La Cinématographie Française (1946)

!»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 7 (exion, réfraction, dispersion); étude des sys)mes centrés (propriétés des objectifs) ; phoDmétrie et unités photométriques; sources de umière; systèlmes optiques de projection; clairement et brillance des écrans. II) Electricité industrielle : Courant continu; ais de Joule; d’Ohm; circuits dérivés, voltlètre et ampèremètre; magnétisme; électrolagnétisme (production des champs par les ourants, action des champs sur les courants) ; alvanomètre et oscillographe à corde ; dynanos et moteurs à courant continu, lois de électrolyse ; piles et accumulateurs. Courants lternatifs (valeurs efficaces, phases, systèmes lolyphasés) ; impédance ; rôle et emploi des ondensateurs ; théorie et application des transormateurs; alternateurs et moteurs synchrones; noteur asynchrone, convertisseurs et redreseurs ; réseaux de distribution électrique. III) Electro-acoustique : Propriétés des ondes onores; unités acoustiques ^decibel et mesure les intensités sonores) ; théorie de la lampe implificatrice ; montage amplificateur, microihones et haut-parleurs; cellules photo-électri[ues; acoustique architecturale (mesure des caactéristiques des salles). IV) Projection sonore : Etude détaillée, des livers types de projecteurs, de lanternes, de ecteurs et d’équipements sonores actuellement :n service. V) Entretien et dépannage élémentaire : Principes de l’entretien mécanique ; causes de détérioration des films; réglage et dépannage nécaniques; entretien des systèmes optiques; entretien électrique; dépannage et réparation électriques; entretien des équipements sonores; dépannage et emploi des appareils de contrôle. EPREUVES ORALES Les épreuves orales comprendront une question sur l’équipement électrique des cabines le projection (coeff. 2) ; une question sur l’optique de projection et les sources de lumière 'coeff. 2) ; une question sur les équipements l’amplification sonore (coeff. 2) ; une question sur la vérification des copies (coeff. 2), et une question sur la réglementation de la Sécurité 'coeff. 1). EPREUVES PRATIQUES Les épreuves pratiques seront passées dans une cabine désignée comme il a été dit ci-dessus. Elles comprendront la série des opérations suivantes : (mise en service d’une cabine avec mise en route des projecteurs jusqu’à exécution du premier passage; réglage optique et sonore d’un projecteur ; recherche d’un incident mécanique et d’une panne de reproduction sonore; expertise des défauts relevés sur une copie détériorée et désignation des causes probables de détérioration. Les épreuves pratiques seront affectées de deux notes dont l’une tiendra compte de l’habileté professionnelle (coe.ff. 5) et l’autre des connaissances techniques du candidat (coeff. 5). La D. P. F. filme les grands événements sportifs Ainsi que nous l’avons annoncé dans notre dernier numéro, la Distribution Parisienne de ;Films s’est assurée la production exclusive du match de boxe Cerdan-Charron qui passionne tous les fervents de ce sport, match qui a lieu ce soir au Parc des Princes. D’ores et déjà les Films de France ont filmé l’entraînetment de Charron sous la direction de notre excellent confrère de la presse Jean Antoine et en ont tiré une bande de 800 mètres qui intéressera tous les sportifs. Les Etats-Unis espèrent supprimer tous les quotas New York. — M. William Clark, Secrétaire adjoint d’Etat des U. S. A., a déclaré devant les représentants de l’Industrie Cinématographique que le Département d’Etat chargé des Affaires étrangères travaillait activement à la suppression de toutes les barrières élevées par les pays étrangers contre l’admission des films américains. Jean Mercanton et Famery dans Fils de France, qui passe actuellement à Paris en exclusivité à 1’ « Eldorado ». (Films Vog.) LE COUPEE IDÉAL sortira le 31 Mai an 66 Paramount ” Vendredi prochain, 31 mai, aura lieu au « Paramount » la première représentation du Couple Idéal, une production dt> la S. U. F. (Jean Clerc), distribuée par le Comptoir Français du Film, réalisée par Raymond Rouleau et Ber nard Roland. Rappelons que les principaux interprètes sont : Hélène Perdrière, Raymond Rouleau, Denise Grey, Sinoël, Marcel Vallée, Jacqueline Pierreu et André Chanu. Avec l’appui des autorités françaises d’occupation les Autrichiens ont produit deux films depuis la guerre Vienne. — Le Conseil interallié de Vienne étudie en