La Cinématographie Française (1946)

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17 fTYYYTYXXTTXyXXXXXyTTXXS CI1VEP Elüraphie USE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ PRODUCTIONS EN COURS ET EN PROJET 'CÈNE CAPITALE DE “MARTIN ROUMAGNAC" Rencontre Dietrich-Gabin au cours d’un match de boxe Lu s«Ue des fêtes d’un chef-lieu de mion d’une quelconque province de rance; sur l’estrade, à gauche de la crie d’entrce , les personnalités muicipales; en face, un ring, un vrai, vec des boxeurs, des soigneurs, un rbitre, des juges; à droite, six cents ersonnes, assises ou debout, entasses dans une atmosphère surchauffée, nfumée. Tel est l'aspect du décor de [artin Roumagnac, le film que réase actuellement Georges Lacombe our les productions Alcina avec Jean abin et la grande vedette inlernatioj ale Marlène Diétrich dont c'est le rentier rôle en France. 1 Ajoutons qu’une galerie, à hauteur 'un étage, est, elle aussi, bourrée de ipectateurs. On nous précise que les t écors montés d’après des maquettes e Wakhèwitch ont été conçus pour supporter deux cents kilos au mètre nrr<*. Nous trouvant dessous, nous FICHE DE PRODUCTION SIX HEURES A PERDRE Production : PATHE-CINEMA Distribution : Pathé Consortium Cinéma Commencé le : 16 niai 1946. Réalisateur : ALEX JOFFE et .Tean LEVITTE Auteurs : Scénario original, adapte i en dialogue de Alex Joffé et Jean Lévitte. Interprètes : ANDRE LUGUET, DENISE GREY, PIERRE LARQUEY, Dany Robin, Jacqueline Pierreux, jean-Jacques Delbo, Paulette Dubost, Jean Imbert, Jean Gaven, Robert Seller, Albe"t Michel, François Joux, Luce Fabiole, Henri Vîlbert, Jean Ri chard, André Dumas. Directeur de Production : MAU R1GE PILLET. Assistant-Réa’isolenr : Bolin Dagmar et Gérard Cogan. Srrint-Girl : Henriette Vérité. Réaissew vénérai : Roger Rogelys. Ré"ie extérieurs : Gén Sandry. RSnie intérieurs : Emile Tnbôui'Iot. Ch“f Opérateur : PIERRE MONTA ZEL. Oné-atenr : Ro«er D'ormoy. Deuxièmes Ové-atenrs : Robert Fourard et Rj>vrnr,n«1 1 etmizey. Décors : GUY DE GASTYNE. Phn*o'’ranhe : Pierre Anerenaz. Assistant-Décorateur : André Ro bert. Maquilleur : Joseph Mejjinsky. Chef Opérateur du Son : MAURICE CARROIIET. Montage : Madeleine Gug et Denise Baby. Studios : Pathé-, Toinville. Résumé du scénario : Un voyageur amVnvme ( André LtinueD devant attendre dans une gare une correspondance qui ne viendra tme six heures plus tard, décide d’°ller se promener en vil'e. A sa sortie de la gare, il est salué par tnntrs les no+abl'ités. du titre « d’F.xeellen"e ». Pris pour un antre vovagpur, il déeide de jouer le leu pendant les six heures. Arrivé dans un luxueux hôtel partieu’ier. il s’apereoft que tout va mal dans eette maisoni. Il s’emploie à rétablir la situation, très compromise par la baronne (Denise Gveg). femme de « l’Excellence », qui a accueilli chez elle, un couple d’aigrefins, G'ande et Simone (JJ. Delbn et Jacqueline Pierren). le premier avant séduit Bosie (Danq Rabin), 1111e de la baronne. Ues six heures sont presque émulées, mais l’nlmosohèrp est assaini. Te yovagenr va reprendre sa route mais il est abattu nar deux individus rmi nnnrhni s’flnp'revrort rl(> leur erreur quelques minutes plus tard. poussoms, avouons-le, un soupir de soulagement... Mais un haut-parleur se fait entendre. C’est le réalisateur qui, au micro, donne ses instructions à la nombreuse figuration, aux électriciens, aux machinistes aussi, qui créent l’atmosphère enfumée en