La Cinématographie Française (1946)

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6 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CliNlFlÆfTOR/IPHIF frMÜ&ise ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦< S Y N D I C A T S COMMUNICATION AUX CADRES E' AGENTS de MAITRISE de la DISTRIBUTION VIVE ACTIVITÉ DU CENTRE FÉDÉRAL DU SPECTACLE DE LA RÉGION DE L’EST Cours hebdomadaires de projectionnistes à Nancy Nancy. — C’est notre ville qui a été désignée comme Centre Fédéral du Spectacle Cinématographique pour les huit départements de l’Est : en Meurthe-et-Moselle, Bas et Haut-Rhin, Vosges, Meuse, Haute-Marne et Territoire de Belfort. C’est M. Pinaire, employé au cinéma « Majestic » de Nancy, à qui incombe la charge d’en être le représentant', comme secrétaireadjoint d’industrie. Une toute première Assemblée Fédérale a eu lieu le 23 février à Metz, dans la salle du Conservatoire et une seconde mimars, cette fois au sein du Centre Régional, c’est-à-dire à Nancy. A Metz, également, le Syndicat Ouvrier du Spectacle, vient de former une Section Locale; et c’est à Strasbourg que le même mouvement syndical a tout récemment créé son Bureau Général, toujours pour la région qui nous intéresse ici. A Nancy, ce Syndicat s’est réuni mi-février en séance plénière. Le premier bureau étant arrivé à la fin de son mandat, un deuxième a été constitué qui, en fait, est à peine différent du premier. Secrétaire Général: M. Joly; Secrétaire adjoint : M. Pinaire. Trésorier et Trésorier adjoint : MM. Poirel pour le premier poste, et Iresfel, pour le second ; Membres : Mmes Guillemen, Florentin et Leestenberg, enfin M. Chadron. Au cours de cette réunion, la question des Œuvres Sociales a été étudiée, et les tout premiers galons ont été fêtés pour la construction, avec accord des Œuvres Sociales, d’une Commission Médicale» annuelle, ayant pour but de surveiller l’état de santé des employés du Spectacle Cinématographique, avec liberté pour eux de se soustraire à cette Commission, si tel est leur bon plaisir. Il est intéressant de noter de la part du même organisme un effort entièrement bénévole pour l’éducation des futurs projectionnistes. En effet, chaque vendredi, à 10 heures du matin, un cours professionnel d’opérateurs de cabines a lieu avec le concours des spécialistes, tels que MM. Joly, en tant qu’organisateur-instructeur, Berson, pour l’électricité élémentaire; Gombaut, pour la force motrice; Wurtz, pour l’amplification; Berson, pour le téléphone; Chadron, pour le travail de cabine, et le Commandant des Pompiers, qui offre son concours pour la sécurité. On devine combien ces cours gratuits offraient d’intérêt. Malheureusement les élèves ne prêtent pas assez d’attention à ce mouvement. Les futurs opérateurs doivent s’attendre d’un jour à l’autre à l’obligation d’un brevet prouvant leurs capacités d’hommes de cabine. Si à la place « nos jeunes » veulent recevoir un « bonnet d’âne », cela les regarde. En attendant, après une visite matinale faite aux cours en question, je me suis fait un plaisir de constater l’intelligence avec laquelle les « leçons » étaient données. Ce jour-là, sous la direction de M. Joly, les instructeurs étaient MM. Wurtz, chef de cabine de 1’ « Olympia » et Bresson. .Je tiens à nomlmer les élèves qui y étaient présents et dont la ponctualité est à retenir : MM. Laurent (Eden), Lamy (Nancéac), Galio (Olympia), Gérard (Caméa), Robert, Cuillère, Liébault Œmpire), Nef (Eden). Coussin (Olympia), Sizsiz, Collin, Bertrand (Palace) et Dreistadt (Empire). M. J. Relier. Nous recevons du Syndicat des Cadres de la Cinématographie le le. rie suivant : Le Syndicat des Cadres de la Cinématographie a le plaisir de vous annoncer la parution au Journal Officiel du 2 avril 194G d’une décision portant classification des emplois des agents de maîtrise et des cadres de la distribution cinématographique. Tous ceux qui oijt suivi notre action savent la part que notre Syndicat a prise dans la discussion des coefficients obtenus. Le texte de la décision ci-dessus mentionnée ayant déjà paru dans la presse corporative, nous nous bornerons à vous faire liait des remarques suivantes : 1° Toutes les définitions d’emploi retenues par le Ministère du Travail sont celles de notre convention qollective telle qu’elle a été signée le 31 juillet 1945. Trois modifications seu'ement ont été apportées à ces définitions en ce qui concerne les emplois de souschef de comptabilité, de chef comptable et de chef de comptabilité générale. Ces modifications ont été apportées à la demande de nos camarades de la C.F.T^C. ; 2° Notre délégation n’avait pas prévu le classement de la chef vérificatrice parmi les agents de maîtrise, l’assemblée générale de notre Syndicat ayant estimé que cet emploi correspondait plutôt à celui de chef d’équipe. Toutefois, nous avons accepté cette classification qui était dans l’intérêt d’une catégorie de travailleurs; 3° Certains coefficients peuvent paraître encore un peu bas, comme celui par exemple du chef des services de vérification et expéditions. Toutefois, ce coefficient n’a été obtenu qu’après une laborieuse discussion avec la délégation patronale, les délégations des autres syndicats ayant, avant nous, accepté un coefficient moins élevé que celui que nous demandions; 4° En ce qui concerne les représentants, les difficultés ont été plus grandes encore. Le 24 janvier dernier, en effet, à l’issue du conflit qui avait pris naissance à Lyon, la délégation du Syndicat