La Cinématographie Française (1946)

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12 CII^E FR RAPHIE SE ^xxl:xxxxxTl:l:xxxx^TTYYIj AlVALYSE ET CRITIQUE DES FILM i\ La Justice des Hommes (G) Comédie dramatique (ll.j niiii.) v.o. COLUMBIA Origine : Américaine. Production : George Stevens. Réal. : George Steucns. Auteurs : Scénario de Irwin Sham et Sidney Biichman. Décors ! Donald Starling. Prises de vues : Ted fet:las.‘i. Oir. Artistique : Lionel Banks. Musique : Fredrick Ilollander. Interprètes : C-WiV GBANT, JE.W ABTIIUH. BOXALD COLMAX, Ed gar Biichenan, Glenda Farrell, Charles Dingle. Première représentation (Paris): 2 octobre 194t), Aubert-Palace, Club des Vedettes. EXPLOITATION. On a réussi ici le tour de force de faire, avec un sujet extrêmement dramatique : la condamnation capitale d’un innocent, une comédie charmante. Pourtant, rien ne manque : la prison, les poursuites, les autos-sirènes, la cabale criminelle; mais les auteurs ont su y ajouter ce qu’il semblait impossible d’y mettre pour réaliser ainsi un film à la fois passionnant et amusant. SCENARIO. — L'industriel Holmes a vu ses usines ravagées par un inicendie: il en accuse un de ses ouvriers, Léopold Dilg (Cary (îrant). Celui-ci réussit « s'évader de la prison et trouve refuge dans la maison de Xora Shelley (Jean Arthur), .\rrive le juriste Lightcap (Ronald Cohnan) qui a loué cette maison, Xora devient sa secrétaire et présente Léopoldcomme étant son jardinier. I.éopold et Lightcap deviennent bientôt une xtraie paire d'amis. Une photo dans un journal apprend à Lightcap que son ami le jardinier n'est autre que Léopold Dilg l'évadé, .iidé de Xora et de son avocat. Léopold réussit éi le convaincre de son innocence. Lightcap se livre (I une enquête et parvint a savoir que c'est Ilolmès lui-même qui a incendié son usine. Dilg. qui a été repris est sur le point d'être lynché par la foule manceuvrée par Holmes et échappe êt la mort grâce êi l'arrivée de Lightcap. Léopold est relâché et .s'c.n Va avec Xora, tandis que lAghtcap est nommé juge êi Boston. REALISATION. — Technique excellente qui utilise au mieux les caractères des persennages, pour donner au fi'm son asi)ect humoristique, et les situations dramatiques, pour impliquer à l’action un mouvement très rapi(te. INTERPRETATION. — Cary Grant, Jean Arthur, Ronald Colman forment un trio extraordinaire qu’il est absolument impossil)le de dissocier dans les éioges. Une scène amusante du film Le Bal des Sirènes avec Esther Williams et Red Skelton. {Distr. : M.G.M.) Parade aux Étoiles (G) (Thousands Cheer) Comédie musicale en Technicolor (12(i min.) (V.O.) M.G.M. Origine t Américaine. Production : Joseph Pasternak, 1913. Réalisation : George Sidney. Scénario et dialogues : T. Janico et M. Colins. Musique : Henri Stothard. Interprètes : Kathryn Grayson, John Boles. Gene Kelly, Mary .istor, José Hiirbi et avec Mickey Booney, Jiidy Garland. Eleemor Powell, .înn SÔthern, Lucile Bail, Frank Morgan, Gloria de Haven, Georgin Caroll, Ben Bine, Red Skelton, Jane O'Brien, Ju^e .Mlyson, Bina Horn, les orchestres Bob Crosby, Kay Kayser, Bcnny Carter, Don Lopei et Ma.rime Bureit et les Parade Girls et l'Armée américaine. Présentation corporative (Paris): Vendredi 18 octobre (Le Paris). Première Représentation : Monaco (Stade Louis-H), jeudi 1'”’ aoi'it 1946. EXPLOITATION. Rarement film a réuni une telle multitude de vedettes du cinéma ou de la musique, nous présentant toutes les nouvelles stars d’Hollywood montées au firmament depuis 1939. Une débauche de couleurs, de luxe, de mise en scène, de foules, de figuration ajoutent encore aux atouts de ce film dont l’intrigue excessivement mince n’est qu’un prétexte. SCENARIO. — Catherine Joncs (Kathryn Grayson), grande amie de José Iturbi, chanteuse de talent, veut réunir ses parents séparés depuis quinze ans. An moment de son dévart un jeune soldat Eddie (Gcnc Kelly) l'embrasse par erreur. Elle le retrouve an camp aue commande son père le colonel (John Rôles). Celui-ci furieux de cette idylle fait venir sa femme Hilary (Mary Astor). .4 la suite d'un incident ëntre le Colonel et Eddie, ce dernier est mis aux arrêts. Mais ce soir-lA Catherine a organisé noue les soldats une arande fête avec José Itnrbi et les principales stars d'Hollywood. Elle parvient à obtenir de son père la libération d'Eddie qui accomplit son numéro de trapèze volant. étant une grande vedette du cirque avant d'être mobilisé. Il comprend combien l'esprit d'équipe est nécessaire et se fait pardonner son attitude. .