La Cinématographie Française (1946)

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III »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ciNEimmKRAPiiiE FR£Mf&>ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ iver l’argent réduit de la piste sonore. Pour ce {(faire, on étend sur l’image, à l’aide de galetsguides qui protègent la piste du son, une pâte dite colorcoll, composée d’oxyméthylcellulosée. laquelle tient en suspension le ferricyanure qui réagit sur l’argent métallique de l’image. Comme il a été dit plus haut, l’hyposulfite de «soude neutre de l’opération H dissout à la fois le sel soluble de ferrocyanure d’argent et de potassium et le bromure d’argent non réduit. Schéma 2. ' Il est possible d’inscrire le son sur la seule couche sensible au bleu; dans ce cas, l’inscription doit être lue avec une cellule spéciale au cccsium-antimoine, construite par ZEISSIKON à Dresde et A.E.G. à Berlin, laquelle maison la vend par l’intermédiaire de KLANG IFILM. La courbe de cette cellule est assez sem blable à celle de l’œil. EGGERT, dans une ré Icente étude, assure qu’avec cette méthode il est possible d’obtenir un son aussi! bon qu’en noir et blanc. De ce qui précède, il est clair que le développement, s’il est entouré des soins nécessaires, est relativement simple. Les opérateurs doivent cependant savoir que les corrections, lors du développement du négatif au laboratoire, par variation du temps de développement, sont impossibles, car non seulement il y a variation de la densité de l’image, mais variation entr’elles des courbes composantes des trois couleurs. (Ultérieurement nous constaterons qu’on peut au tirage procéder à d’intéressantes retouches). La conséquence immédiate est donc la nécessité d’un témps de pose correct. Les techi nicicns français qui sont allés •> Prague ont pu constater que les opérateurs travaillent à la cellule photo-électrique exclusivement. L’opération iD, déjà citée, est le passage dan:; un bain dilué de ferricyanure de potassium. Ce bailn, dans le cas d’une image et d’un son juxtaposés sur la même bande, détruit immédiatement la teinte jaune fini est en-dessous de la .première couche, aussi bien sous l’image que sous le son. L’attaque sur l’argent réduit du son est négligeable, et le passage ultérieur dans l’hynosulfite ne joue pratiquement aucun rôle. Ce bain dilué est insuffisant pour agir sur l’argent réduit de l’image et c’est lors de l’opération F, ainsi qu’on l’a vu, que la pâte « Colorcoll » agira sur celle-ci. SENSITOMÉTRIE Il faut retenir que la prise de vues s’effectue avec un tableau comprenant un carré noir, un carré blanc et sept carrés de gris plus ou moins denses et une échelle colorée de huit teintes, chiffrées en logarithmes 0,00, 0.30, 0.00, 0,90, 1,20, 1,50, 1,80, 2,10, 2,40. Un gris neutre est. la. composante des courbes d’absorption de trois images élémentaires, rouge, jaune, bleu: mais ces trois composantes ne sont pas égales comme le montre la figure 2, extraite du livre de J. GRASSMANN et W. RATHS, page 27. . Les auteurs, pages 27 et 28 de leur ouvrage, indiquent le moyen de calculer les courbes caractéristiques pour chacune des images colorées. p Pour mesurer la densité des trois images correspondantes qui composent le gris, on mesure celle-ci en lumière : rouge R, verte G, bleue B. Le bleu-vert est désigné par la lettre G, le rose p, le jaune Z (notation allemande), ce qui donne le tableau ci-après : Plages colorées Densités mesurées en lumière Rouge R Verte G Bleue B Bleu-vert G G _H GG G B Rose p p R P G p B Jaune Z ....... . Z R Z G Z 11 Lin calcul qui sort du cadre de cet article succinct montre qu’il est possible de calculer, pour le procédé AGFACOLOR, les densités individuelles M de trois plages superposées et in séparables, soit MR, MG, MB. Un tableau permet de calculer instantanément les densités cherchées L’ouvrage signalé porte, page 28 (tableau 3;, le calcul final qui donne pour GR, pG, ZB : CR = 120 MR, 18 MG, MB. pG = 24 MR, 15(1 MG, 26 MB. ZB = 17 MR, 85 MG, 202 MB. Ce même tableau indique que les courbes en pointillé C, P, Z, sont les courbes composantes de la gamme des gris photographiés en même temps que le sujet. Les courbes en traits pleins sont les courbes des densités équivalentes. Elles font nettement ressortir une dominante jaune pour les grandes densités de la mire. Cette dominante devra être corrigée au tirage. Cette technique un peu spéciale est nécessitée par le fait que les trois couches colorées à mesurer sont superposées et inséparables. INVERSION Le procédé AGFACOLOR utilise aussi la méthode de l’inversion avec un processus un peu différent. En voici le développé : 1° Développement argentique par un révéla teur ordinaire qui donne une image négative noire. Ce révélateur ne joue aucun rôle chromo gène. Un court lavage suit; (2° Impression à une lumière contrôlée comme dans les procédés d’inversion KODAK et KEL LER-DORIAN ; 3° Développement dans un révélateur chromogène, type de celui décrit pour le procédé négatif ; 4° Les images argentiques des opérations 1 et 3 sont blanchies (transformation en sel soluble de ferrocyanure de potassium et d’argent) ; 5° Lavage court; 6° Fixage dans l’hvposulfite neutre. 7° Séchage. TIRAGE Le tirage des copies est relativement simple si les courbes caractéristiques des émulsions positives utililsées sont, pour les trois images élémentaires, parallèles entr’elles. Mais si elles ne le sont pas comme il arrive parfois, les corrections à apporter sont assez délicates. Elles sont d’autant plus délicates que les négatifs destinés au tirage, qu’ils aient été pris en extérieurs ou en studio, n’ont pas toujours des temps de pose corrects. Il faut savoir aussi qu’il est parfois nécessaire d’apporter des corrections pour d’autres raisons : action de voisinage de surfaces colorés ci u i altèrent souvent une couleur pure photographiée, ombres portées exagérées, etc., toutes conditions qui influent sur le rendu des couleurs. D’autre part, on peut être amené à truquer volontairement une vue dans un but artistique. Les corrections peuvent être faites grâce à un choix judicieux de la lumière de copie, par rapport à l’émulsion. A noter que le fabricant du film dispose de moyens de correction dans la fabrication même du film. Ces corrections de fabrication doivent tenir compte de quatre facteurs : deux fixes, deux variables (schéma 5). NEGATIF Facteurs fixes : sensibilité spectrale. Facteurs variables ; courbe absorbtion colorants. POSITIF . Facteurs fixes ; courbe absorbtion colorants. Facteurs variables : sensibilité spectrale. La première pensée qui vient est que pour reproduire, par exemple, un paysage pris à la lumière solaire, il faut pour le tirage, effectuer celui-ci à une lumière spectrale identique. En réalité, ceci n’est pas nécessaire, l’émulsion positive correspondant à une courbe spectrale étalonnée par rapport à une lumière dont la température de couleur est connue. Cette condition implique la connaissance exacte du wattage aux bornes de la lampe de tirage. Les premières tireuses employaient le dispositif compliqué de lumières composites blanche et colorées. Elles ont été abandonnées tout