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Le nombre moyen des copies nécessaires pour l’exploitation de chaque film est de 280 pour les « major companies >> et de 125 pour les sociétés dites « indépendantes >>. Chaque compagnie d’actualités tire 1.093 copies par numéro (deux éditions par somainel.
Le coût moyen de chaque copie positive est de 210 dollars (25.500 francs) et le nombre moyen de locations par copie 100.
Le nombre total des films de long métr-' édités sur le marché des Etats-Unis en 1945 a été de 377 dont 234 oour les « major compagnies » et 145 nour les distributeu indépendants.
Sur ces 377 films, 350 étaient de provenance américaine et 27 étaient des films importés, dont 15 anglais, 10 russes et 2 suisses.
DIMINUTION
DU NOMBRE DES FILMS PROJETES
Le nombre des films de long métrage distribués a diminué sensiblement depuis la guerre — presque de moitié — comime le montrent les tableaux ci-dessous :
ANNÉES
FILMS
AMERICAINS
MAJOR
COMPANIES
INDEPEN
DANTS
TOTAL
1940
348
129
477
1941
368
124
492
1942
346
142
488
1943
279
118
397
1944
262
139
401
1945
228
122
350
FILMS
ETRANCERS
TOTAL
196
673
106
598
45
5.33
30
427
41
442
27
377
On voit que ce sont les films produits pâlies grandes compagnies et les importations qui, du fait de la guerre, ont diminué le plus. Les Il major companies » ont été particulièrement touchées par la fermeture, pendant les cinq années de guerre, des marchés européens. Les sociétés indépendantes, au contraire, qui travaillent essentiellement pour le marché intérieur des Etats-Unis ont continué leur production à la même cadence ou’autrefois.
On estime en effet que, pour 1945, les recettes nettes ftaxes déduites) réalisées dans les cinémas par les films américains dans le monde s’élèvent à 2 milliards 400 millions de dollars dont 1 milliard et demi provenant des Etats-Unis et 900 (millions des marchés étrangers, soit un revenu de 62,5 % du marché intéi-ieur et 37,5 % de l’étranger.
Sur le marché américain, le total de pourcentage des recettes allant aux distributeurs a été de 525 millons de dollars en 1945 sur une recette nette des salles de 1 milliard et demi de dollars.
Le tableau ci-dessous donnant la statistique annuelle des films distribués par les » major comnanies » met en évidence la diminution du nombre de fillms produits depuis la guerre, notamment à partir de 1943.
Films distribu
es nar les
« major
como^nî#’
’ S
in:în
loin
ton
lOi?
1043
lOil
lOl.S
Columbia . . ■ •
55
51
61
59
47
51
38
M.G.M.
50
48
47
49
33
30
31
Paramount . .
58
48
45
44
30
32
23
RKO
49
53
44
39
44
31
33
Fox
, 50
49
50
51
33
26
27
United Artists
. 18
20
26
26
28
20
17
Universal . . . .
46
49
58
56
53
53
46
Warner Bros •
53
45
48
34
21
19
19
Total . . . .
388
363
379
358
289
262
234
Le nombre
total de
ces
fi 11m
is qui avait
atteint 408 en
1937
est to
mbé
à 234
en
1945,
soit
une diminution de
près
de 1;
a moitié.
18.076 SALLES DE CINEMA EN ACTIVITE
En 1945 il existait aux Etats-Unis 21.519 salles de cinéma dont 18.076 en activité
contre 19.032 en 1940, dont 17.003 en activité.
Pour 1945 les recettes des salles (non coiniprises les taxes fédérales et d’Etat ont été de 1 milliard et demi de dollars (180 milliards de francs) contre 1.002.560.000 dollars en 1945.
I/pxceltent acteur américain Humphrey Bogart et Mary Astor dans le grand film policier
Le Faucon Maltais.
{Warner liras.)
Le prix moyen des places est de ,36 cents 9 contre 24 cents en 1935. Depuis 1942, une taxe qui n’a cessé d’augmenter est venue s’ajouter au pi’ix de chaque fauteuil. En voici le détail ;
Pri.v moyen des places de cinéma
Prix
Taxe Fédérale
du théâtre
et d’Etat Total
1941 ....
25,2 cents
= 25,2 cent
1942 ....
24,7 —
-f 2,5 cents = 27,2 —
1943 ....
27,1 —
+ 3 = 30,1 —
1944 ....
27,3
-P 5,6 — = 32,9
1945 ....
