La Cinématographie Française (1946)

CINEMATOGRAPHIE française >,.A ... WWW VfWW' W 1154 du 27 avril 1 946 publié sous la direction technique de A. -P. RICHARD Abonnement spécial aux douze numéros annuels de TECHNIQUE ET MATERIEL France et Colonies : 75 fr. Etranger (Union Postale) : 1 1 0 fr. Autres Pays : 1 50 fr. TiCHNIQUi ET MATERIEL OBSERVATIONS PRATIQUES SUR LA TÉLÉVISION par A.-P. RICHARD II. LES TUBES RESTITUTEURS OU DE RÉCEPTION Rappelons que dans ces tubes, ou oscillo’aphes cathodiques,, un faisefcau d’élections odulé, synchroniquement avec le tuhe analyur, balaie un écran de matière fluorescente. La tache lumineuse (ou spot ) produite par rencontre du pinceau d’électrons et de écran restitue sur celui-ci à la cadence de > images à la seconde l’image de l’objet inialement télévisé. Le réglage est d’une grande souplesse. Le tube Kinéscope comporte (schéma 16) : 1° Un canon électronique à électrode moulatrice à variation d’intensité du faisceau Dans le numéro 1145, du 23 février 1946, nous avons donné la première partie de„ Observations Pratiques sur la Télévision. Elles comportaient, avec un, rapide Historique et une Situation Actuelle de la Télévision en Amérique et en France, des études succinctes sur V Optique électronique et le Télécinéma, des observations détaillées sur les Tubes Analyseurs (iconoscopes), qui saisissent l'image animée et la lancent dans l’espace. Nous donnons aujourd’hui les observations concernant les Tubes Restituteurs (oscillographes) qui reçoivent l’image animée et la reproduisent sur un écran. Nous v joignons des informations techniques diverses concernant la projection sur écrans de cinéma et la qualité des images. Nos lecteurs ont ainsi, en ces deux numéros de Technique et Matériel une vue d’ensemble de la Télévision à la date 1946. Nous remercions ici encore M. Barthélemy et la Compagnie des Compteurs de Montrouge, M. Mallein, Directeur Technique de la Télévision Française, M. Gérin, de l’I.D.H.E.C., ainsi que nos informateurs américains et anglais, qui nous ont dorné la documentation que nous présentons aujourd’hui. A -P R Cette manière est caractérisée par son rendement en bougies par watt, par le phénomène de persistance après l’action du faisceau cathodique c’est-à-dire le temps d’extinction de la matière de l’écran, et par sa résistance à la destruction due à Réchauffement provoqué par le bombardement électronique. Quant à l’écran il es?i de forme, spéciale pour résister à la pression de l’atmosphère de l’ampoule. La couleur de l’écran dépend essentiellement de la matière, pure ou mélangée à d’autres corps, ainsi : tung/tate de Ca e zéro au milliampère. Concentration électroatique ou magnétique comme dans les tubes îalyseurs. 2“ Un système de déviation explorant l’écran foroscent, en synchronisme avec l’explorabn du tube d’analyse. Déviation électrostique ou magnétique. 3° Un dépôt conducteur graphite sur les »rois de l’ampoule au potentiel haute tension, recueille les électrons secondaires, émis par l’écran. 4° Un écran fluorescent, constitué, par exemple, par un orthosilicate de zinc. Le tube du schéma l(i a été construit à la Cie des Compteurs. Son système de déviation est exclusivement magnétique. ÉCRAN FLUORESCENT Cet écran est constitué par une matière susceptible d’émettre de la lumière lorsqu’elle est frappée par un faisceau d’électrons. Orthosi I ica te de Zn facti i/a Teur Mr ) Zn S activé A g + CdS 4000 4500 5000 SSOO 6000 6SOO /O 00 Schéma 17. La willemite naturelle ou l’orthosilicate de zinc donnent une lumière jaune vert ; Le sulfure de zinc et le tungstate de calcium sont bleus; Le sulfure de zinc et le cadmium activés par des métaux à l’état colloïdal donnent une luminescence blanche. Grossomodo, on peut dire que l’intensité l\i I