casino de Sair» t-Laurent-du-Var. Cagnes-sur-Mer, le pays des peintres, q reste tout imprégné des souvenirs de Reno ne possède que le « Casino-Cinéma » e* C-r de-Cagnes, charmant port de pêche, le «Rialtc DE NICE A MENTON Autour du merveilleux golfe de Villefrancli se trouvent quatre salles dont deux à Vill franche-sur-Mer, une à Saint-Jean-Cap-Fe rat, et une autre à Beaulieu. Monaco et Monte-Carl< CINQ SALLES EN ACTIVITÉ Quittons la France pour pénétrer dans ce* J enclave de rêve qu’est la Principauté de Mnaco, au merveilleux climat et, ce qui n’e pas à dédaigner à l’époque actuelle, au copieul ravitaillement grâce à la suppression presqi' complète du contrôle économique. J’ai fail oublier les devoirs de mon enquête pour n contenter de dévorer force excellentes pâtiss' I ries ou admirer les étalages de fruits et autri i objets de toute nature dont nous sommes pr vés à Nice. Un instant, je me suis cru à G' nève où, il y a quelques mois, j’éprouvai ! même surprise. Il existe trois salles à Monte-Carlo ‘ Moreco qui, par miracle, furent encadrées pi les bombardements aériens et, alors que le immeubles d’alentour étaient rasés, ne sub rent que des dégâts insignifiants. Avec deux programmes par semaine, 1 « Prince » et le « Roval » sont les deux salle de Monaco, tandis nue le « Cinéma des Peau> Arts » est le seul de Mo-te-Carlo: bien ou’équ pé en « sonore », T « Opéra de Monte-Carlo