faisant brûler, au bout de longues perches qu’ils agitent dans l’espace et jusque sous notre nez, une substance fumigène. Pour être plus photogénique que la fumée de l’herbe à Nieot, celle ainsi obtenue n’en est pas moins assez désagréable à l’odorat. Mais les boxeurs vont combattre. La sueur ruissel'e sur les torses et elle n’est pas artificielle , un thermomètre nous allant révélé une chaleur de 42° dans la salle! Quelques gestes des gants et l’un des combattants s’allonge sur le tapis blanc, « groqvg » par itn crochet du droit à la mâchoire. Ce n’était qu’une répétition. Encore quelques mots de Georges Lacombe. demandant des cris, des bravos; quelques apostrophes des régisseurs, des assistants réalisateurs t quatre pour la circonstance ) recommandant aux artistes de complément de s’avi/er. et on va tourner. Jean Gabin arrive, toujours sombre, la veste sons le bras, chapeau mou sur la nuque, silhouette populaire entre toutes. Assis parmi la foule, à quelques rangs des spectateurs du bord du rinv, il apercevra, entre les jambes des boxeurs, l'élèvante Marlène. Vs échanve'ont là leur premier renard et cette rencontre mènera Martin Rnnmavnac en Cour d’assises. Scène capitale du film, celle-ci ne manquera pas d’ambiance. l. O NICE .Vice. — Edmond T. Gré-ville poursuit sans aucune interruntion la réalisation de Pou n ene Nuit d’Amnur, tournant en extérieur avec une importante figuration, tantôt à Vence, -tantôt à Antibes, Cames ou à C"Ue. Cr't'e semaine des scènes très importantes du film seront tournées h Villefranehe-surMer parmi ses ’-uelIes pittoresnues et entre autres à l’Eg'isc nour celles du mariage et ensuite de l’arrestation de Julien. = De son côté, Gilles Grangier continue à tourner avec rapidité les intérieurs de Histoire de Chanter, à la cadence de 15 numéros par jour en moyenne, travaillant p-esque sans arrêt de 8 heures du matin à 5 heures du soir, dévouant, à l’abri de tout visiteur indiscret, littéralement les décors, ainsi que me l’a dit plaisamment un des machinistes. = On attend la venue courant juillet d’une production Essor Films qui réaliserait un film aux studios de la Victorine, titre et artistes ne sont pas enco-e connus loi. = Un documentaire sur la vie des scouts vient d’être achevé par Coopéra Films, en deux versions. De nombreuses scènes furent tournées dans l’Estérel, près de Saint-Raphaël. Paul A. Buisine Simone Simon dans Pétrus que vient de terminer Mare Allégret d’après la pièce de Marcel Achard. (Production Films Impèria.) Si Roger-la-Honte, qui poursuit actuellement une brillante carrière à travers toute la France, a donné à André Cayatte l’occasion de prouver — si c’était nécessaire — sa maîtrise de réalisateur, nul doute que La Revanche de Roger la-Honte ne soit une réussite de la même veine dans le genre, pourtant si difficile à aborder, du mélodrame. Celte seconde époque ne sera d’ailleurs pas aussi dramatique que la première et, dans tous les cas, elle se terminera au mieux puisque Roger Laroque (Lucien Coëdel) sera réhabili’é et sa fille Suzy (Simone Valère) épousera le fils, incarné par Jean Desailly, de Julia de Noirville (Maria Casarès), son ex-mailresse. André Cayatte s’est entouré des mêmes artistes que lors de la réalisation de la première époque. En effet, si tous ont un peu vieillis pour la circonstance, puisque douze années de plus pèsent sur leurs épaules ou p'us exactement sur leurs cheveux qu’ils poudrent