La Cinématographie Française (1946)

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♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CII\E RAPHIC SE ni:xT::^TXXzxxxxxxrxxzTTTT: LIVA1.YSE ET CRITIQUE DES FILMS es Clés du Royaume (G) (The Keys of the Kingdom) Drame (140 min.) ( Doublé) FOX-EUROPA Igine : Américaine. ■ .duction ! Joseph L. .Munkiewicz, 144. iilisation : John M. Slahl. i eurs ! Scénario de Joseph L. Manewicz et Nunnally Johnso’ii d’après roman de A. J. Cronin. ^ ;e de vues : Arthur MiUer.. fisique ! Alfred Newman. »iors : Thomas Litlle. ; :ts spéciaux : Fred Serven, r apprêtes : GREGORY PECK, TIIO AS MITCHELL, Vincent Price, Ro■ Stradner, Roddy McDowall, PcyI Ann Gurner, Sir Cedric Ilardicke, Jane Rail, Edmund Gwenn, unes Gleason, Anne Revere, etc, 'isentation Corporative (Paris) : ercredi 10 juillet 1946, Empire. , KPLOITATION. Tiré du li I de A. J. Cronin, ce film re)! l’histoire émouvante, riche il' événements dramatiques de ^.'lostolat du Père Francis lutat presque seul pour accomplir a mission, dans un pays en lie à la famine. Les grandes I lités artistiques de ce film, is à son caractère presque es(tiellement religieux doivent lui <jrer un bon succès auprès de (S les publics. 3ENARIO. — Monseigneur Sleeih 5 Cedrick -îlardwicke) est venu au 1 bytère du vieux Père Francis l.holm (Grégory Peck), sur un rapc défavorable, pour lui conseiller e prendre sa reiraité. Il trouve le Ïhal du Père et le ill avec intérèi. evé par sa tante gui décide d’en II! un prêtre, Francis, après avoii (■'lié misérablement dans sa prêtée paroisse, accepte un poste de \iionnaire à Pai-l'cen, en Chine. > y relinieii's’es sont envoyées 0' l'aider. L'une d’elle, Maria-Ve F:a (Dosa Stradner) semble cacher un masque de dédain une secrète ! nation pour le missionnaire. Elle int franchement désagréable. La e est en proie aux luttes intestient're les troupes youvernemenJ ; et les' rebelles. Francis, aidé de I. ami le docteur 'Willie Tulloch r mas Mitchell) soigne les blessés b un admirable dévouement',. Le \. e revient et quelques années plus U, Francis devenu vieux retourne p: son Ecosse natale, regretté de )i et de Maria-Veronica en parti'I r. K^ALISATION. — John M. Stahl, (leur en scène plein de sensibilité, lalisé Les Clés du Royadme avec ti)onstant souci d’autheiiticité et de Stsme. Les scènes se déroulant en be semblent naturel'es et ne sont U -ment chargées. L’incendie du il ge, la mission dévastée, les op( liions entre le Père et la Sœur et il d’autres, sont autant de scènes onantes dont le souvenir restel. La hographie, due au céfêbre opérair Arthur Miller est d’une grande e; té. -ITERPRETATION. — Grcgory e incarne ie Père Francis avec n mâle puissance et une admirable ) rité. (iet acteur, encore inconnu lii'rance, atteindra vite la célébrité. jO'. Sti(acVncr est itpmarquiable dej ïilé dans un rôle de feriime odieuse ; nouvante. Thomas Mitchell, comKtou.jours est excellent comédien. (■ autres rôles sont fort bien tenus. = La Société de Production Les 'ils du 'Verseau annonce la réais ion prochaine d’une superproU ion Le Mystère du Grand 'onétable. Une merveilleuse page ’liitoire sur Bertrand du Guesili. Glest René Chanas qui en s;mera la réalisation. Directeur leProduction