La Cinématographie Française (1946)

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2 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cimmfn&Ri R/IPHIE SE ? yyy yyY vy yy y yYYYYTYYYT 1 1 a» A A AAA i Ai /re^Ai | comme il avait été prévu en 1939 qu’auraient lieu les projections de films ainsi que les séances de travail. Cannes semblait tout désigné pour une manifestation devant attirer en France l’élite du Cinéma mondial, producteurs, artistes, techniiens, distributeurs. 11 ne faut surtout pas perdre de vue les conditions exceptionnelles dans lesquelles se déroulait la Biennale de Venise, où tout était mis en œuvre pour frapper l’imagination du public et où les séances avaient lieu dans un cadre d’un luxe et d’une magnificence inouis. Un pareil accueil, encore meilleur si possible malgré les difficiles circonstances actuelles, doit être réservé à tous ceux qui viendront à Cannes applaudir les importantes productions françaises et étrangères. Dans cette ville, capitale de l’élégance et du goût français, il est certain que tout sera mis en œuvre pour charmer-'«et _tséd u i re tous les participants sans exception. Un ^pai-eil effort, s’il est organisé comme on le doit, sera infai] liblement couronné de . succès et représentera pour la propagande française un atout incomparable. Il constituera un sérieux stimulant pour la reprise du tourisme en France et la diffusion de notre production cinématographique et de notre commerce de luxe à l’étranger. PERNIËRE HEURE Une subvention de 8 millions des Affaires Etrangères et de 3 millions et demi de la Chambre Syndicale de l’Hôtellerie En dernière minute, nous apprenons que le Ministre des Affaires Etrangères a accordé pour l’organisation du Festival de Cannes un crédit de 8 millions de francs et que la Chambre Syndicale de l’Hôtellerie a décidé de consacrer 3.500.000 francs pour en faciliter la réalisation. Il est donc certain aue, non seulement le Festival aura lieu, mais qu’il pourra se dérouler dans des conditions honorables pour le double prestige de la France et de notre Indus trie Cinématographique. P. -A. Buisine. Première mondiale de “ AU PETIT BONHEUR * à Baden-Baden Baden-Baden. — Le dernier film de Danielle Darrieux, Au Petit Bonheur, a été présenté en première mondiale à 1’ « Aurélia » de BadenBaden pendant la semaine du 26 avril au 2 mai. Cette nouvelle réalisation de Marcel L’Herbier a énormément amusé le public français nui lui a fait l’accueil le plus chaleureux. Des gags étincelants, l’interprétation magistrale de Danielle Darrieux, André Luguet, François Périer, Paulette Dubost et un dialogue étincelant contribuant à faire de ce film une des meilleures comédies réalisées en France depuis bien longtemps. Signalons également l’exclu sivité, en même temps que Paris, du film de Henri Decoin, FiUe du Diable, dont le prineinal attrait réside dans la présence, face à face, de deux tnternrètes, tels que Pierre Fresnay et Fernand Ledoux. Soirée franco russe au “Kurhaus” Le 25 avril, en soirée, a eu lieu au «Kurhaus» de Baden-Baden un grand gala cinématographique franco-russe auquel assistaient le général Kœnig, le général russe Davydov et un très grand nombre de hautes personnalités. Après l’audition des deux hymnes nationaux et le passage des « Actualités Françaises » et de deux documentaires français Harmonies: de France, de Louis Cuny et La Loi du Talion, c’est devant une salle comble nue fut présenté le film soviétique Parade des Sports à Moscou, documentaire de long métrage réalisé en Agfacolor. Ce fut une soirée particulièrement réussie dont la projection fut à nouveau renouvelée le lendemain avec le même succès. Gérard Basset , Lucien Coëde1 et Simone Valère dans La Revanche de RogerlaH on te, dont André Cayatte vient ie commencer la réalisation. Prod.-dist. : Gray-Films. ( Photo Gui i Hebillij.) LE TRAVAIL A L’ETRANGM DES TECHNICIENS FRANÇ/i A la suite de l’article paru dans la Ciné tographie Française du samedi 4 mai, soûl titre Une décision des techniciens belges Syndicat des Techniciens de la Production i nématographique nous communique Ayant déjà reçu du Syndicat belge une bidons le même sens, tendant à restreindre travail des techniciens français en Belga notre Syndicat sera appelé à prendre posi dans sa prochaine réunion dû Conseil Synd; et nous avons immédiatement répondu, à| ; une lettre dont nous extrayons le pas: suivant : Toutefois, nous tenons dès maintenan nous rappeler que nous n'avons jamais fai, distinction en France, aussi bien au thé qu’au cinéma, pour les Belges, qui ont toujil été considérés au même titre que les F; cuis. D’ailleurs, ayant travaillé de très n • breuses années en France, MM. Delaire et PI manu ont pu s’en rendre compte. Nous signalons en effet que ce sont MM. i latre et Puttmann qui ont pris l’initiative dl constitution de ce syndicat belge. Le secrétaire : LEFE. DE NOMBREUX FILMS FRANÇAIS ONT