La Cinématographie Française (1946)

200 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIVE de Ce fait les tout derniers perfectionnements de la technique moderne. Elle compte près de 900 places réparties en un vaste orchestre ilc 750 fauteuils environ; le balcon, en forme de fer à cheval, offre de son côté près de 150 places assises. Précédé d’une belle entrée de teinte bleu pastel éclairée au néon et que surmonte un grand panneau décoratif à éclairage indirect où sont annoncés les programmes de la semaine, le hall donne accès à la salle par deu.\ doubles portes à tambour qui débouchent de chaque côté de la scène. Quatre allées perpendiculaires et deux transversales permettent une circulation aisée. La salle, avec balcon, de proportions presque carrées, a approximativement 35 mètres sur 30. La cabine, construite au rez-de-chaussée, est divisée en deux : salle de projection et salle de manipulation des films, séparées l’une de l’autre par des portes blindées et étanches. Elle est équipée avec des appareils Erneinann avec objectifs Zeiss, des lanternes Strong pour chacun des deux postes; le système sonore Tohis avec deux haut-parleurs multicellulaires placés derrière un écran de plus de 20 ni2, soit environ 5 m. sur 5 m. L’équipement de la scène qui peut permettre des spectacles de théâtre ou de revue possède un grand plateau tournant, de nombreuses loges d’artistes et l’équipement accessoire et électrique nécessaire. Les fauteuils de velours rouge sont au centre face à l’écran et sur les deux ailes légèrement de biais. La visibilité est parfaite de toutes les places. L’intérieur de la salle, de tonalité légèrement crème, bénéficie d’un éclairage encastré dans le plafond et d’un autre indirect disposé sous le rebord du balcon. Construit avec des matériaux spéciaux à base d’aimiante, absolument insonore, le cinéma des VARIÉTÉS est incorporé dans un bloc d’immeubles. Dirigé par M. Coulpier l’actuel Président du n Syndicat Niçois des Directeurs de Spectacle », ce très bel établissement présente principalement des films inédits en première vision ou des exclusivités; absolument indépendant, il ne dépend d’aucun circuit. C’est le rendez-vous d’une clientèle élégante. Le MALAUssÉNA, coquctte salle de l’avenue Malausséna, dans le prolongement de l’avenue de la Victoire, comporte 600 places dont 450 à l’orchestre et 150 environ au balcon. Construit en 1934 et rénové réceimment, son directeur-propriétaire, M. François Gastaud. prévoit, dès que les circonstances le permettront, de l’agrandir considérablement et, dans ce but, s’est déjà rendu acquéreur des terrains environnants. Les appareils et l’équipement sonore sont des Philips avec des projecteurs Gallee. Les films présentés sont en dAixième vision, tout de suite après les grandes salles d’exclusivité, avec deux matinées et une soirée tous les jours Le FÉMiNA, en haut de l’avenue de la Victoire, est également une salle de deuxième vision derrière immédiate(ment les grandes salles du centre. Son directeur est M. Loiseau, actuel Président du « Syndicat des Directeurs .Niçois ». Entièrement rénové en juillet de cette année, cet établissement très élégant comporte 525 places, dont 350 à l’orchestre et 175 au balcon. L’équipement est en R.C.A., avec lanternes Simplex. Le spectacle est permanent de 14 heures à minuit. L’édouard-vii, salle d’exclusivité de films en versions originales, situé rue du Maréchal.Toffre, en plein centre de Nice, occupe une place à -part dans l’exploitation locale. Actuellement en cours de reconstruction totale, changement des fauteuils, des appareils qui seront des Radio-Cinéma, une fois les tra vaux terminés ce sera sans conteste une des RAPHIE SE plus belles si ce n’est la plus belle de tout Nice. Sur les plans de M. Guilguot, architecte, une clientèle chic pourra apprécier dans un cadre confortable, dans une atmosphère climatisée suivant les procédés les plus modernes, les plus récentes productions étrangères en version originale; le spectacle, permanent sans Interruption, se déroule de 14 heures à minuit. Le CAPITOLE, situé boulevard Jean-Jaurès à l’angle de la rue de la Tour, en bordure du pittoresque quartier du Vieux Nice, est une grande salle de seconde vision jouissant d’une grande vogue auprès du public tant par le choix de ses programmes que par les aménagements nouveaux qui -viennent d’y être tout récemment effectués ces derniers mois. De vastes dimensions, avec d’amples dégagements, cet établissement dispose de plus de 900 places dont 600 à l’orchestre et 300 au balcon. Comme la plupart des salles, la formule d’exploitation est le permanent de 14 h. à minuit. Le poLiTÉAMA, place Garibaldi est, tout en étant une des plus anciennes salles de Nice, l’une des plus