B. de Latour. Qu*elle était verte ma vallée (r^) (How green wcis my valley) Drame social (110 min.i ( Doublé) FOX-EUROPA Origine s Américaine'. Production ! Diwryl F. Zanuck, 1941. Réalisation : John Ford. Auteurs : Philippe Diinne, d'après une nouvelle de Richard Lewellyn. Prise de vues : Arthur Miller A,S.C. Décors : Thomas Littte. Musique : Alfred Newmann. Interprètes : W ALTER PIDGEON , -M.IMENN O’NARA, Donald Crisp, -iitna Lee, Roddy Mc Dowall, John Loder, Rarry Fitijercd, Patrie Knoivles, Sara .Mlqood. Présentation Corporative (Paris); Vendredi 28 juin 1946, Empire. EXPLOITATION. Ce film ex traordinaire, doué d’une puissance d’évocation et d’un réalisme rarement égalé à l’écran, est l’œuvre de John Ford, l’un des maitres du cinéma américain, (« Chevauchée Fantastique », « Hommes de la Mer »). C’est l’histoire d’un peuple et d’une vallée... d’un peuple qui fut si heureux... et d’une vallée qui fut si verte... avant d’être noircie par le charbon de la mine. SCENARIO. — Gwilyn Morgan (Uona'd Crisn) et ses fils, à l'e.tceplton de lluw âgé d’une dizaine d'années, Iravaillenl à la mine comme tous les habitants de celte bourgade du Pays de Gallesi, Survient une baisse des salaires. Les fils parlent de former un syndicat. Le père les blâme, mais deux de ceux-ci n’acceptent pas de se soumettre, â l'autorité paternelle cl ifuilienl la maison. Les mineurs se mellenl en grève malgré Vopposilion de Morgan, ce qui crée une hoslilité contre lui, La misère, s'inslalle dans les foyers. Devant les attaques et les menaces dont son nuui est l'objet, Mme Morgan (Sara Aügoocl), accompagnée du jeune lluw (lloddy Mac l)(j\vall) se rend à une réunion des mineurs pour défendre son mari. Lors de son reiour, la tempête de neige fuit rage. Mme Morgan et son fils tombent dans une mare d’eau glacée. Ils sont secourus, mais si la maman n’en est quitte que pour quelques semaines de rei>us. lluw, aux dires du docteur, ne marchera plus jamais'. Le nouveau pasteur Gruffydd n’est pas de cet avis. Les visites de Gruffydd (Walter Pidgeon) sont très attendues par .Ingharad (Maureen O’Nara), sonir de lluw, et lui n'est pus insensible au charme de Angharad. lluw (guérit; la grève firendra fin et Angharad accepte d’épouser le fils du directeur de lu mine. M(ds des calomnies ris(iuent de compromettre Angharad et Gruffydd. Celui-ci donne sa démission lorsque retentit la sirène : coup de grisou, lluw et Gruffydd descendent dans l(( mine pour sauver le père Morgan. Il meurt dans les bras de son fil.s. REALISATION. — La personnalité de John Ford imprègne avec force chacune des scènes de ce film. Dénué de sentimentalisme de pacoti'le, ce film • est empreint de poésie réaliste (les mineurs et leur travail) et lyrique (Huw réapprend à marcher). Peu de déplacements d’appareil, mais un montage d’une grande maîtrise qui met en valeur l’originalité de certains cadrages. INTERPRETATION. ^ En tout poiut parfaite. Walter Pidgeon que l’on voit pour la première fois à Paris et qui y deviendra vite célèbre, Maureen O’Nara jolie et sincère; Roddv Mc Rowall extraordinaire gosse d’une grande simplicité et d’une profonde véracité dans son jeu. Arènes Sanglantes (A) (Blood anu sand) Drame en couleurs (IJO min.) (V.O. et doublé) FOX-EUROPA