La Cinématographie Française (1946)

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17 rxxxxxxxxxxrrTTTTTTTTTr: cnvô DQfRAPHIE ISE grsjp-7". ■ Mi1 wp» im yw « y y "y <m y a» ywy L JL JL. ^L ^L m m a iw ifff ■ i™ ^ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS L'Imposteur (G) (Th e Impostor*) Drame (95 min.) (Version originale) UNIVERSAL Fl L?V1 Mademoiselle Crésuts (G) Origine : Américaine. Production : Duvivier-U niversal. Réalisation : JULIEN DUVIVIEli. Auteur : Scénario original de Julien Diwivier. M usique : Dimitri Tiomkin\. Décors : John. TJ. Goodman, Eugène Lourie. Prises de vues : Paul Ivano. Montage : Paul Londres. Conseiller technique : Jean de la Roche. interprètes : JE A A’ GABIN, Ellen Dr ew, Richard Worf, Peter Van Eyck, Eddie Quillan, Allijii Joslyn, John Qualen, Ralph Morgan, Dennis Moore, John Philliber, Charles Megran. Première représentation (Nice): 5 juin 1946, Excelsior, Rialto. EXPLOITATION. — Précédé d’une réputation due au nom de Julien Duvivier, à celui de Jean Gaoin et au gros succès remporté en Afrique du Nord, ce film sur les forces françaises libres est assuré d’avance, auprès de tous les publics de l’accueil le plus favorable. Plus qu’un film ordinaire, c’est un symbole de la France qui ne veut pas mourir, décidée à poursuivre la lutte jusqu’à la victoire finale. Il fut sans aucun doute un puissant élément de propagande française à l’étranger au moment où nous étions coupés de tout le reste du monde. Réalisé avant tout dans cette intention, ce film peut de prime abord surprendre du fait que des Français authentiques parlent entre eux dans une langue étrangère, mais il nous permet ainsi d'avoir un document exact sur la façon dont on concevait la mentalité française en Amérique. SCENARIO. — En mai 1910, au moment où il va être guillotiné, une attaque aériekne allemande détruit la prison de Tours, permettant à Clément (Jean Gabin) de s enfuir. Au cours de l'exode, le camion qui le transporte est mitraillé et ses occupants tués ; Clément en profite pour s’emparer des papiers de Lafarge (Dennis Moore) et adopte la personnalité de cet homme qui fut un puT héros. Rayant la France, Clément arrive à Poin.e-Noirc où il s'engage dans les j F.F.L., pour, ayant touché sa prime, déserter |. Mais le lieutenant Varenne (Richard Whorf) parvient il le dominer et plus tard, dans la brousse, étant tombé malade, lui passe le commandement. Peu ià peu gagné par • l’idéal qui anime tous ses compagnons, il devient un vrai soldat. Par ; son courage à la prise de Koufra, il i est promu lieutenant. Lors de la re[ mise de décoration, il s’aperçoit que ! la citation concerne des faits d’armes accomplis en France par le vrai Lafarge. Il a conscience de l’ignominie de son attitude et de son silence ; il en souffre profondément, sa consI ctence s’étant réveillée. Aussi lorsque Yvonne (Ellen Drew), la fiancée de Lafarge, survient et le i démasque, il avoue son imposture, touchée par sa conduite héroïque, elle se tait ; mais également reconnu par Claurel (Milburn Sturn), qui assista au vol de.s papiers. Clément n’héI site pins, malgré le silence de celui-ci à avouer au lieutenant Varenne son imposture. Condamné par le conseil de guerre de Fort-Lamy à la dégradation militaire, il demande à partir volon Comédie en technicolor (83 min.) (Version originale) REGI N A DISTRIBUTION Origine : Britannique. Production : Alexandre Iiorda. London Films. Réalisation : Thornton Freelaml. Auteurs s Nouvelle de Robert Shermann et Lajos Biro\. Adaptée par Anthony Pélissier et Alec Coppel. I interprétation : MERLE