La Cinématographie Française (1946)

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N“ 1178 19 Octobre 1946 LE CINEMA FRANÇAIS TTTTTm:TXTXN:Ts:rrx:|| revue Année Prix 15 Frs ■ÜACTION ET ADMINISTRAON : 29» Marsou Paris (12®). Adr. •légr. ; LACIFRAL, Paris. 1. : DID. 85-35 (3 lignes), èques Postaux n" 706-90, ris. Reg du Com., Seine 216.468 B. Rédacteur eu ,ef : M. COLIN-REVAL. ■dacteur en Chef par intérim : A. TOE. CUVE RAPHIE Abonnements : Colonies : 400 fr. Postale : 600 fr. Pays : 900 fr. Pour tous changements d’adresse, nous envoyer l’ancienne hande et 1 0 francs en timbres-posteL Membre du Syndicat National de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle. France et — Union — • Autres HEBDOMADAIRE Organisation da Centre National -f Le lundi 14 octobre, M. Bichet, ministre de l’Information, a reçu les représentants de l’Industrie Cinématographique. Cette entrevue avait pour but l’étude du règlement de la nouvelle administration du cinéma, résultant de la loi créant le Centre National de la Cinématographie (voir dans notre précédent numéro, l’article 18 de cette loi). La question sur laquelle le ministre a appelé ]tarticulièrement notre attention est celle qui a trait au statut du personnel du Centre National, où travailleront côte à côte des fonctionnaires et des membres de la corporation. A cette réunion, assistaient ; MAL Fourré-Cormeray, Acoulon, Jeager, Damas, Barrière, Remaugé, Wcil-Lorac, Le Bourre Chézeau, le directeur général des services de l’administration centrale et plusieurs hauts fonctionnaires appartenant à l’Information et aux Finances. Gisèle Pascal et Jean Desailly forment un couijlc "harniant dans Amour, Délices et Orgues, que vient de réaliser A. Berthomieu pour les Productions du Cygne (Louis Wins). (Distr. : Réqion parisienne : Vilms Vog. Province : Films Sirius.) Le Festival de Cannes a bien servi le Cinéma par M. COLIN-RÉVAL LES COURT-SUJETS ne sont pas •S “SUPPLÉMENTS” >ans mon quartier passe en ce mont le film de Korda où le petit hindou ju nnène si gentiment son éléphant, façade porte : Eléphant Boy et un supplément! ^e « supplémiBnt » (je l’ai appris en istant à la séance, rien d’autre ne l’anice) c’est le « Jardin de la France », Cuny. « Au Jardin de la France » est film extrêmement soigné, qui montre Loire, ses paysages, ses châteaux. » vues prises d’avion sont ravissantes, commentaire, complété d’images des :s historiques, est sobre et bien dit. Jn excellent court sujet. 3t pourtant, voilà ; pas de façade, pas photos, pas d’affiche, pas d’annonce, nment veut-on qu’un public vienne, ait des égards, pour ce qu’on lui me en « supplément » ? i qui la faute? Je laisse à leur confun, en cette triste histoire, Producir. Distributeur et Directeur. ?este à mettre en valeur, et à leur eur qui est souvent grande, ces films la première partie des programmes nçais. le reste persuadé que si l’on fournist à l’Exploitation des photos, des aflettes et des textes publicitaires, les ecteurs s’en serviraient. îeprise des travaux de a Commission du Plan ous la présidence de M. Oraiii, et en présence six sous-commissions, la Commission Plére du Plan s’est réunie le 15 octobre pour sa mière session. IM. Fourré-Cormera}^ vice-président, Jeager, s-président, et Lavorel, rapporteur, étaient sents. lette commission avait suspendu ses travaux 12 juillet après avoir remis au commissariat léral un exposé succinct, mais riche en indiions chiffrées. lepuis, ce rapport a été complété notamment ce qui concerne les besoins de la profession. Plusieurs plans ont été établis relativement i problèmes suivants : “ Questions techniques. 1° Importations de matériel. 1“ Financement par l’Etat de la production et de l’exploitation. î" Diffusion des films français à l’étranger. Cinéma éducatif. 