Origine : .iméricaine. Production : Dairyl F. Zanuck et Robert T. Kane, 1941. Réalisation : Rnuben M((moulian. Auteur : Jo Swerling. Prise de vues : Einesl Palmer. Ray Rennahan. Décors : Thomas Liltie. Costumes : Ttccuis Renton. Monteur : Robert Rischoff. Couleurs : Technicolor. Dir. en Technicolor : N<(thalie E((smus. Interprètes : TYRONE POWER, Linda DARNELL, Riia llAYWORTll. Roddy Mc Doundl. M(trgurct O’Rrien, John Carradine, J. Caroll Naish, X((zimova, Lynci Rari. Laird Cregar. Présentation Corporative (Paris): Vendredi ü juillet. Em])ire. EXPLOITATION. Ce film dé jà tourné au temps du muet avec Rudolf Valentino, avait remporté à l’époque un succès considérable. Il ne fait aucun doute que cette nouvelle version, interprétée par Tyrone Power, Linda Darnel et la vedette « atomique » Rita Hayworth, ne bénéficie d’une chance égale. La couleur, l’interprétation, l’action et la mise en scène, tout contribue à rendre ce film particulièrement commercial. SCENARIO. — Juan Gallardo (Roddy Mlle Dowiïll), /i7.s d'un célèbre toréro tué ((Il cours d'une corrida, ne lève que de suivre leh liaces de .son i>ère, au (grand désesjxiir de sa m"ie (Nazimova). l'n jour, après avoir embrassé sa petite amie (Margaret O’Brieii), il quille sa ville nâlale avec dcu.r de ses camarades pour Madrid. Devenu loréador. mais ne sachani lias lire. Juan ('fyixiiic Power) renlie chez lui di.r années [dus tard et épouse sa camarade d'enfance, Carmen Esfdnosa (Linda 1 lariiell ),. I.a (flaire vhni rapidement â Juan qui csi bientôt conséteré « meilleur toréador d'Espagne » ftar l'exubérant vriiiqne Nakdio Curro (Lai)(l Cregar). .tii cours d'une corrida, Juan es! séduit par la belle et cafiricieuse Doua Sol (Rita Hayworth). Il devient son aiiKtnl cl délaisse femme, ((mis, travail. Sa gloire pâlit. Doua lui préfère vite un antre toréador plus chanceu.v (.lohn Carradine). Juan revient vers Carmen (lui lui pardonne. Le combat qui suit voit le retour du Gallardo des glands iours, mais celui-ci commet vue imfirudcnce et un. couf) de corne achève sa vie mouvementée. REALISATION. -■ Très soignée. Maniou'ian a fort bien re:i(ln la chaude atmosohère et le caractère bouillant de l’Espagne. Les scènes de corl'ida, si « vécues », si pleines d’enthousiasme, sont rehaussées encore nar l’éclat de la couleur dont les rhatoicments variés conviennent particulièrement à de tel’es reconstitutions. Les scènc's (lramati(|ues sont aussi fort bien réalisées, mais • sont iniprégnées d’une certaine tendance mélodramatique. INTERPRETATION. Tyrone Power incarne avec beaucou)) de naturel un toréro « don Juan », fat et analphabète. Linda Darnell, encore plus ravissante par la grâce de la couleur, joue avec beaucoiq) de charme et d’émotion. Rita Hayworth porte admirablement ’a toile'le, niais ne parvient pas à donner l’illusion d’une Espagno'e rouée et intelligente, ma'gré ses sourires (fui se veulent pleins de mystère de sa beauté naturelle incontcstab'e. SOUS-TITRES EN TOUTES LANGUES SUR POSITIFS BLANCS ET NOIRS, LAVANDES ET SUR FILMS EN COULEURS DE TOUS PROCEDES T I T R A F I L M SS, PU* Marbauf, PARIS (8*) — Téléphone ELYsées 00-18 SOUS-TITRAGE SUR COPTES NEUVES ET U.SAGEES Le Signe de Zorro (G) (The Mark of Zorro) Comédie d'aventures (90 min.) (V.O.) FOX-EUROPA Origine : .iméricaine. Production : 2l)lh Cenlury Fox, 1940. Réalisation : Rouben Mamoulian. Auteurs : John Tain, or Footc, d’après la nouvelie « La Malédiction de Capisirano », de Johnston Mc CuHey. Prise de vues : .irlhur Miller. Musique : -ilfrcd Newmann. Décors : Thomas Little. Interprètes : TYRONE POWER. LlND.i D.iRNELL. Rusil Rathbone, Gale Sonderguara, Eugène Palette, J. Edward IJromherg, Montaqu Love, Janet Reecher. Présentation Corporative (Paris): Mardi 9 juillet 1946, Empire. EXPLOITATION. Ce film d’aventure et plein de mouvement, de rythme et de panache. Zorro s-ï’est plus l’homme au fouet, il est l’homme à l’épée et il sait s’en servir le duel entre Tyrone Power et Basil Rathbone est ie clou du film. Les che vauchées se succèdent, les épées s’entrechoquent et la pure jeune fille est amoureuse du mystérieux bandit. Ce film remportera ust g'.’and succès populaire. SCENARIO. 18;10. L'audacieux Don Diego (Tyrone Power), la plus fine lame de tout ,}ladrid, rentre à Los .ingelès et apprend que son père n'est plus gouvei rieur de la ville. Il a été remplacé par le cruel et inhumain Luis Qiiintero (.1. Edward Rroniberg), (jiii, avec sou adjoint le Capitaine Esiebau (Basil Rathbone), terrorise la popiilalion. Pour venir en aide l'i ses com/ialrioles . Diego devient, la nuit, le redoiilable bandit masqué Zorr'ü. Il parcourt la ville à cheval et cornbat les oftpresseiirs du peuple en laissant parloiil sa marque « Z »). Tous ignorent qui est Zorro, mais le peuple sait qu'il esl son ami. Une nuit, poursuivi, Zorro se réfugie dans une chapelle voisine el. déguisé en moine, y fait la connaissance de la charmante Lolita (Linda Darnel'), rièce du gouverneur délesté. Il tombe follement amoiireiuc d'elle et demande sa. main éi son oncle. Celui-ci y consent. mais Lolita, qui ne reconnaît pas Zorro, son héros, est déçu. Diego se fait rapidement reconnaitre d'elle, mais est aussi démasqué par Esiéban qu’il lue eu duel. La révolte uail et triomphe'. Le père de Diego retrouve son poste de gouverneur et Loliitt éfiousera sou bei et courageux bandiihéros. REALISATION. Rouben Ma moulian, célèbre metteur en scène, a lirillamment évoqué toute la passion, le charme et la beauté de la vieille Galifornie vers 1820. Entre autres scènes d’un profond réalisme, le duel linal a été réglé et mis en scène avec un souci d’authenticité tout à fait reinariiuable. INTERPRETATION. Tyrone Power réincarne Zorro avec beaucoup d'adresse et une grande maîtrise. Linda Darnell est toujours ravissante et joue avec grâce et sincérité. Basil Rathbone, Eugène Palette et Gale .So)idergaard sont parfaits. = Au cours de la prochaine saison. Warner Bros distribuera L’Etrangère avec Bette Davis, Rhapsodie en b'eu avec Joan Leslie et Arsenic et vieilles dentelles de Frank Capra avec Gary Grant, Peter Lorre, Raymond Massey et Priscilla Lane. = La Plaque Tournante s’est constituée à Paris. Cette Association se consacrera à des exposés et débats sur la trilogie des faits intellectuels : seicntifiques-nhisolopiques, sociaux politiques, a.rtistiques-littéraires. La fusion et l’affiliation avec le Ciné-Club46 et Ciné-Clubs reliés permettra au Cinéma d’être au carrefour de cette Plaque Tournante.