La Cinématographie Française (1946)

RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ F» POUR LES TOULOUSE Immense succès de VEIVDETTA A PROPOS DE LA DÉCISION N* 5 bis DE ro. P. C. M. Xavier Oudet, Directeur, auquel ou peut écrire au nouveau cinéma à Arhois (Jura), nous a adressé une lettre à propos de la décision n“ 5 bis de l’Office Professionnel du Oinéima. Nous en extrayons les jjassages suivants : La déciÿion n“ 5 bis telle mi’elle est rédigée sera, sans aucun doute, l'objet de nombreuses discussions entre distributeurs et directeurs si elle n’est pas revue. En effet, le deuxième paragraphe de l’art. 3 qui ramène à 20 % te lau.v de pourcentage pour les films passés plus de deux ans après leur sorlie en e.rclusivité est en parfaite contradiction avec l’art. 5 qui ramène ce pourcentage éi 30. .4 moins que l’on en déduise que les salles faisant avec un film antérieur à 2 ans une recette supérieure à 20.000 paieront 20 % tandis que les petites s<dles faisant une recette inférieure à lO.'OOO paieront du 30 %. .itilre anomalie, le cas d’un film antérieur à 2 ans est encouragé s’il fait moins de 20.00i0 de recettes; it ne l’est pas s’il a moins de 2 ans. Or, en général, ces films ont davantage de chances de faire une bonne recette que les plus anciens : 1") parce qu’ils bénéficient d’une publicité plus récente; 2“) parce que les copi'e.s sont en meilleur état. Mais ceci n’est pas cependant une règle et je connais certains films vieux de 6 ans qui sont infiniment supérieurs à d’autres, frais sortis des studios. En ce cas pourquoi encourager la production de navets neufs alors que le public aura plus de satisfaction à voir un film de valeur datant de quelques années? D’autre part, au sujet du deuxième paragraphe de l’art. 3 et à mon point de vue personnel t je n’ai nullement l’intention d’engager mes collègues), le pourcentage de 20 % nie parait ridicule. Il est normal que producteurs et distributeurs gagnent leur vie et à ce taux-là nous ne pouvons qu’espérer les copies en dentelle. Passons à l’article (i. Combien de directeurs voient arriver les repré.sentants avec une serviette contenant 3 ou 4 carnets de commande. Ces messieurs vous provosent 12 films. Ils onl 2 scénarii à leur disposition, connaissent les 3 principales vedettes du film, à (i mois près la date de sortie, ignorent la valeur morale du film et souvent le metteur en scène. Ils vous racontent une histoire fantastique qui prouve comme ‘2 et 2 font 4 qu’ils n’ont que des superchefs-d’œuvre qui peuvent être vus sans inconvérijent par les plus jeunes comjne par les autres et qui plairont à l’élite en même temps qu’ils feront la joie de la populace. Et c’est à ces personnes une nous demanderons la date de sortie des fUms? Ne serait-il pas plus normal de se baser sur les renseignements donnée par les revues corporatives... quitte à porter le délai à 26 mois après la date de sortie à Paris pour les villes de province. Je n’ai pas fini là, hélas! mon réquisitoire. La décision n° ü bis a paru 2 mois après la décision n° 5. Dans l’intervalle {et je ne suis peut-être pas le seul) j’ai signé des contrats. Pour l’un de ceux-ci, j’avais affaire à un représentant tellement e.rigeant et importun, que le mieux pour moi aurait été de le mettre dehors. J’ai cependant accepté les propositions, convaincu que la décision n° 5 enlrerait en jeu et qu’au anioment du passage des films les minima seraient abaissés par suite du peu d’importance des recettes. Mais la décision 5 bis entre en jeu et j’aurai à payer des minima qui sans doute représenteront 70 ou 75 % de la recette. Le représentant en question savait certainement que la décision 5 était en discussion alors que je l’ignorais. Serait-ce trop demander à l’O.P.C. que de laisser aii.r distributeurs comme au.r directeurs la faculté d’annuler les contrats qui ont été signés entre la parulion des deux décisions ? .Avec mes remerciements, etc... X. Oiidet. Les Vaiuétés ^■ienncnt de remporter durant la semaine du 11 au 17 septqmbre un immense succès avec le lilm Vendetta, distribué par les Artistes Associés. Kn effet, au cours de son unique semaine d'exploitation, cette production a totalisé 738.772 francs, avec 18.800 entrées. Dans cette même salle a été programmé, pendant la semaine du 18 au 24 septembre, une ])roduction Sirius : Nuits d’.Vlerte. avec Roger Pigault et Hélène Perdrière. .Au Gau.mont-Pai.ace : K.xcellente se^lnaine pour Laura (Fox-Europa). drame palpitant et mystérieux, avec Gene Tierney et Dana .Andrews (570.000 francs). Trianon-Pacace : l’ne Aventure de Cabassou (Corona-Flms), avec Fernandel (567.658 