La Cinématographie Française (1946)

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XII ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cmE RAPHIE ISE CXIIXXIIXXTTTTTTXXXtTI?i FOIRE DE PARIS 1946 LES RÉALISATIONS PHILIPS-CINÉMA Kntre autres appareils ex|)osés, Phüips-Ciiiéina a jirésenté trois belles réalisations nou^■eIles : le |)r()jeeteur P. H. (iO, le leeteur de son 3837 et le noinel aniplifieatciir standard, dont nous donnons les jn'ineijiales earactéristiciues. Le Projecteur PH 60 est conçu pour les lilins normaux; toutefois, certains dispositifs originaux permettent d’adjoindre des lanternes à très haute intensité, nécessaires pour une projection convenable des films en couleurs. i>e système de refroidissement est double, d’une part |)ar eau, par simple raccordement à la distribution urbaine (les imirites du film restent froides), d'autre part |)ar une soufflerie qui astit sur les deux faces du film. De plus, l’obturateui' est muni d’ailettes de \'entilation qui assurent un refroidissement. Les principaux paliers sont montés sur roulements à billes. Le moteur d’entrainement aelionne un arbre ))rincipal |)ar un eiml)raya!te à friction '])ression : (1 ki^s) ; grâce à ce dispositif. en cas de bourrage, ])ar example, le système oatine, et il n’en résulte aucun doinmaiîc j)our l’an|)areil. L’arbre est robuste (21 mm. de diamètre), et tourne à vitesse relativement lente (3(10 tours-minute), ce qui évite des vibrations gênantes. 11 entraine les ))rincipales parties tournantes de ra|)pareil. Le mécanisme de croix de Malte est très précis. Le nlateau et l’axe sont en acier céjmenté et Imeulés (la tolérance du meulage est de un micron). Le poids du tambour de la croix n'est (|ue de Iti grammes, ce (|ui rend son moment d’inertie très ))etit, et réduit au minimum l’usure de la ci-oiv. Tout le mécanisme d’entraincmient est lubrifié sous pression nar une ))omne à huile à engrenages. On utilise non seulement des filtres mécaniques, mais aussi nrignétioues, lesnucls, au nombre de deux, retiennent les ?virticules de fer et d’acier en susiiension dans l’huile. I,a circulation est telle que le lubrifiant arrivant à la croix de Malte a été filtré trois fois. La sécurité est assurée par une pédale sur laquelle vient buter la boucle sui)éricure en cas d’arrêt du film. Cette iiédale abaisse alors le volet de lanterne et entraine un banc de rupteurs à mercure (|ui coupent le moteur et la lampe phonic|ue et éventuellement l’arc. De plus, il est impossible d’ouvrir les étouffoirs tant ciue le carter est fermé, et la fermeture du porte-objectif entraîne automati(|uemcnt celle du galet presscur. Les différents accessoires, filtres, objeefif, fenêtres, unités de croix de Malte, galets presseurs, tambours dentés, etc., sont très aisément et très raiiidement démontables. Le porte-objectif, enfin, est i)ré\'u jusciu’à un diamètre de 104 mm. LECTEUR DE SON 3837 Le lecteur de son Philiiis est sans conteste l’une des meilleures réalisations de ce genre que nous avions ini remarciuer. Il possède, en effet des particularités uniques. De même cpie iiour le iirojecteur PH (iO, la plu|)art des paliers tournants sont montés sur roulement ■. billes 'l’excentricité maximum pour les paliers et le volant est de l’ordre de 2 microns). Le contact entre le film et le couloir-son est maintenu par des galets-guides et le galet-iiresseur sur un angle total de 240“. ce qui assure un déroulement uniforme et un tem|)s de démarrage très court (2,5 secondes environ). Les possibilités de fluctuations du son sont pratif|uement nulles. De iilus, le galct-presseur est muni d’un ressort, et ne peut rester accidentellement ouvert. La réalisation opti(|ue du lecteur 3837 est très ingénieuse : L’image du filament de la lampe tibonique est iirojetée par l’intermédiaire d’un condensateur sur une tige de verre à réflexion totale, et de là sur la piste où l’on a une distribution uniforme et intense de lumière. Au delà du film se trouve un objectif de microscope (jui projette l’image de la piste agrandie sur un écran ^muui d’une fente de 0,3x20 mm. Une fenêtre placée sur le côté du lecteur permet de voir cet écran et de contrôler l’emplacement de la fente par rapport à la piste; un bouton molleté permet de déplacer latéralement le galet-presseur et, par suite, le film, ce qui donne éventuellement la possibilité de corriger un léger décalage de la piste. L’irj ge de la jiiste étant très agrandie, la lect [ est très sensible; notons encore que le raij lumineux subit entre l’objectif et la fente ' ebangevuent de direction de 90“ grâce à un i‘ roir, cp (|ui a permis de iilaccr la cellule fond du lecteur, en diminuant les dimensii de celui-ci (longueur hors-tout : 255 nir bauteui : 13 cm.). Un dispositif spécial pré\ la lecture des jiistes en dual-track; un systè de lentilles doubles divise le faisceau lut lieux en deux après la fente, et dirige les di parties sur deu.x cellules indépendantes. Ajoutons (|ue quatre modèles ont été pré' pour l’adaptation facile du lecteur à la p part des pi-ojectcurs existants. AMPLIFICATEUR Le nouvel amplificateur standard Philips eentenu dans un meuble double de 2x20 wa L’accessibilité des organes est facilitée un système ejui fait basculer à volonté le p neau avant, découvrant l’ensomble du m tage, et permettant un examen rapide et a Les lampes sont, jiar ailleurs, disposées avant de ramiilificateur. Trois entrées sont prévues tiour micro, fî et pick-up. Des correcteurs de hautes et basses frétiuences [lermettent d’adapter les ractéristiciues générales de l’enregistrement' celles de la salle, peimicttant de compenser déficiences possibles de l’une ou de l’autre. Un système de contrôle, enfin, permet de rifier la tension de l’étage de sortie, ainsi ( les débits |)laciue des lampes de sortie (c trôle de la modulation), et ceux des lam d’entrée. .Ajoutons encore (|ue la ([ualité des transf mateurs et l’utilisation de condensateurs papier assurent une reproduction impecca et donnent une très grande sécurité de fol tionnement. TRIOMPHE DE LA COULEl Hollifwood. — Il semble bien que le ciné américain s’oriente de plus en plus vers la c leur. .Après San Antonio, film AVarner en te nicolor présenté récemment, on annonce la f paration d’une nouvelle production de la mê firme, Stallion Rond, dont la réalisation c( mencera au studio dès que l’équipement te nicolor sera disponible. Le premier rôle masculin sera tenu par nald Reagan, un jeune acteur récemment mobilisé. Stallion Road est tiré d’un ror de Stephen Longstreet, qui en écrit lui-mé te scénario. Un bel extérieur de Master Love, prod. B.A.P., réalisée f \ par Robert Péguy. ,( (Distr. : Eclair-J ouriUL Pierre Brasseur, Gaby Sylvia, Jacqueline Gauthier et Robert Arnoux dans La Femme Fatale, comédie réalisée par Jean Boyer. iProd. Metzger et Woog.)