OBERON , REX IIARRISON , Ursula Jeans, Robert Douglas. Première représentation (Paris) 5 juin 1946, Elysées-Cingma. EXPLOITATION. — Comédie en technicolor réalisée avant-guerre clans les studios anglais. Le sujet semble surtout prétexte à une exhibition de toilettes féminines. Le procédé de couleurs ne semble pas avoir été utilisé d'une façon particulièrement heureuse. Merle Oberon est aussi belle qu’élégante. SCENARIO. — Merle Oberon, orpheline sans grande fortune, se coeisacre aux soins des vieux domestiques di. ses parents. Le docteur du village, Rex Harrisson, l’aide dans cette tache et va l’épouser. Soudain, elle hérite d’une colossale fortune !. Transformation radicale de la jeune fille qi{i se complet dans nn luxe éblouissant. I.e docteur rompt les fiançailles. Merle Oberon décide de voyager. Plusieurs parasites s'accrochent à son sillage et un jeune homme aussi riche qu’elle, Robert Douglas, lui propose de l’épouser, puisqu’amsi, on ne pourra les accuser ni l’un ni l’autre de cupidité, h Ile part pourtant à la recherche de son ex-fiancé. Elle le décide à voyager en sa compagnie et Venise et ses gondoles les venant enfin heureux. REALISATION, — Décors luxueux, toilettes somptueuses, bijoux magni tiques sont photographiés avec soin. Les couleurs sont malheureusement trop criardes. INTERPRETATION. — Merle Obcro:i mène le jeu avec grâce et conviction. Rex Harrisson est un docteur sympathique. Robert Douglas a un puysique avantageux et des dons probables de comédien. Les trois artistes sont bien encadrés de personnages amusants ou cocasses1. taire pour une mission dangereuse. Lors de l’attaque d’une palmeraie dans le Fezzan, il meurt héroïquement en s’emparant d’un nid de mitrailleuses. REALISATION. — Le nom de Duvivier e|st une garantie de qualité. Dès les premières images, nous sommes dans l’atmosphère et pas un ins,ant l’intérêt ne se relâche; la prison, le bombardement, le camp gaulliste, le conseil de guerre, l’attaque de la palmeraie sont autant de scènes qui l'ont de ce film un des plus intéressants et des plus profondément fouillés de la nouvelle production américaine. Sans forcer les effets, Duvivier a fait revivre dans leur simplicité l’âme de cette poignée d’hommes perdus au fond de l’A.E|.F., et qui jamais ne douteront de la France. Excellente photographie. INTERPRETATION. — C'est un film d’hommes, mais il y a un rôle de femme qu’incarne Ellen Drew, dont ce fut un des premiers succès. Jean Gabin nous revient ici tel qu’on La connu dans ses grands succès d'avant guerre. Dans un personnage fi sa taille et correspondant à son tempérament, il domine le film et retrouvera, grâce à cette interprétation, toute sa popularité. P. -A. B. Festival Charlie Chaplin (G) Suite de films comiques muets avec musique synchronisée (90 min.) REGi N A-ÙISTRI ItsUTI O N Origine : Américaine. Production : Lone Star Mutual Company (1916-1917) . Réalisation et Auteur : CHARLIE CHAPLIN. Interprètes : CHARLIE CHAPLIN , Edna Purviance et toute la troupe des films de « Chariot ». Première représentation (Paris): Mercredi 12 juin 1946, « Ermitage » et « Max-Linder ». cAruviiAllUN. Bette réé dition, réunissant en un seul rilm d’une heure et demie quatre (les meilleures bannes en deux uonines de Uhanie enapnn, réalisées voici trente ans, est assurée d’avance ci’un très grand succès d’exploitation. Le Festival Lharlie Chaplin se compose de quaire films ue GOu métrés de la sérié « Mutual »; dans l’ordre : L’Evadé (The Adventurer) , L’Emigrant (The Immigrant), Chariot Poiiceman (Easy otreet) et La Cure (1 he Cure), lires en