La Cinématographie Française (1946)

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102 «IXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXX3 CUVE RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+ LES ŒUVRES SOCHLES DU CINËMI Les projets de M. le Bourre délégué général des Associations Sociales de FO. P. ( Albert Préjean 1 Le Commissaire Maigret) dans Les Caves du Majestic, d'après le roman de Georges Simenon. ( Adm . îles DomainesA. G.B.) Quelques propositions des Techniciens de court métrage Le procès-verbal de la réunion de la Commission permanente de l’O.P.C., du 15 février 194(i, contenait l’alinéa suivant : « Fn ce qui concerne les Services Sociaux, il est décidé de nommer immédiatement un Délégué Général aux Questions Sociales : M. le Bourre, chargé en liaison avec les Administrateurs d’étudier l’ensemble des questions sociales intéressant le cinéma, d'en prévoir et préparer l’organisation, de veiller à son exécution lorsqu’elle aura été établie par le Comité Paritaire. M. Le Bourre a depuis fait preuve d’une grande activité. Trait d’union entre les syndicats patronaux et les syndicats des salariés, sa tâche, ainsi qu’il le dit lui-même, est souvent délicate. Il n’est point de commission d’arbitrage qui ne demande sa présence et maintes fois déjà son intervention a été utile. Tout ce qui concerne la protection des techniciens, ouvriers et employés du Cinéma dépend des Questions Sociales, qu’il s’agisse de la Commission paritaire des litiges de l’Exploitation qui règle les différends entre les Directeurs et les employés, ou des émanations de gaz dont souffrent les opérateurs-projectionnistes dans leur cabine. Pour ceux-ci, ;M. Le Bourre contrôle encore les travaux de la Commission et l’élaboration des textes tendant à obtenir le brevet d’opérat r. D’autres part, la vérification des cartes )[-« fessionnelles et leur renouvellement est e tâche accomplie dans son bureau. Les occupations de M. Le Bourre sont n 1tiples. C’est cependant aux Œuvres soci, s qu’il consacre la plus grande partie de n temps, parce que des réformes importai s doivent être faites sur ce plan. Son désir ;t de parvenir à imposer une complète réorgi i J sation sur une nouvelle base. La Commis; n désignée par le C.O.I.C. ne correspond ps, • nous dit-il, à l’organisation syndicale d’aujc ■. . d’hui. La disparition du 7 % afflige M. Le Bous, qui avait conçu le projet de demander sui e pourcentage un droit prioritaire pour les œu’ ij sociales du cinéma. Il n’y faut plus songe; n M. Le Bourre se résout alors à revenir à c e coutume, qu’il estime défavorable pour la e; ,c qu’il défend : La Semaine du Cinéma et a vente des vignettes dans les salles durant s entr’actes. Il faut là s’adresser à la généré é des spectateurs, M. Le Bourre voudrait qu’il it possible d’obtenir, pour les Œuvres soci; s, un budget assez important. Cela éviterait le faire appel au public qui finira par se la r de cet usage. A. To Belle activité de la Section de l’Et Dans le bulletin syndical « Le Travailleur du Film » qui vient de paraître, les techniciens du court métrage exposent dans une très long article quelques suggestions relatives à leur profession. Nous extrayons, en les résumant quelques unes de leurs propositions : PRODUCTION 1° Etablir une distinction très nette entre les films produits sans commandite ou subvention officielle et les films commandés pour servir la propagande. 2° Permettre aux réalisateurs de faire des films où ils pourraient s’exprimer librement sans avoir la contrainte d’organismes commanditaires (ministères, sociétés privées). En outre, production des films commandités par les ministères ou par les organismes dépendant de l’Etat. Etablir un programme annuel de réalisation pour l’ensemble des activités françaises. Création d’un organisme central, placé sous le contrôle des syndicats de producteurs de courts métrages, destiné à contrôler la qualité des scénarii proposés, celle des réalisateurs ainsi que les dépenses engagées. DISTRIBUTION Création d’un organisme unique de distribution, qui centraliserait tous les films de court métrage et assurerait leur distribution. Etablir l’obligation pour tout exploitant ou distributeur projetant un film de long métrage de donner en première partie un film français de court métrage ou bien d’établir pou;' le film français de court métrage un quota à l’écran analogue à celui prévu pour le film de long métrage français. PROPAGANDE Obtenir qu’une salle de Paris consacre toutes ses séances à la projection de films de court métrage suivant une méthode inaugurée par « Arts, Sciences, Voyages ». Obtenir pour les villes de province ne pouvant pas assurer une recette suffisante par un cinéma spécialisé de consacrer un certain nombre de séances des salleis à la projection exclusive de ces films. Faire bénéficier les salles qui accepteraient ces programmes d’un dégrèvement de leurs taxes. Intéresser les Ciné-Clubs à la projection de films de court métrage anciens, classiques ou inédits. Dans l’Est, la Section Régionale des Œuvres Sociales du Cinéma produit un réel effort de fraternité. Dans un de mes précédents articles, j’ai donné la composition de son bureau, dont le but est de suivre l’exemple donné par Paris, avec les meilleurs moyens régionaux. Dans ce même cadre, un Comité Régional des Prisonniers de Guerre et Déportés politiques du Cinéma s’est constitué à Nancy et envisage le recensement de tous les prisonniers de guerre et déportés politiques du cinéma de l’Est, en vue de la répartition des fonds constitués au titre du Pécule des Prisonniers de guerre et Déportés politiques du Cinéma. Le Comité Directeur des Œuvres Sociales du Cinéma de la Région de l’Est, plus apte à toucher rapidement tous les intéressés, a pris l’initiative de se substituer provisoirement à ce Comité Régional, pour la diffusion immédiate de ce nouvel organisme. D’autre part, le (Comité de première urgence des Œuvres Sociales du Cinéma, lti, rue de la Commanderie, à Nancy, téléphone 35-68, se réunit une fois par mois, mais une Commission spéciale se déplace autant de fois que des cas particuliers la demandent. Une fête enfantine a eu lieu le 31 décembre à P « Empire », avec distribution de friandises pour les enfants de nos sept départements. Une Nuit du Cinéma est en élaboration; une commission de propagande se forme à cet effet : elle comprend MM. Rapoport, Piner, Friaise et Joly. On se doute qu’il faut de l’argent pour alimenter la caisse de notre section. Pour cela, de beaux gestes sont déjà à noter. LTn directeur de notre ville, qui a voulu garder l’anonymat, a adressé un chèque de 10.000 francs; un directeur d’une petite salle sinistrée en a fait parvenir un autre de moindre importance, ce qui ne diminue en rien la pensée d’entr’aide. A l’occasion de la première de gala de la réouverture du « Pathé », un programme fut vendu aux bénéfices de la même caisse et rapporta une somme de 17.717 francs. D’un autre côté, plusieurs employés de salles ont déjà abandonné quelques fractions de leur salaire au profit des nécessiteux; enfin, à Metz, une semaine de bienfaisance, toujours au profit des Œjuvres Sociales du Cinéma, a été organisée et une souscription faite par les directeurs es cinémas de Metz a rapporté une somme le 105.000 francs qui, après accord avec les <rigeants parisiens, a été versée à la Sectior le l’Est, dont dépendent les sections de la o*. selle. Il est pourtant regrettable que les s; es sinistrées ne soient pas mieux aidées dans n' reconstruction et leur nouveau départ, ; xquels elles ont bien droit, puisque de t te façon, lorsqu’elles démarreront, elles au ht bel et bien perdu plus d’une année d’act: té dans une période que l’on ne rencontrera us de sitôt. Pour ne citer que Nancy, une p te salle indépendante, P « Ambigu », parti ement détruite le jour même de la libératioiie la ville, demeure dans un oubli regrettable )e tels cas représentent la grande maladie le l’exploitation actuelle; car les directeurs ns travail ne vivent pas de Pair du temps. , I Du reste, les membres du Comité des ndicats des Directeurs de l’Est, réunis le 28 ovembre dernier, se sont trouvés très émus ar l’exposé de M. Lautescher, Directeur du china » Excelsior » de Saint-Dié, sur la situaon des exploitants sinistrés qui ne semble as avoir sensiblement évolué depuis la Libéra in. Le Comité a émis le vœu que des démaraes soient entreprises par la Fédération, à ;de fin d’obtenir rapidement la reconstruction es salles détruites par la guerre. Espérons ue le résultat ne se fera pas attendre. M.-J. Iiell = Gaumont-British Instructional annoncU " réalisation d’un film retraçant l'histoire de l’atome, auquel collaboreront les plus gr rfs physiciens britanniques. = I.’ Association des Producteurs de films |îéj fauniques se trouve devant un problème i facile concernant leur participation au Fes’idï de Cannes organisé par le Gouvernement ,‘nçais et qui aura lieu en septembre proc h >• D’abord, ils aimeraient savoir pourquoi, su wl te règlement du festival, la participation ritannique est réduite à deux films seulemei an lieu de six ou huit films qui aurait été un mbre plus juste. Ensuite, qui choisira ces films ?