modernes, ayant été complètement refaite il y a très peu de temps. Vaste, liien aérée, avec son toit ouvrant, elle peut Façade de 1’ « Excelsior » de Nice. abriter 600 spectateurs à l’orchestre et 200 au balcon. Spectacle permanent de 14 heures à minuit en semaine et une séance supplémentaire de 10 heures à midi les dimanches et jours fériés. Les films présentés le sont en seconde vision après les salles du centre de la ville. Equipement R.C.A. et Simplex. Le CENTRAL, la charmante salle de la place du Pin, au cœur du quartier industriel de Riquier, comporte dans un cadre des plus coquets 750 places dont 5100 à l’orchestre et 250 au balcon. Il est équipé avec des appareils Simplex et des appareils sonores de construction locale ciNÉMONDE, construit tout au début_ de la rue de la Liberté, en plein centre de Nice, fut, k l’origine, une salle d’actualités, mais depuis s'est consacrée uniquement au film français. Depuis plusieurs années, cette salle est ciassée première de tout le Sud-Est pour le nombre de programmes comportant exclusivement des films français avec une moyenne de 50 semaines à eux réservées par an. Construite en 1935 avec les aménagements les plus modernes, cet établiseiment qui ne possède que 300 places est équipé avec des appareils Universal et fonctionne en permanent de 14 heures à minuit. Le HOLLYWOOD, très belle salle fort récente de 300 places, est situé au début du boulevard Raimbaldi, au centre de la ville, fonctionne ?n permanent de 14 heures à minuit et présente principalement des films américains d’action ou musicaux. Il est équipé avec un enseimble d’appareils Ernemann. LES PROGRAMMI DE LA SAISON 46-d SUR LA COTE D’AZl Parmi les renseignements reçus concernant 1 diverses salles des Alpes-Maritimes, citons poil moment : ' BEAUSOLEIL Le programme prévu pour cet hiver par le Ci i Municipal comporte Le Divorce de Lady X, Le Ci Noir, Qu’elle était verte ma vallée, Le St(/nJ Zorro, Le château du Dragon, Laura, Ames fi,| les, Pinocchio, La Vipère, La Femme au Por \ Soupçons, Vivre Libre, Le Cottage Enchanté, . Démons de l’Aube, Le Gardian, Marie-Louise, sion Spéciale, Roger la Honte, Vive la Liberté, MENTON Le Nouveau Casino, qui vient seulement de m vrir, va fort prochainement présenter La Fermi Pendu, Embrassons la Mariée, M. Grégoire s’éij L’Homme Fatal, Les Quatre Plumes Blanches,^ Ami viendra ce soir, Jenny, Lady Hamilton. VENGE L’Alhambra que dirige M. MAILLET a déjà ri i pour les semaines à venir, à raison de deux i par semaine. Je suis un criminel, La Veuve Joyi Trente et Quarante, .iir-Force, Par la Porte Cartacalha, Domino, La Femme aux Brillants, li clave aur mains d’Or, Tant que je vivrai. Ces ml films passeront également dans la salle de LA iS LE-SUR-LOUP que dirige également M. MAILLil CANNES Le Star, qui a obtenu les plus belles recettes UN AMI VIENDRA CE SOIR et LA DERNJ CHANCE, va passer très prochainement : Pinoej Le Livre de la Jungle, Le retour de l’Homme lui ble, La Glorieuse Parade, Le Voleur de BagdailÀ Mort n’était pas au rendez-vous. Nuits d’Alerteï^ taan. Assurance sur la mort, L’Homme au Rond, Les Démons de l’Aube, La Route semée d'r" •les. Nuits de Birmanie, La Rose de la mer, Ur* mes et jupons courts. ANTIBES L’exploitation cinématographique est très acts les chiffres des entrées furent les suivants lUi I’Antipolis, qui comporte environ 900 places, et 1 une semaine : Mayerling à Serajevo (3.711 entj Nais (5.060), La Vie Privée d’Elisabeth (3.620) f J-3 (3.870), Jéricho (3.870), Sérénade aux N j (5.330 en 4 Jours), Bataille du Rail (3.375 en 5 ji Le Casino-Cinéma d’Antibes, de 500 places asi® a réalisé les chiffres suivantes : P.H. contre GeÇ (4.325 entrées). Le Capitan (3.821), La Cage aux i signols (3.070), Le Roi d^s Resquilleurs (3>2lJ Etrange Destin (3.696). Toujours à Antibes, le Palmarium, qui co: efl 500 places, a obtenu les résultats suivants : Ri i le Téméraire (3.751 entrées). Seul dans la J (3.192), La Fille du Diable (2.325) Les Cland inj (2.715), Les Anges aux Figures Sales (2.860). On peut se rendre compte, par ce rapide d’œil, que le public reste, malgré la hausse dv rU de places et le fréquent manque de films vra eq récents, toujours très empressé à se rendre dài 1(] salles. Chacune d’elles, avec un genre qui lui est p : a une clientèle fidèle aux spectacles qui sont b à son goût. Espérons que la Saison 1946-1947 récompi a les Directeurs des nombreux et dispendieux qu’ils ont accomplis, et leur permettra, par de tantlelles recettes, de faire face à des charge! chaque jour s’accroissent. Paul A. Buisine (3-9-.) J VIVIANE ROMANCE DANS ««LA COLÈRE DES DIEUX” AVEC LOUIS SALOU et clément DUHOUR Vente à l’étranger et distribution : ASTRA PARIS FILMS, 3, rue Troyon, PARIS-17» — Tél. : ETO. 06-47 et 06-48