francs, 14.262 entrées). .Au Plaza : Le Cottage Enchanté, film mélodramatique, avec Herbert Marshall, Robert Young et Dorothy McGuire (289.690 francs avec 7,724 entrées). Nouveautés ; J’avais cinq Fils, film puissant et émouvant (Fox-Europa), en reprise, version française, a attiré un nombreux public. Jack l’Eventreur. le meilleur drame criminel de l’écran, a connu également un vif succès du 17 au 24 septembre (Fox-Europa). Français : Les Réprouvés, avec Jean Servais, Jeanine Crispin et Gina Manès. G.vuua-Palace : Sa Dernière Chance. .Au Ciné-45 : Deux grands films américains : Le Torrent Justicier et Le Danseur Masqué. Vüx : Rythme d’Amour (Paramount), avec A’ictor Mac Laglen, entouré de ravissantes filles. Présentations Corporative s Warner Bros First National a présenté à la liresse toulousaine et aux exploitants de la région, deux noiiveau.x films de sa nouvelle tranche 1946-1947 : L’Impossible .Amour et L’Intrigante de Saratoga. De l’avis unanime de la presse et des exploitants présents, ces deux films sont très commerciaux et remporteront un vif succès lors de leur exclusivité. Les présentations organisées par la firme bordelaise Lorraine-Films : La Dame de Hautle-Bois, Les Deux .Aventuriers, L’Ennemi sans Visage, ont réimporté un éclatant succès, confirmant la belle tenue des films, en disfribufion par cetfe maison. Dans les Agences — L’.Ageiice France-Distribution nous informe qu’à dater du 16 septembre ses bureaux sont transférés : 16, rue Sainte-Ursule, à Toulouse. Téléphone : 224-78. Compte chèque postal : n» 698-50. ~ Les Productions Ciné R (Marcel et Jef V'^alette) informent les exploitants ainsi que leurs nojmbreux clients qu’ils viennent d’ouvrir un bureau ainsi que, des laboratoires au : 69, boulevard Carnot, à Toulouse. — Les Productions Fox-Europa nous informent que les films : Les Clés du Royaume et Qu’elle était Verte ma Vallée sortiront aux dates suivantes : Les Clés du Royaume au Trianün, du 16 au 29 octobre. Qu’elle était Verte ma Vallée, au.x Nouveautés, du 30 octobre au 12 novembre. = Les -Artistes Associés viennent de réintégrer leur ancien local, au 17, rue Latérale-RaymondIV’. N° de téléphone provisoire : 224-78. aux ««VARIÉTÉS’’ .Au Ciné-45 : Soucieux de satisfaire sa m breuse clientèle, Ciné-45 vient de doter sa s. d’un nouvel écran en libre de verre, qui do une bonne transonorité ainsi qu’un rendein lumineux excellent. .Au Trianon : Mme Laffabrier, Directrice Trianon-Palace, a bien voulu nous commi quel <|uelques titres des prochains films passeront sur son écran après la magnifi exclusivité en tandem avec le Gaumont, Voleur de Bagdad. Etrange Destin, Les ( du Royaume, Petriis, La Revanche de Roger Honte, Le Revenant. Y. Bruguièri MONT-DE-MARSA Saison d’étè très calme Saison d’été très calme en attendant une prise dans les mois qui vont suivre. Trop près des plages de la Côte d’Argent. t près de Biarritz et de la Côte Basque, MontMarsan voit son activité cinématographique lentie durant les mois d’été. La saison n’a pas été particulièrement b lante et les recettes ont été faibles. Les deux directeurs montois se sont efforcés satisfaire un public que la proximité des sa d’exclusivité rend de plus en plus exigeant. De très bonnes reprises et d’e.xcellents fi. nouveaux ont tenu l’affiche pendant deux m Le Modern a .joué : Les Roquevillard, Fai, alerte. Fils de France, Au bonheur des Dames, Combattant, L’Homme à Abattre, L’honorü Catherine, Etoile sans lumière. Les Clandesti La Cage au.r Rossignols (deux fois). I De son côté, le Royal a offert : Le Navire Feu, (deux fols), La Bataille de l’or, Farand Les Trois Mousquetaires, La Révolte des Viva, Marine au Combat, Milady, L’Homme qui vei .son Ame. , Les deux salles nous annoncent une progn mation excellente pour la saison d’hiver. Lacaze, du Modern, a déjà traité pour Le Capi et Cyrano de Bergerac; quant à M. Vandal, recteur du Royal, il est actuellement en voy d’affaires pour mettre la dernière main à la co titution de son programme définitif. André Bûche. La Commission de Conciliation .A une récente réunion de la Commission Conciliation, un litige était soumis entre I tributeur et E.xploitant, au sujet du non-resj d’une clause de priorité par le Distributi La Commission a estimé que le Distribut devait une réparation à l’Exploitant, non s k-ment du préjudice pécuniaire, mais du j. judice moral. , Le Chef du Service Juridique ' V. Verdeaux. L’.Administrateur : Ph. Acoulon. Vous retrouverez tout le charme e la grâce émouvante de Mayerling e allant voir ELVIRE MADIGAN [ LA TRAGÉDIE DU CIRQU METROPOLE-DISTRIBUTION 154, Bd Haussmann. Wagram 34-1