La Cinématographie Française (1946)

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67 ▼TTTTXXIXTXXIXIXXXrXXrS CiNÉf STRASBOURG 15 Salles en activité 66 Films pendant le Ier trimestre îRAPHIE ISC +♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 7(50 places (Dir. M. .lost); », 6055 places (Dir. M. Gutb Strasbourg. — Pour cette fin de trimestre, aisons un petit tour d’horizon sur l’activité inématographique de la région strasbourgeoise. En général, les salles strasbourgeoises peuient se vanter d’avoir eu de la chance pendant a grande tourmente, car sur les quinze établisements de la ville et de la banlieue, un seul été endommagé par les terribles bombard< nents aussi stupides qu’inutiles de la capiale d’Alsace. C’est le » Palace » (propriétaire ,1. Guthmann), dont la résurrection ne saura ■arder. ... Pour tous les autres, leur activité a repris le plus belle et ils se réjouissent d’une afluence grandissante de jour en jour. Pour lès salles de première catégorie ce sont • Le « Cinéma des Arcades », 750 places (Du tlM. Jean et Widstraete) ; _ ., Le » Broglic », 1.100 places (Dir. M. Guth Le «' Capitole », 1.000 places (Dir, M. Guthjnann) ; Le a Cinéae », U a Eldorado manu) ; . L’ « Olvmpia », 450 places (Dir. MM. Jean et Widstraete) ; L’ » UT », 700 places (Dir. M. Burger) ; La « Scala », 570 places (Dir. M. Burger), pette dernière de construction assez récente au faubourg de Neudorf. Viennent ensuite les salles populaires de la ville et les faubourgs de seconde catégorie : le » Kleber », le « Réunion des Arts », le « Polygone » (Neudorf), le « Central » (Cronenbourg), le » Rex » (Koenigshoffen). le <« Tivoli » '(Neudorf), la « Salle Blanche » (Schiltigheim), le a Parisien » et le » Lion d’Or » à Bischhcini, ces trois dernières salles faisant partie du circuit de M. Burger. Plus tard, viendra’ s’ajouter une belle salle en plein centre de la ville dans la rue des Francs-Bourgeois, qui, avant 1939, aurait dû devenir le » Vox ». L’édifice brut est terminé depuis cette époque, mais les aménagements intérieurs sont restés en suspens. Passons maintenant aux spectacles offerts au public strasbourgeois au cours de ce premier trimestre 1946 : 30 films français et 36 films d’origine étrangère ont passé sur les écrans pendant la période du 1er janvier au 20 mars, non compris les films documentaires et d’actualités présentés par la petite salle d’actualités « Cinébref ». Parmi les productions françaises, oui ont remporté le plus grand succès, nous relevons : ARCADES : Le Nouveau Roi des Resquilleurs, Vile, d’ Amour. Ignace, La Route du Ragne, lin tel Père et Fils et La Route Impériale, CAPITOLE : L’FJernel Retour (2 semaines), i Falbalas et La Duchesse de Langeais. BROGL1E : Fièvres avec Tino Rossi, Cartacalha et L’ Aventure est au coin de In rue. U.T. : Peloton d’Exécution, Le Mensonge de Nina Petrowna. Trois de Saint-Cgr. Pené Le Moko, Rappel Immédiat. Werther. Le Dernier Tournant et Les Dégourdis de la 11e. GINEAC : Le Mystère Saint Val. Florence est Folle, L’Amant de Bornéo, L’Inévitable M. Dubois et Les Anges du Péché. OLYMPIA : Tire au Flanc, Les Rois du Sporl et Le Carrefour des Enfants Perdus. . En ce qui concerne les productions d’origine étrangère, citons : ARCADES : Marie Walewska, Rose-Marie et Tarzan s’évade. CAPITOLE : D’abord une reprise fort appréciée de Rlanche-Neiqe; ensuite La Vie Privée d’Elisabeth d'Analeterre, qui a connu un succès des ni ns marnuants, BROGLIE : Les Conquérants ont remporté un succès analogue à celui de la Vie Privée d’Elisabeth, le héros principal d°s deux films. Errol Flvnn, dans un rôle pourtant b'en différent, étant très en faveur auprès du public strasbourgeois. U.T. : Caïn et Mabel, Te Charme de la Bohême et La Grande Parade de Wpif Dlcnen... CINEAC : Le plus grand succès fut Tu seras mon Mari, qui a battu les records de recettes et ceci pendant la période des coupures de courant. Au sujet de l’unique salle d’actualités de Strasbourg, le « Cinébref » (Dir. M. Bernheim), signalons que cedui-ci a présenté quelques documentaires d’un réel intérêt: La Vraie Gloire, Tarama (ces deux derniers films en couleurs), La Bataille de Russie. P. Schock. La « Scala de Strasbourg-Neudorf, l’une des plus belles salles du Bas-Rhin (650 places, Propriétaire-Directeur : M. Burger). NI A Kl Y *"es recettes remontent I N r\ l N v-* i régulièrement depuis Janvier Nancy. — Après la période exceptionnellement défavorable des mois de novembre et de décembre 1945 où, comme nous l’avons dit. les fêtes ne rencontrèrent même pas l’habituelle recrudescence d’affluence, l’exploitation de notre région, un peu découragée, a repris heureusement dès janvier, mois habituellement creux. Cette