La Cinématographie Française (1946)

iïXXXJ UEST ¥>»♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦ CllVE RAPHIE ISE I I ♦ ♦ 4:^ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR LA RÉDACTION ET LA PUBLICITÉ, S’ADRESSER A GÉRARD GOUMAU, 10, RUE DE LA GARE. BORDEAUX ■ Tel. : 913-55 IMOGES ép are la prochaine Saison es cinémas affichent actuellement des re■;]Cs dont certaines offrent un intérêt que le ips n’a pas dé(menti, tel Blanche-Weiç/e qui, OLYMPIA, a fait salle comble, malgré la iieur caniculaire et les départs en vacances. IM. Devaux et Luzé nous ont même donné exclusivité Mission Spéciale, en deux épot), qui a fait une recette d’une honnête (en ne. ^n élément nouveau, constaté il y a seule it quehjues années et qui s’ajnplifie réguliè]ént, est intervenu dans l’exploitation cinéOgraphique limousine, c’est V augmentation (Hère cln nombre des spectateurs en été. ■ CINE-UNION, ])ar exemple, avait depuis 1 temps, coutume de fermer ses portes à la :m chaude. M. Mainat, que nous avons 1 tionné à ce su, jet, nous a dit qu’il n’en rt rien et se contenterait d’une fermeture de L ques .jours. (tte constatation n’est certainement pas ( re à notre ville. ]' climatisation des cinémas, arrêtée par la ire, mais prévue dans un proche avenir, r apporter encore une perturbation plus f de et plus profonde. Ch. Rivet. ‘HATELLERAULT ^ux journaux d’Âctualités fiàtellerault. — La saison écoulée a vu le iipre des salles porté de trois à quatre, •ij, par ordre d’ancienneté, les établisseB s : les VARIETES, le MAJESTIC, le VOX, dernier en date, le LUX. Ipuis un certain temps, les n Variétés » et Vox » présentent chacun deux programmes I semaine ; le « Majestic « et le « Lux » n’en e ntent qu’un. C st donc, à la cadence actuelle, une mo.yen■e 300 progra|mmes par an qui sont offerts B: spectateurs. (lelques films, en couleurs notamment, ont ru un gros succès. lur les actualités, nous sommes moins tarés, puisque deux salles seulement en prén nt. Le « Vox » a traité avec Fox-Moviétone, nis que le « Lux » présente Pathé-Journal. I (I Lux 11 a falÇ pour certains programmes, 1 'ffort publicitaire en faisant apposer dans V’s magasins de la ville des affiches annant le programme, quelquefois illustrées. R. N. mir. Façade du « Modem’ 39 » de Lyon pour le film M.G.M. Trente secondes sur Tokio. COTE BASQUE Grosse activité des villes d*eaux, notamment Biarritz. — Des Landes à la Côte basque, l’équipement cinématographique est suffisant pour satisfaire aux exigences d’un public qui se presse vers les villes du Midi. A Biarritz, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz, Le Boucau, Hendaye, Pau, Dax et Mont-de-Marsan, près de 20.000 fauteuils sont quotidiennement à la disposition des spectateurs. Qu’on en juge : Biarritz avec le LUTETIA, le ROYAL, le PARIS et le COLISEE aligne près de 2.500 places. Bayonne avec LA FERIA, le THEATRE MUNICIPAL, le MAJESTIC et le VOX. 3.000. Pau avec le BEARN, les PYRENEES, le SAINT-LOUIS, les VARIETES et le LUXOR, 4.000. Dax avec l’ATRIUM, le FEMINA et le NOVELTY, 2.200. Mont-de-Marsan avec le MODERN, le ROYAL et CINE-ETOILE, 2.000. Saint-Jean-de-Luz avec LA PERGOLA, le MAGIC et le SELECT, 1.800. Le Boucau avec l’APOLLO et le REX, 1.200, et Hendaye autant. A Mont-de-Marsan, l’activité est légèreiment ralentie. Les habitants émigrent vers la campagne ou vers les plages landaises : Mimizan. Biscarosse. Cap-Breton, Hossegor. A Pau, assistance plus soutenue, mais sans cohue. Ce n’est pas encore la grande saison paloise. Par contre, les villes d’eau ou de séjouicomme Dax, Saint-Jcan-de-Luz, Hendaye, Biar NANTES La saison s’annonce bien Nantes. Voici les films qui ont été ])résentés au cours do la ([uinzaine écoulée : Pendant la semaine du 20 juin au 2 juillet, l’APOLLO a donné a\ec succès Cyrano de Bergerac, film sur lef|uel certains critiques parisiens ont cru bon de s’acharner, je me demande vraiment pour quelles raisons. S’il leur avait été donné d’entendre les réflexions des spectateurs nantais, ils auraient ])u constater que ceux-ci ne partageaient pas du tout leur façon de voir, et il convient de remercier M. Fernand Jean d’avoir passé cette production bien française, ce qui a permis aux nombreux admirateurs du chef-d’œuvre d'Edmond Rostand de le i-evoir à nouveau. L’OLYMPIA a rej)ris Fantôme à Vendre, de René Clair dont le programme était connijlété par Le Retour, film émou\ant du Service cinématographique américain sur la libération des prisonniers détenus par l’Allemagne. Le PAL.ACE affichait une reprise de Cécité est morte; le REX. Sérénade et le STL’DIO Terre de Feu. La semaine suivante, M. Fernand Jean n’a pas hésité, malgré la saison, à nous présenter La Merveilleuse Aventure de Pinocchio, ce dont il n’a ])as eu à se renentir car l’APOLLO n’a pas désempli. La carrière de ce film est d’ailleurs loin d’être terminée dans notre ville. Les Anges au.v Figures Sales ont attiré à l’OLYTMPI.A la clientèle habituelle de ce genre de films, qui ne manque d’ailleurs pas d'intérêt, il faut le reconnaître. Le PALACE donnait, de son côté. Madame et son Cow-Bog. alors que le REX renrenait Ceux du Deuxième Bureau. Au STL^DIO, c’est Anthony Adverse (ou Le Marchand d’Esclave), film américain, qui tenait l’affiche. Enfin, signalons la reprise, au ROYAL, de La Révolte des Vivants. A cette époque de l’année, il nous est permis de jeter un coup d’œil sur la saison écoulée, très satisfaisante dans son ensemble. De très nombreuses nouveautés ont été nrésentées. Les films sur la enerre et La Rési^stance ont connu, en particulier, un vif succès. Ch. Lefeuvre. ritz connaissent la grande foule et Bayonne est déîà encombrée. La saison d’éte s’annonce brillante, narticulièrcment à Biarritz. La « Reine des Plages » veut retrouver sa nlace d’antan à l’avant-garde des grandes premières einématos'ranhinues. .\ndré Rucher. Cinéma Locarion aORDEAUXl DES TICKETS DE RIRE pour vos clients ! avec ON DEMANDE UN MÉNAGE Une grande production comique d après la comédie de Jean de Létraz avec une pléiade de vedettes comiques Une opérette Marseillaise éblouissante avec ALIBERT GORLETT Francine BESSY iD PAYS DES CIGALES Musique de Vincent Scotto Production D.U.C. Midi-Cinéma-Locatioii I