1° Incidences économiques de l’exploitation, -.a commission a dressé un tableau des résuls obtenus jusqu’à ce jour et a entrepris la laction du rapport définitif. Ce feslival de Cannes, réelleiiieiiL improvisé et auquel personne ne croyait, a tout de niêine été un grand succès. Succès considérable et non éphémère puisqu’il raj^oiiiic vers tous les pays du inonde. Six semaines avant l’üu^'erUlre, six nations seulement avaient confirmé leur adhésion et finalement plus de vingt pays y ont participé. Si, au début, il y eut quelques flottements dans l’orgaiiisat'ion et des incidents d’ordi'e technique, les délégués étrangers ont été unanimes à exprimer ]iar la suite leur satisfaction. Il faut bien le dire, le soleil a arrangé bien des choses et la bonne cuisine a contribué a créer une ambiance agréable. Ceci dit, le cinéma français se doit d’adresser sa reconnaissance à son Directeur Général, M. Fourré-Cormeray, Président du Comité d’Organisation du Festival, qui a pu réunir les crédits nécessaires à cette entreprise (17 miltions dont 8 millions des Affaires Etrangères, 4 millions de FEducation Nationale. 3 millions de l’Information, 2 millions de la ville de Cannes) ce que jamais personne n’avait réussi à obtenir auparavant. En somme, l’industrie du Cinéma n’a même pas eu à payer les « petits fours » du Festival proprement dit, ce qui faisait d’ailleurs dire à Miss Margaret Herrick, Secrétaii’e générale de F « Academy of Motion Picture, Arts et Sciences " de Hollj'wood, que u le gouvernement français était vraiment plein de sollicitude pour le Cinéma, ce qui n’était pas le cas en Amérique ». C’est bien la première fois que pareil langage est tenu, ce qui prouve que, malgré tout, en France, quelque chose est changé. Si M. Fourré-Cormeray se trouve à la base de cette réussite, n’oul)lions pas qu’il a été magnifiquement secondé par àlM. Georges Lau raii. organisateur actif et tout dévoué à la cause du Cinéma français; Roger Weil-Lorac, Favre Le Bref, de Gastync, Fournier, etc. Le Jury a dû faire œuvre de diplomatie poui ne mécontenter personne tout en restant sur le plan du libre jugement artistique. Beaucoup trop de films ont été présentés. Après avoir « visionne » ces 300 kilomètres de pellicule, membres du Jui-j" et journalistes avaient tout l’air de romanichels qui auraient erré parmi des fantômes vcims de tous les coins du monde, fantômes un' peu trop bruyants et bavards à notre gré. Avec un ensemble touchant, le Jury marquait une préférence très nette pour les films français; à un certain moment, on craignait de voir tous les grands prix internationaux décernés à la France. C’en eut été fait de l’avenir du Festival de Cannes... Heureusement qu’après une intervention fort habile de la part du Président français, rappelant au Jury que seules des considérations d’ordre artistique devaient guider leurs choix, les prix furent décernés d’un façon juste et équitable. Et ce fut la France qui sortit grande gagnante de ce premier tournoi mondial du fllm. Cinq Prix Internationaux, La Symphonie Pastorale remportant le Grand Prix du Festival International de Cannes pour la France, et La Bataille du Rail remportant le Prix du Jury International du Festival de Cannes. Ces deux prix, bien distincts pourtant, semblent prêter à confusion dans l’esprit du publie. C’est lorsque tous les prix furent décernés, que le Jury a voulu rendre un dernier hommage, éclatant, au Cinéma français en décernant ce prix « facultatif » à notre Bataille du Rail qui, de cette manière, brille au firmament du Cinéma international comme l’œuvre la plus digne, la plus pure et la plus remarquable. Pourquoi ne pas être fier puisque les peuples reconnaissent à la fois en ce film le courage de nos cheminots résistants et le talent de ceux qui ont su l’exprimer. Et c’est pour la réalisation des trois films présentés : La Belle et la Bêle, Le Père Tranquille et La Bataille du Rail, que le Grand Prix ^ NOTRE NUMERO TRIMESTRIEL D’EXPLOITATION N" 1176 du 6 octobre 1946 ERMINE, EST EN COURS D’EXPEDITION. II contient 204 pages intérieures abondamment illustrées et rend compte intégralement les Fêtes, des Projections et des Ré.sultatg du Festival International de Cannes 1946. A^ cause de son poids, ce Numéro Spécial parviendra sans doute après celui-ci à nos bonnes habitant l’étranjger. Nious les prions de ne pas s’impatienter.