La Cinématographie Française (1946)

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83 tTTxrzrm CIIVE RAPHIE ISE tTTZTZTTTTT:LZZTTTTTTTTTl ^IIANCE PRODUCTIONS Il 2, Boulevard Victor-Hugo NICE j| ■ S ■ ■ • ■ ■ ■ i i annonce \ \ • ■ ■■ ■ • • J • j j sa prochaine production \ j j i S S • ■ i’ETRANGE MORT t>E M. CRAUQUAL * 2. ; j d’après le roman de Francis DIDELOT jj i j : Mise en scène : Maurice LABRO I : j j: Supervision : Yvan NOE || I :[ Musique de A. MESSIER j: : ; Interprété par : : : I il CONSTANT RÉMY H I il LISE TOPART M il RENÉGÉNIN || Il LUCASGRIDOUX Ü 1 |i RENÉ BLANCARD || T ' jj et vous rappelle jj ■ S ■ ■ j j son dernier grand succès j j iA FEMME COUPEE EN MORCEAUX . . — — — i — ^ j j : Mise en scène : Yvan NOÉ : : ' jj Musique de WAL-BERG jj i ; j Interprété par : j : I II CLAUDE DAUPHIN Il GABY ANDREU Il HENRI GUISOL Il TEMERSON |l Il PIERRE LOUIS II Il NOELLE NORMAN Il J. J. D E L B O II Le grand film de Jean Cocteau “ La BELLE et la BÊTE ” a été présenté en gala privé au Colisée de Paris La Belle, fille cadette, se consacre au pauvre ménage et à l’affection de son père, dans les criailleries de ses sœurs, perdues de vanité, et de son frère, méchant garçon. « Rapporte-moi une nous fit rêver quand nous étions petits et dont la tendre morale anime encore les jeunes filles qui voient naître leur cœur. Cette distinction d’esprit, cette légèreté de touche, ce mystère e SUPCRPROOUCT RcproiUicUon phnlograpliiiiiie li’iinc des ties belles allielies publicilaires (le La Belle et la Bête. (l’roil. : Anilrc PiiiiIih’.) rose » dit-elle au vieux marchand qui va à la ville. Quand il revient, la nuit, et tout chargé de soucis, il s’égare dans la Forêt. Devant lui s’ouvre un château prodigieux, solitaire, hanté, qui s’anime en silence sous ses pas. Le monstre, La Bête, seigneur du lieu, le saisit. Il le tuera si, dans trois jours, une autre victime ne le remplace dans ces lieux pleins d’épouvante. Sur le cheval Magnifique le pauvre marchand rejoint sa maison, rapporte la rose, cueillie dans l’horreur du palais magique, et La Belle, sur le Magnifique, va vers l’atroce esclavage. Entre La Bête et La Belle le jeu de conquête s’engage. L’être à tête de fauve monstrueux, violent et soumis à la fois, s’abandonne. La jeune fille, toute faite de bonté, s’attache à cette douleur muette. Elle le plaint. Elle le caresse. Elle l’aime. Quand il l’aura chargée de richesses, et que, volontairement, elle reviendra de chez son père, le charme de la Fée mauvaise sera dénoué. La Bête devient Prince, beau de toute la beauté de l’ami qu’elle attendait, et ils partiront vers un ciel de splendeur. U y a longtemps que le poète Jean Cocteau songeait à mettre en images ce conte de fées de Mme Leprince de Beaumont qui inquiétant qui nous faisait rouvrir le livre une fois déjà dévoré, nous les retrouvons dans le film. L écran communément si sec s estompe, se fait images douces alanguies, savantes quant à l’art, pour porter l’un vers l’autre la toute Belle et la pauvre Bête tordue dans les douleurs de son enchantement. Le dialogue de Cocteau est fait de peu de mots simples et saisissants. La musiçiue de Désormières lie les épisodes en motifs alternés de brutalité, d’angoisse et de tendresse. Les images dominent dans les décors de Moulaert réglées par Christian Bérard, habilement photographiées par Alekan. Les robes sont de Paquin. Jean Marais (La Bête), Josette Day (La Belle), Mila Parély et Nane Germon (les sœurs), Génin (le père), Michel Auclair lie frère) sont les protagonistes. Ce grand film, produit par M. André Paulvé, par son sujet original, beau et bien fait, trouvera un succès considérable. Nous donnons ci-dessus la reproduction de l’une des affiches de lancement, qui fait partie d’un ensemble publicitaire établi per notre confrère Mounier pour la Société Discin.a, avec l’élégance et la netteté qu’on lui connaît.