amélioration, survenue depuis le commencement de Tannée, s’est maintenue jusqu’à présent : néanmoins elle n’a pas été assez forte pour permettre aux recettes de monter jusqu’au plafond recherché par les directeurs. Ceux-ci du reste ne s’enthousiasment pas outre mesure de la situation actuelle Examinons quels résultats ont apporté les dix premières semaines du trimestre du début de 1946. A l’Eden, c’est La Vie Privée d’ Elisabeth d’Angleterre qui arrive en tête avec une recette de 588.000 frs pour la première semaine; une reprise des Hauts de Hurlevent. a atteint 330 000 frs, ce qui représente un très beau rendement; Les Gaietés de l’Escadron, se placent à la suite, ayant réalisé 304.000 frs pour sa reprise. Les deux semaines réunies de La Part de l’Ombre n’ont pas enregistré le chiffre obtenu avec la première semaine seulement de La Vie Privée d’Elisabeth d’Angleterre. A l’Emoire, Marie-Louise n’a vraiment démarré qu’après les deux premières journées de son exclusivité, ce qui ne Ta pas empêché de battre le record — en chiffres — de cet établissement Gaumont, depuis sa réouverture. Avec le tarif supplémentaire « attraction », de 10 frs par place, l’émouvant film de la DisPa réalisa en huit jours, environ 600.000 frs. A chaque séance, M. Cahunbacher, le très svmpatbique représentant de cette société présentait sur scène Josiane Hegg, la jeune vedette du film, qui accompagne cette production suisse, dans sa tournée a travers la France. La veille du lancement de Marie-Louise, une présentation corporative très remarquée réunissait u.n grand nombre dAexnloitantW. On notait parmi l’assistance la présence de M. Danmur, directeur de location de la D's.Pa. de MAI Didelot et Sandnucourt, représentant la même firme, le premier pour notre région et le second pour l’Alsace. La même société donnera début mai à T « Empire » Dernière Chance. A la suite de la recette de Marie-Louise a T II Emnïre », il faut citer celles de Soldais sans Uniformes (430 000 frs) et de la I cuve Joueuse '389 000 frs) Le film tant discuté de Jean Renoir La Règle du Jeu, ne rencontra pas l’animosité presque pré^mP du public et sa recette s’est élevée è 300.000 frs. Le Shéhérazade, cinéma devenu .depuis .novembre dernier salle de première vision, vient de remporter d’excellents succès avec Une Aventure de Buffalo Bill. Les Flibustiers, Colonie Pénitençiaire, puis Justiciers du Ranch, dans leur ordre de rendement. Le « Shéhérazade » ne donne que des premières visions américaines, et ses recettes s’élèvent surtout aux passages de films d’aventure., les comédies comiques n’y rencontrent plus l’engoûment d’autrefois. Le Ciné-Parc, le Vox et le Lobaud poursuivent de façon appréciable leur, activité avec leur clientèle assurée par le quartier de chacun. En résumé l’exploitation nancéienne qui a repris sa marche normale, sans restriction d’électricité, se maintient favorablement, surtout si Ton compte ce qui lui manque pour attirer le grand public de toutes les classes : luxe, programmes nouveaux (nous attendons encore Sortilèges, François Villon, Boule de Suif) ; publicité d’envergure, etc... La plupart de nos cinémas emploie la foimule du permanent, peut-être discutable dans une ville comme la nôtre, où les vagues de spectateurs ne se renouvellent pas toujours avec la régularité voulue. Au Pe.thé, Le Carrefour des Enfants Perdus fit les grands jours de cette salle, puis File d’Amour, Le Chemin de l'Honneur et Félicie Nanteuil se suivent de très près avec leurs excellents succès. Le « Pathé » a donné le 3 avril : Un Ami viendra ce Soir, avec un gala. Au Majestic. c’est Peloton d’Exécution eu tandem avec l’Olympia qui se classe premier; suivi par Les Voyages de Gulliver et les deux époques du Capitan, toujours en tandem avecla seconde salle S.O.G.E.C. 120, Rue de Ici Gare, a également obtenu un résultat très appréciable. M. Pierre Jung, ne nous a pas encore fait parvenir de renseignements sur ces trois établissements : Narcéac, Casino et Camca. Cependant nous crovons savoir que ces salles se sont fort honorablement comportées depuis le début de Tannée. Un effort judicieux est du reste combiné pour obtenir un mouvement de foule régulier. Au Palace : bonne exploitation populaire. = Une mauvaise interprétation de ma part m’a fait écrire dans le numéro du 9 mars 1946 de LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE que le retour de la liberté du prix des places était prochaine, et qu’il fallait se méfiier de voir à nouveau surgir dans un but de concurrence des tarifs minimum. Or, il s’agissait simplement d’un classement des salles, dans le barême de leurs prix d’entrée, visant seiPement le maximum avec une obligation du minimum aCtUe1> ,, , rr ,, M. J, Relier