É) PRÉSENTÉS AU FESTIVAL DE STRASBOUI qui s’est terminé le Samedi 4 Mai Strasbourg. — Les grandes manifestations du Festival Cinématographique de Strasbourg se sont poursuivies pendant toute la dernière semaine suivant le programme prévu et ont attiré un public aussi nombreux qu’intéressé. Le samedi 27 avril, au cours d’une conférence de Presse, M. Fourré Cormeray, directeur général de la Cinématographie, fit allusion aux difficultés du film français en Alsace et retraça brièvement les efforts faits depuis un an. Il promit que Strasbourg verrait désormais des productions françaises inédites et capables de se mesurer dignement avec la production étrangère; Le dimanche 28 avril, a eu lieu au « Théâtre de l’Union », une soirée consacrée aux dessins animés et aux documentaires. Furent projetés successivement Cri-Cri, Ludo et l’Orage de René Risacher et Les Passagers de la Grande Ourse des Gémeaux. Les documentaires comprenaient : Réseau X., Les Chevaux du Vercors, Par 18 mètres de fond, Autour d’un Film de Montagne, Le Tennis de Marcel Martin et Jean Cocteau et un film inédit : La Grande Rue de Paris, réalisation en technicolor de J. C. Bernard avec commentaires de Francis Carco, qui est réellement splendide. Précisons, au sujet du «Théâtre de l’Union» que cette salle très confortable de 830 places située au centre de la ville, ouai Kellermann, vient d’être transformée tout récemment en cinéma. Equipé d’une installation sonore Philips, d’un excellent rendement ainsi que nous avons pu nous en rendre compte au cours des présentations qui viennent d’v avoir lieu, le « Théâtre de l’Union » commence cette semaine son exploitation en cinéma. La journée du jeudi 29 avril fut consacrée à deux grands films français proietés au « Ci néma des Arcades ». L’après-midi ce fut Sortilèges, de Christian-Jaque, et le soir, en présence des autorités civiles et militaires, eut lieu la projection du film de Jean Stelli La Tentation de Barbizon, à laquelle assistaient deux des principaux interprètes, Simone Ilenant et Pierre Larquey, qui furent acclamés par le public. Les jours suivants, nous avons vu le mardi 30 avril au « Cinéma U. T. » les deux époques du Capitan, qui a remporté un beau succès populaire, et le mercredi 1" mai. en matinée, à « l’Union », Les Démons de l’Aube, qui a été très apprécié. Ce même jour avait lieu en soirée au « Cinéma U. T. » une séance organisée par l’LD.H.E.C. avec présentation du Jour se lève, de Carné, commenté et analysé patGeorges Damas et Laviron Le jeudi 2 mai, à 18 h., une conférence de M. Pierre Gérin, directeur de 1T.D.H.E.C.I réuni de nombreuses personnes au Palais* l’Université, sur le thème « Cinéma et < turc. » Le même jour, à 20 h. 30; le docteur 31 président du Conseil général du Bas-Rhir Médecin Chef de l’Hôpital de Sélestat, prés» dans une salle de l’Aubette, devant de nas breuses personnalités du monde médical, remarquable série de films chirurgicaux. Enfin, le même soir, avait lieu au « Thé de l’Union », la présentation du film de Geo Lacombe, Pays sans Etoiles. Le vendredi 3 mai, en matinée, fut pro au « Théâtre de l’Union » Goupi Mains-Rou de Jacques Becker. Le soir, M. Georges Sac donnait dans la même salle, une conféri avec projections de films rétrospectifs org sée par la Cinémathèque Française : De liés et Lumière à nos jours. Le samedi 4 mai, à 14 h. 30, au « Thé de l’Union », M. Naegelen, ministre de l’Ed tion Nationale, a présidé la première séance cinéma scolaire, en présence de M. Cori Gentille, préfet du Bas-Rhin, Pî-élot, rec d’académie de Strasbourg, Billmann, direc régional de l’Information. La séance débuta par une allocation fil de M. Naegelen, au cours de laquelle il anr çait qu’il doit doter toutes les écoles de Fr; d’installations cinématographiques. Furent suite présentés quelques films d’enseignen dont Les Causses, et deux films scientifiques Le même jour, à 17 heures, M. Charter, j fesseur à l’I.D.H.E.C., présenta et commenta « Cinéma de l’Aubette », Les Enfants du Pi dis, de Carné, au cours d’une séance organ par le « Ciné-Club Universitaire. » Le festival s’est terminé le même jour n véritable apothéose par une soirée de gala u « Cinéma Broglie ,, comprenant deux gra ls films : Messieurs Ludovic et La Cage aux 1 '>1 signais. C’est ce dernier qui a remporté le i is grand succès. Il a été applaudi chaleureusemt par une salle bondée de spectateurs. ] Pour terminer, signalons que le 4 mai, ssb ouvert au Centre de iDocumentation, 5, i6] de la Mésange, toujours dans le cadre du f( >val, une exposition : Cinauante ans de ciné 't. dont le promoteur est M. E. Hurel. Avec moyens plutôt réduits, il a réussi à réunir 'i une documentation du plus haut intérêt l’évolution du cinéma depuis le muet jusnitt parlant. Cette exposition, nous en som sûrs, contribuera largement à faire mieux c naître les efforts français dans le domaine u « Septième Art. » Pierre SCHOC,