La Cinématographie Française (1946)

13 ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR LES DIRECTEURS Infraction aux règles de Sécurité ♦ Un communiqué de l'Office Professionnel du Cinéma Une salle de cinéma de Paris s’est vue [frappée d’une mesure de fermeture par la Préfecture de Police. A la suite de l’intervention de l 'Office Prolifessionne/ du Cinéma cette mesure a pu être rapportée. Toutefois, la Préfecture de Police a de I mandé à nos Services de rappeler à MM. les Directeurs de Théâtres Cinématographiques, qu’au cas où des abus graves, tels que la négligence des règles de sécurité et l’admission des spectateurs en surnombre, seraient, à nouveau, signalées, de nouvelles sanction? pourraient être prononcées et que, dans ce cas, la responsabilité des exploitants se trouliverait seule engagée, vis-à-vis du personnel, des distributeurs et des producteurs. NANTES * ■ — La question des compléments ' Nantes. — Dans sa dernière chronique cinématographique, notre confrère La Luchézière, de La Résistance de l’Ouest, l’important quotidien local, parlant des films de complément, déplore l’indigence de beaucoup d’entre eux et — je cite textuellement — « déclare excellente l’initiative prise par La Cinématographie Française, revue professionnelle , d’ouvrir une enquête auprès des exploitants afin de recueillir leurs avis et doléances au sujet de ce problème » et il ajoute que les directeurs de salles se doivent de répondre à cette consultation. A ce propos, je me permets de rappeler que dans ma chronique nantaise du 2 février dernier, j’avais déjà signalé combien le public et les directeurs de notre ville étaient las de certains films de première partie ne présentant aucune espèce d’intérêt. REVOLVER AU POING, UN JEUNE BANDIT ATTAQUE LA CAISSIERE DU « PALACE » Lundi 6 mai, Mme Gidel, depuis de longues années caissière du « Palace », et très svmpathiquement connue des habitués de cet établissement, sortait de sa caisse vers 22 heures, avec la recette de la soirée, lorsqu’elle se trouva face à face avec un jeune homme qui braqua sur elle un revolver. Sans perdre son sangfroid, elle appela au secours et se précipita vers le contrôle, mais dans sa hâte, elle trébucha et tomba sur les marches de l’escalier y conduisant, se contusionnant légèrement dans sa chute. Heureusement, ses appels avaient été entendus de la salle — oui était comble — et des contrôleurs et spectateurs sortirent en hâte. Mais l’assaillant, profitant du brouhaha, avait prestement disparu, heureusement sans emporter la recette. Les deux énoqties du C.amtan ont remnorté à l’Apollo uïi vif succès. Ce film de cape et d’épée, qui nous rappelle le bon vieux temps du cinéma muet, a plu au public par son allure et son mouvement endiablé. L’Olympia, après une bonne reprise des Hors la Loi, avec James Cagney, donne cette semaine, Le Cavalier Noir. Le Palace a connu une grande affluence pendan! la deuxième semaine de Bataille du irait dont le succès ne s’est pas ralenti jusqu'au derrrer jour. Ce* établissement reprend actuellement Les Gaîtés de l’Escadron. Le Rex, qui avait souffert des bombardemenls et que M. Fernand Jean a fait remettre à neuf, passe en première vision La Vraie Gloire, film particulièrement bien venu cette semaine de commémoration de la Victoire. ch Lefenvre^ 1 Importantes Promotions aux “ Artistes Associés 55 — ♦ — Nous apprenons que Les Artistes Associés ont tenu récemment à Paris leur première convention depuis 1939, réunissant tous les directeurs de la métropole et des colonies. Au cours de cette réunion, M .ROUVIER, Président-Directeur général de la Compagnie, a fait connaître qu’une réorganisation profonde des services avait été faite, en complet accord avec les intéressés, plusieurs promotions et mutations ayant été décidées. Nous sommes en mesure de donner ci-dessous quelques changements dans la direction des agences : Alger : M. Maurice AUBIER a été nommé en remplacement de M. Soulat, appelé à Paris. Marseille : M. Paul