de belles copies très nettes, sonorisées avec discrétion par c^e la musique d’accompagnement et quelques effets de uruit, sans aucun sous-titre, ces quatre films ont gardé toute leur force comique et leur qualité distractive, par la simple mimique de « Chariot », les poursuites mouvementées et la série ininterrompue des « gags » sensationnels qui émaillent ces œuvres. Tous ceux qui ont, autrefois, ri aux larmes à la vision de ces films voudront les voir et les revoir. Quant à la jeune génération des spectateurs de moins de trente ans qui n’ont connu ces uandes célèbres que par de vieilles copies usées projetées de temps a autre dans les « CinéClubs », le spectacle du Festival Charlie Chaplin sera pour eux une véritable révélation. Victoire de tSiroia »se (Gj (Burma Victory) Documentaire de guerre (61 min.) (Commenté en français) SERVICE DE L’i N FORMATION BRITANNIQUE Origine s Britannique. Production : British Army Film Unit Réalisateur et Directeur du montage : Capitaine Roy Boulting. Présentation (Paris) : Dimanche 16 juin 1946, Normandie i. Ue très beau document de la guerre en Birmanie a été réalisé par la même équipe du Service Cinématographique de l’Armée Britannique qui nous donna déjà « Victoire du Désert ». Il nous montre tous les détails de la campagne depuis les batailles de 1 942 jusqu’à la capitulation des «Japonais à Rangoon. Une énorme quantité de documents pris au cours des combats et habilement montés, des commentaires clairs et simples, les nécessités qui ont dicté les différentes entreprises et les campagnes dont le but était de chasser l’ennemi « Jap » de Birmanie, font de ce film un véritable manuel, tout à fait passionnant, d’Hïstoire en images vécues, mettant particulièrement en valeur les souffrances des hommes, leur dévouement, leur héroïsme et leurs chefs, avec en tête Lord L. Mountbatten. CINÉ-CLUBS PARIS VUNDS 24 JUIN Ciné-Club de Paris (Salle S.N.C.F., 20 h. 30) : Dramatic School. MARDI 25 JUIN Giné-Club 46 (Salle Le Delta) : Les Inconnus dans la Maison et I.e Chemin de la Vie. Cercle du Cinéma (Salle des Arts ei Métiers, 20 h. 30 : Dura I.ex. Cercle Technique de l’Ecran (Le Villiers, 20 h. 30) : Fiim inédit. MERCREDI 26 JUIN Cercle du Cinéma (Arts et Métiers) même programme que le 25 juin. JEUDI 27 JUIN Ciné Club Fraternité (Salie S.N. CjF.), 20 h. 30 : Les Western. VENDREDI 28 JUIN Ciné-Club Renault (Musée de l’Homme) : Le Million. Congrès de la Fédération des Cinés-Clubs : Festival Cinématographique. MARDI 2 JUILLET Giné-Club 46 (Cinéma Delta) : Emile et les Détectives, Les Disparus de Saint-Agil. ... Cercle du Cinéma (Salle Ans et Métiers) : La Tragédie de la Mine. BANLIEUE MARDI 25 JUIN Saint-Cloud : Les Pionniers. MERCREDI 26 JUIN Le Raincy : Extase Iiecca. MARDI 2 JUILLET Colombes : Jeunes Filles en l niforme |. . Versailles : Festival Chariot. Argenteuil : Merlusse, Joffroi. PROVINCE DIMANCHE 23 JUIN Amiens : Top Hat. LUNDI 24 JUIN Orléans : Extase et Recca. MARDI 25 JUIN Toulouse i Emile et les Détectives. Montargis : Le Crime de M. Lange. Poitiers : Atalcinte et Zéro de Conduite. Nantes : Le Gros Lot. 5ète : Bouda sauvé des Eaux , Bourges i Le Million, et Romance. Le Havre : Patrouille perdue. Nevers : Festival Chariot. MERCREDI 26 JUIN Rouen : Le Vampyr et le Vampire, JEUDI 27 JUIN Creil : Le Miracle des Loups. SAMEDI 29 JUIN Caen i Potemkine. Le Train Mogol. DIMANCHE 30 JUIN Bordeaux : Harold Lloyd, La Baule : Jeunes Filles en Uniforme. Périgueux : Le Village du Pêché. Rennes : Le Chemin de la Vie. C AN O I N E (Seine) ÀVRQN 08-86 FAUTEUILS pour Saline de Speotaolee