30,5 —
-f 6,4 — = 36,9 —
La taxe représente donc à l’heure actuelle environ 16,5 % du prix des places.
Sur les 18.076 salles en opération, 2.167 appartiennent ou sont affiliées à des circuits.
La répartition des recettes (taxes déduites)
se fait de la façon suivante :
Recette 100 %
Part de la salle 65 %
Part du distributeur 35 %
Ces 35 % se divisent ainsi : Distribution, copies, publicité,
frais, ventes 10 %
Producteurs 25 %
Le quart des recettes nettes va donc au producteur.
Le nombre moyen de spectateurs par semaine atteint 95 millons avec une fréquentation quotidienne de 707 personnes par cinélma américain et de 283 spectateurs par séance. La capacité moyenne de chaque cinéma américain est de 606 places.
Signalons enfin pour terminer que ce sont les samedis et dimanches que le nombre des spectateurs est le plus grand. Sur 100 spectateurs par semaine, la répartition est, en effet, la suivante :
Lundi, mardi, mercredi et jeudi : 10 par jour.
Vendredi : 15.
Samedi et dilmanche : 25 pour chacun de ces deux jours.
■Tean Arthur et Mclvyn Douglas dans le nouveau film Columbia Trop de Maris (Too Many Husbandsl, qui est projeté en exclusivité dans deux salles parisiennes.
L’ACTIVITÉ AUX U. S. fi DE M. J.-H. HOFFBERG
Les productions HOFFBERd existent à Ne York depuis 1914 à l’exception d’une périoc de cinq années pendant laquelle le Présidei actuel, M. .T. -H. Hoffberg, était Directeur d’E portât ion de la Maison Goldwyn qui, par suite, devint M.G.M. (Metro-Goldwyn-Maycr) .
La Maison Hoffberg, non seulement s’est o cupée de l’exportation des films américains européens en Amérique latine, au Canada en F.xtrèinc-Oricnt. mais a créé également ui
(irganisation é location de fih européens, prim Italement de fili français, ai Etats-Unis.
Pendant guerre 1939 19^ <|ui a provoqi la disparition nombreuses m a sons indépendant! en plus des fih qu’elle avait acqi liersonnellement, Société de M. Ho berg a repris distribution de nombreux auti films de telle soi qu’elle a loué à moment donné ii trentaine de pi ductions français choisies parmi ji meilleures, tell| nue : Tm Gram Illusion, La Bd, dera. Crime et CI: liment, T.e Chen nean. Mayerlii Mademoiselle n Mère.
On peut donc affirmer que c’est en gran partie grâce à l’activité de M. J.-H. Hoffberg q le film français a pu se maintenir sur les écrai américains de 1939 à 1946.
Par suite de son organisation d’exportatic son service de sous-titrage en plusieurs langui notamment en espagnol et en portugais, cel; Maison a su se réserver une clientèle fidèle da tous les pays de l’Amérique latine, sans corn ter ses relations au Canada, aux Indes angli ses, aux Indes hollandaises, aux Philippir et en Chine.
H OLLYWO OD
David O. Selznick va produii| deux ''super'' en technicolc "Jeanne d'Are" et "Duel au Soleil"
Hollywood. — Le producteur David O. Se nick, à qui l’on doit entr’antres, Lîttle WornDavid Copperfield et, plus récemment, Anti en emporte le Vent, prépare la réalisation d’ grand film en Technicolor sur la vie de Jean d’Arc. La nouvelle vedette américaine Jennî! Jones qui se révéla dans La Vie de Bernadet incarnera la grande héroïne française.
On annonce, d’autre part, que David O. Se nick produirait un n Super Western » en Tec nicolor dont la projection durerait quai heures, comme Autant en Emporte le Vent. film. Duel in the Sun ÇDuel au Soleil) ser exploité en « tournée » avec un prix majt des places.
= Les droits de « renake » du film de Bern£ Roland. Le Couple Idéal, qui vient de sot à Paris en exclusivité au " Paramount », ( été achetés par une importante firme amérîca' qui tournerait à nouvcaxi le sujet de Pie Léaud à Hollywood.
= Les producteurs et réalisateurs américa Sol Lesser, Lester Cowan, Léo Mac Carey, IV liam Cagney et Piiie Thomas projettent construire à Hollywood des studios (prix : s< millions de dollars) pour remédier au manç de plateaux qui se fait actuellement fortemi sentir dans la cité du cinéma.
J.H. HOFFBERG.