SERIGNAT, de l’Agence de Lyon, a été désigné pour remplacer M. Paul Maffré, nommé à Paris. Lyon, : M. Paul SAUVAGE, de l’Agence de Lille, est nommé en remplacement de M. Pau! Sérignat . Lille : M. J. -P. PARTURIER, représentant de l’Agence de Paris, est désigné en remplacement cie M. Paul Sauvage. Bordeaux : M. ROLTSSEAU prend la direc tion de l’Agence en remplacement de M. Aubier, nommé à Alger. ♦ LYON Affluence continue dans les Salles Lyon. — Pendant toute la durée de la Foire qui s’est terminée le 5 mai, l’affluence du pub'ic s’est maintenue dans la plupart des salles du centre. Au Pathé, après le vif succès de Tant que je vivrai, Madame et son Flirt, a éîé également accueilli avec beaucoup de faveur ainsi que la première époque de Mission Spéciale qui lui a succédé. Au Royal, Jéricho a réalisé en trois semaines un chiffre de recettes de 1.136.663 francs et continue ( Films Corona.) à remporter un suqcès constant; Ce film tiendra l’affiche pendant de nombreux jours encore. Les Gueux au Pairadis ont été projetés pendant deux semaines sur les écrans du Tivol et du Majestic. Ces deux établissements présentent actuel Répartition des contingents de courant électrique Par suite de la révision de la répartition des contingents de courant électrique alloués aux salles de cinéma, il a été prévu un certain retard dans l’établissement et l’envoi des autorisations de consommation de courant électrique du deuxième trimestre 1946. Les exploitants sont donc priés de considérer que, malgré ce retard, le courant électrique reste contingenté, et qu’ils doivent continuer à observer les restrictions jusqu’ici imposées. Ils devront faire en sorte de s’en tenir aux consommations mensuelles autorisées qui leur ont été notifiées pour chacun des mois de janvier, février et mars 1946. Sept présentations corporatives R.K.O.-Radio La Société R.K.O.-lxaùîo-Films nous informe que les présentations corporativede ouelaues-uns des films de sa prochaine distribution auront lieu au cinéma 1’ « Empire », 40, avenue de Wagram, à 10 heures du matin aux dates suivantes : Lundi 2 7 mai 1946 : Quatre du Music-Hall ( Show Business) . Mardi 28 mai 1946 : Soupçons (Suspicion) Vendredi 31 mai 1946 : Vivre Libre ( This Land is Mine). Lundi 3 juin 1946 : J.a Femme au Portrait (The Woman in the Window) . Mardi 4 juin 1946 : La Vipère ( The Little Foxes). Jeudi 6 juin 1946 : Le Cottage Enchanté ( The Enchanted Cottage). Vendredi 7 juin 1946 : La Princesse et le Pirate ( The Princess and the Pirate). lenient le film de Tino Rossi, Sérénade aux Nvanes. qui a attiré un nombreux public, réalisant un maximum d’entrées au cours des premiers jours. La première des Clandestins a eu lieu à la Soala sous le patronage du Réseau de Résistance «Patrie». Plujsieurs interprètes de ce film, pa-rni lesquels Samson Fainsilber, assistaient à ce gala. Un grand nombre d’entrées a été enregistrée pour Les Clan ■ destins. La Scala a présenté ensuite Aventures en Birmanie ; la foule se presse dans cette salle pour voir cet admirable document qui est présenté en version originale. Au P^odern-39 , 30 secondes sur fol: in continue une bri'lante carrière, ainsi que Lady Hamilton à 1’ « A.B.C. ». e Au Coucou, l’amusante petite colmédie qu’es, La Femme Fatale est fort r-onréciée : ce film a été lancé par une publicité adroite qui rapnel'e celle que M. Lextrat avait su habilement utiliser pour L’tuévitab’n M. Danois: des dessins hurno-nst-rtnes qui ont été exécutés spécialement par d’exeellenis dessinateurs sont affichés sur les murs de la ville et attirent l’attention de tous les nssants. Le Studio de la Fourmi projette Basvontine et sa Cour (V.O.). Dans les grands établissements de seconde vision, nous mentionnerons un certain nomlire de fi’ms récents, tels oue Le Mustère Sairt-Val (« Eldorado » et « Chanteclair »). P H. contre Gestapo (« Empire » et « Grolée »), Falbalas (« Cigale »), La Grande Meute (« Astoria »L Jean Clère. M PANTHÉON DISTRIBUTION DANS LE ROSIER DEM"EHUSS0N