ce moment les bases de la réorganisation de l’industrie cinématographique autrichienne. Déjà deux films sont en chantier. Le premier. Glaube an Midi, de Geza von Cziffra, a été commencé il y a trois mois, avec l’appui des Autorités françaises d’occupation, à Zürs, en Arlberg, dans la zone française où ont été tournés tous les extérieurs. Les vedettes du film sont : Martho Harell, Rudolf -Prack, Ewald Baiser et Senta Wengraf, une débutante. Le premier tour de manivelle en studio a donné lieu à une cérémonie à laquelle assistaient tous les spécialistes du cinéma de. Vienne et les représentants alliés des Sections Cinéma. Les studios de Sievering appartenaient à la Wien-Film. Ils se trouvent dans la zone américaine de Vienne et, de ce fait, sous le contrôle américain. Un deuxième film, Wintermelodie, est en cours de réalisation dans la zone française d’Autriche (Kitzbiihl, Saint-Anton, Zürs), sous la direction de Eduard Wieser. Ce film, comédie sportive, sera tourné presque intégralement en extérieurs. Il corupor tera une version française. = Le grand film britannique Lady Hamilton avec Vivian Leigh et Laurence Olivier, distribué en France par Régina-Distribution, après avoir connu de nombreuses semaines de succès, en exclusivité au « Madeleine-Cinéma », a repris, depuis le 22 imai, en double exclusivité, au « Ciné-Michodière » et au « Gaumont-Théâtre » sa brillante carrière. Importante participation de nos constructeurs à la FOIRE DE PARIS (25 mai 17 juin) Le Hall 31 de la Foire de Paris est entièrement occupé par les Constructeurs de la Section des Industries Techniques. L’effort est aussi considérable en Standard qu’en Format Réduit. Pour le Standard, citons : Le National, Radio Cinéma, Fhilipp, Ballue, Sonore L’niversel, Schwaller, Brandt, Eclair Tirage, Fersing, Juliat, Becogne, Victoria Electrique, Charlin, Olivères. Pour le Format Réduit : L’Office Général de la Cinématographie Française, l’Electrotechnique Moderne, Cinéric, Compagnie Française Hortson, Service Industriel Cinématographique, Etablissements Levillain, Denoux, Techson, etc. Ce Hall comprend une importante salle de projection de 200 places, construite par les soins de l’Administration de la Foire de Paris. M. Gallay y expose ses fauteuils et M. Avenard son nouvel écran. UNE CONFERENCE DE JEAN PAINLEVE A LA DIRECTION DU CINEMA A l’occasion d’un gala organisé au profit de la veuve d’Henri Joly, précurseur du cinéma, M. Jean Painlevé a tenu, à la Direction Générale du Cinéma, 12, rue de Lubeck, jeudi dernier, 23 mai, une conférence de presse à laquelle avaient été conviés tous les membres de la presse spécialisée. Cette conférence a eu lieu sous la Présidence de M. Fourré-Cormeray. Un grand film de Julien Dnvivier à l’honneur Au moment de mettre sous presse, nous apprenons avec plaisir que L’Imposteur, le grand film Universal que Julien Duvivier a réalisé sur les Forces Françaises Libres avec Jean Gabin et Helen Drew, doit passer très prochainement en version originale dans quatre grands établissements parisiens : « Balzac », « Helder », « Vivienne », « Scala ». DEUX DESSINS ANIMÉS EN COULEURS DES PRODUCTIONS RISACHER VONT SORTIR A PARIS Le Studio de Dessins Animés René Risachcr annonce la prochaine sortie à Paris de deux dessins animés en couleurs de 300 mètres chacun. Le premier, Les Enfants du Ciel, de Quiche, a été réalisé pour les enfants par une femme très proche de l’âme enfantine. Pour la première fois, il a été tenu compte de la sensibilité propre de l’enfant, de son rythme particulier de perception au mouvement et à la couleur, et du caractère primitif de ses réactions artistiques. Le second, Cri-Cri, Ludo et l’Orage, dont le réalisateur est Antoine Payen, étonnera par sa virtuosité et son dynamisme qui prouveront que le dessin animé français n’a rien à envier à quiconque. La musique de ces deux films est de Maurice Thiriet, les décors de Jean-Denis Malcles. Dans un précédent numéro, nous avions annoncé que, sans doute fait unique dans les annales de l’exploitation, La Cage aux Rossigrols avait été projeté une seconde fois au « Cinéma Péreire » de Paris moins de cinq mois après son premier passage. Notre ami Mounier, l’excellent chef de publicité de Discina, nous fait remarquer à ce propos qu’également les cinémas « Jeanne d’Arc » et la « Fauvette » à Paris, ont passé L’Eternel Retour, le 8 mars, puis une seconde fois le 3 mai de la même année. Qui dit mieux ? I