National de la Distribution a signé avec les représentants patronaux de la région de Lyon un procès-verbal aux termes duquel elle acceptait, pour le représen tant stagiaire, un salaire de base mensuel de 6.650 francs, ce qui correspond au coefficient 190 et pour le représentant titulaire, un salaire de base mensuel de 9.500 francs, qui correspond à un coefficient de 275. Forte de cet accord, la délégation patronale refusait d’accepter un coefficient supérieur à 330 -t notre délégation a dû discuter pendant deux jours pour obtenir le coefficient publié au Journal Officiel. Vous voudrez bien noter d’ailleurs que le coefficient de base prévu, tant pour les représentants de province que pour ceux de Paris-ville et de Parisbanlieue, a pu être notablement amélioré par le jeu du salaire moyen applicable dans les entreprises employant au moins deux représentants. 5° Pour les directeurs d’agence, nous nous sommes heurtés aux mêmes difficultés, toujours en raison de l’accord de Lyon, qui prévoyait un salaire mensuel de base de 14.250 francs, correspondant à un coefficient de l’ordre de 420. Là encore et grâce à nos efforts, nous avons pu obtenir un coefficient nettement supérieur; 6° Le coefficient qui nous était proposé pour le Chef du Contentieux étant tout à fait insuffisant, en raison des demandes formulées à l’origine par les représentants de la C.G.T., nous avons demandé à ce que l’emploi de c/hef de contentieux ne figure pas dans les emplois de la Distribution et soit as similé aux emplois prévus par l’arrêté du 31 janvier dernier. Nous n’avons conservé que l’emp’oi d’agent du contentieux pour lequel nous avons obtenu un coefficient de 370, alors que la délégation de la C.G.T. n’avait demandé que 320. 7° De même, le coefficient proposé pour les pro grammateurs nous ayant paru notoirement insuffisant, nous avons demandé et obtenu qu’au-dessus du programmateur figure un chef programmateur. dont les connaissances et les responsabilités so plus grandes et qui bénéficie par cela même d’i coefficient supérieur; 8° Pour nos camarades dont les emplois cheva chent à la fois sur la distribution, la production l’exploitation et qui, par conséquent, doivent êt classés dans les Services généraux, nous demande à la délégation patronale d’envisager leur cîas: fication conformément aux dipositions de l’arrt du 31 jarivie<r 1946; 9° A chaque emploi doit correspondre le salai minimum de base prévu à la décision du 1er avi et un salaire moyen. Ce salaire moyen est calcu sur le coefficient de base augmenté de 15 %, en a plication de la circulaire n° 109, du 19 décemb 1945, de M. le Ministre du Travail. Cette circulai n’a pas une force obligatoire; toutefois, la délé; tion patronale nous a promis, lors de la discussh en commission ministérielle de la classification d emplois et de leurs coefficients, d’inviter les adh re.nts de la Fédération des Distributeurs à l’a p’iquer dans la plus large mesure; 10° Les salaires résultant des nouveaux barèm sont applicables rétroactivement à dater du 15 ma 1945. Nos camarades auront, dans la plupart d cas, à toucher des rappels de salaires plus ou mois importants. En vue de ménager la trésorerie des entreprise la délégation patronale nous a demandé que le i glement de ces rappels de salaires soit échelon sur plusieurs mois. Nous pensons qu’un accoi interviendra bientôt pour régler les délais et 1 modalités d’application de ce règlement. 11° No-us vous signalons, efin, que malgré séance id’arbitrage qui a eu lieu le 1er avril, soi la présidence de M. Le Quère, dont le rôle était i donner une rédaction définitive à la décision q devait paraître le lendemain, la délégation de sal riés présente ne s’est pas rendu compte que la dé nition et le coefficient prévus pour le programm teur étaient en opposition avec ceux parus dans l’a rêté du 28 juillet 1945, publié au Journal Offici le 2 août, ce qui est une source de litiges. Elle ne s’est pas aperçu non plus, par manq’ de pratique peut-être, d’une erreur concernant définition du directeur d’agence. Pour terminer et pour couper court à de fav bruits que font courir certains syndicalistes po fessionnels, qui ont beaucoup à apprendre sur législation en vigueur, nous précisons à tous m camarades que : 1° Notre Syndicat n’a pas besoin d’une recoi naissance pour exister et avoir toute sa capaci juridique ; 2" La C.G.T. n’a aucun pouvoir pour reconnaît) ou ne pas reconnaître un syndicat; 3° La convention collective des cadres, sigm avec le Syndicat Français des Distributeurs i Films, le 31 juillet 1945, est entrée en vigueur 7 septembre 1945, date de son approbation par 1( assemblées générales des syndicats signataires; el est applicable par les tribunaux depuis le 4 d cembre 1945, date de son dépôt au Conseil £•( Prudhommes de la Seine et le Bureau Paritaire pr vu par cette convention a déjà eu l’occasion de fon tionner pour la p'us grande satisfaction de ne camarades. Syndical des Cadres de la Cinématographie. Le bureau. VICTOR STOLOFF VA REALISER UN FILM IRLANDAIS Londres. — Victor Stoloff qui tourna avan la guerre des, documentaires en Egypte et qu fut l’assistant de William Dieterle pour le filr américain Love Letters, vient d’être engagé pa une société française de production pour réaji ser un film sur la vie des paysans irlandais Le sujet est analogue à celui de Goupi Mains Rouges. Le film sera tourné entièrement e extérieurs dans l’Etat Libre d’Irlande et inter prêté par la compagnie de l’Abbey Theatre d Dublin.