léaèrement, nous retrouvons, sur le plateau des Buttes-Chaumont, Maria Casarès, Lucien Coëdel, Paul Bernard, Jean Tissier, Louis Seilou, Relias, Gab'ie’lo, Paulette Dubost, etc. Aujourd’hui, dans un décor très luxueux de Jacques Colombier, qui se multiplie pour surveiller, dans tous les détails, le montage du riche appartement style I960 qu’il a conçu. Maria Casarès et Jean DesaVly tournent une scène importante. Assis en vis-à-vis. au milieu d’un ravissant boudoir, mère et fils patientent sagement, attendant qu’ Armand Thirard ait réglé les éclairages. Une robe de taffetas, qui fera rêver les élégantes, un mignon bibi sur la Films annoncés = ANNA KARENINE, le célèbre roman de Tolstoï, sera porté à l’écran par Max Ophuls pour Star-Films (Max Walther). Isa Miranda sera la vedette de cette production qui sera réalisée au début de l’année prochaine. ROCAMBOLE (Discina). — André Paulvé annonce la prochaine production d’un film à grande mise en scène d’après l’œuvre fameuse de Ponson du Terra il. UNE SI JOLIE PETITE PLAGE. Scénario original de Jacques Sigurdi. Sera réalisé par Henri Calef après Les Chouans, pour les productions Georges Legrand. PAR DES CHEMINS OBSCURS. Un film de ce titre serait réalisé à Paris l’année prochaine par une firme américaine d’après un roman américain. On parle de René Clair pour la mise en scène et de Raimu comme vedette. s MADEMOISELLE DE LA PERTE. — Le roman de Pierre Benoit sera réalisé par Pierre Billon, avec Jany Holt. Claude Heymnnn en écrit l’adaptation cinématographique. tète. Maria Casarès est la bien jolie maman d’un grand jeune homme et on conçoit facilement que Roger-laHonte Tait aimée et qu’il se soit laissé condamner pour l’honneur de cette jemme. . . On conçoit mal, par contre, qu’elle ait pu être une amoureuse aimante, passionnée même, au point de faire condamner, par dépit, son amant pour meurtre. Cette transformation pourtant est opérée et la grande et sympathique artiste poursuit avec cette production de Gray-Film une carrière déjà riche de remarquables créations. ENGAGEMENT = Georges Grey vient d’être engagé par les films Stellor pour tourner auprès de Geneviève Guitry, Plume la Poule, dont Walter Kapps a donné le premier tour de manivelle en extérieurs en Gascogne. FÊTE OU 22 JUIN Nous rappelons que, sous le patronage de l’Entr’aide du Cinéma, une fête de nuit est organisée le samedi 22 juin, au Parc des Expositions, dans la Salle du Palais des Congrès. Cette fête commencera à 22 heures et se terminera à l’aube. Le spectacle comprendra de nombreuses attractions avec le concours des vedettes du Cinéma et du Music-Hall. Un grand bal suivra le spectacle avec les orchestres de Ray Plexon. Cette Nuit du Cinéma est exclusivement réservée aux membres de la corporation cinématographique et à leurs invités. Participation aux frais : Pour le personnel : 75 francs. Pour les cadres : 1 25 francs. Pour les patrons s 250 frs. Les invitations peuvent être retirées à l’Entr'aide du Cinéma, 16, rue Vernet; à l’O.P.C., 92, avenue des Champs-Elysées (bureau n° 10, 3° étage) et au Commissariat de la Fête, bureau de M. Jacques Aubin, 12, rue de Lubeck, Paris. SOUS-TITRES EN TOUTES LANGUES SUR POSITIFS BLANCS ET NOIRS, LAVANDES ET SUR FILMS EN COULEURS DE TOUS PROCEDES T I T R A • F I L M SS, pu* Marbeuf, PARIS (••) — ■ Téléphone : ELYséas 00-11 SOUS-TITRAGE SUR COPIES NEUVES ET USAGEES GRANDS DÉCORS D’INTÉRIEURS POUR “LA REVANCHE DE ROGER-LA-HONTE”