\près le ça’a au départ du train emmenant le réaiment au front, toute la famille Jones est réconciliée et les ieumes aens fiancés. REALISATION. Le metteur en scène George Sidney. spccialis'ic de ce genre de production à .grand spectacle, atteint ici un succès supérieur à celui de ses précédents films. Au chatoiement des couleurs s’ajoute la magic de la musique et... un défi’é de vedettes dans une série de sketches bien typiques et tous irès intéressants : danse ayee Eleanor Poxvcll, chant ayee Judy Garland, parodies ayee... Mickey Rooney, comique ayee Red Skelton, humour avec Frank Morgan, musique classique et moderne ayee José Iturhi, rythme ayee les orchestres Rob Grosby et Renny Carter. D’cxc.el'entcs chansons. Three letters (Judy Garlaiid'. I dia a Ditch (Kay Kayser). Magic of Music (Kathryn Grayson). T,cs foules sont bien dirigées malgré leur imnortonce. Rythme endiablé du début à la fin du film. émaiTé de gags et de moments d’émotion. Enregistrement sonore impeccable. Images et couleur de la meilleure qualité. Sous titres français clairs et concis. INTERPRETATION. Une réyé lation : la nouyelle star, digne émule de Deanna Dnrbin et de Judv Garland. Kathryn Grayson, bonne actrice à la yoix chaude et invnante. de p'us jolie et charmante. Gene Kelly a l’étofle <l’un nouyeau Fred Astaire, ses danses acrobatiques sont hors de pair, .lo.sé Iturbi, prestigieux pianiste, joue à la perfection de la musique classique et moderne et dirige ayee maestria des orchestres monstres. John Rôles et Marfr Astor sont à la hauteur de leu.r réputation. Toutes les nouvelles stars sont rayissantes et dynamiques; elles auront rapidement conquis sur les écrans français la même notoriété qu’en Amérique. Vendetta (G) (The Corsican Brothers) .\vcntures romanesques (107 min.) (V.O.) ARTISTES ASSOCIES Origine : Américaine. Production : Edward Small, 1938. Réalisation : Gregory Ratoff. Auteur : .Alexandre Dumas (Les Frères Corses) . Scénario : George Bruce. Opérateur : Harry Stradling. Interprètes : Douglas Fairbanks Junior. Ruth Warrick, .Ikim Tamirof, J. Carol Xaish, Henry Wilcoxon, Fay Holden. Première Représentation : Monaco (Stade Louis-H), lundi 26 août 1946. EXPLOITATION. Un film d’action et de mouvement extrait d’un roman d’Alexandre Dumas, réalisé avec un grand luxe de mise en scène. Chevauchées, duels, attaques à main armée, luttes, scènes d’amour se succèdent et font accepter les invraisemblances du sujet. Pas un instant l’intérêt ne faiblit et d’incessants coups de théâtre font rebondir l’action. Cette production doit plaire à tous les publics. SCENARIO. — En Corse, vers 1830, le Comte Franchi est massacré par vendetta avec tous les siens par Colona (Akim Tamirof). Paoli, docteur dévoué, aidé du fidèle intendant Lorenzo, sauve les deu.r ivmeaiix qui viennent de naitre pour les souslraire « Colona, l'un Mario (Douglas Fairbanks Juniorl. est adopté pur les Dnpré et élevé ét Paris: l'autre. Luci n (Douglas L'airbanks Juniori, arandit an maaiiis avec Lorenzo. .4 21 ans. Paoli les réunit et les fait jure de verger leur père. C'est la vendetta. Cclona, maître du t>aus, après avoir fait tuer son pè^e. veut épouser I.<-rbelle Gravini (Ruth Warrick) que Mario a carenue à Paris et qu'il aime. ’ (>ec l'aide de Lucien, il la sauve dColona; elle se réfv'de arec eux a:woquis. Lucien est fort ialoux et les 'tev.r frères se dressent l'vn contre l'a-tre. Isabelle s'enfuit, mai.s est prise par Colona. Grâce à Tomaso, -on âme damnée, il a réussit et percer l" sccre' de la naissance des deux frères. Marif\ dé'misé en biioulier, oénètre chez Colona. Jtiais est rris pelai et torturé. Paoli parvient a lui fail e absorber une droave en le faiegr.t passer pour mort et emporte t corps. Lucien crouant son frère mort, part pour s'emparer d'isahe'le : il aitaare Colona. mais es' tué par Tomaso. 4 ce moment. !"ario .s--rrienf. lue Cclona en duel et énouse IsabeU" REALISATION. — Riche et beUc mise on scène, iilcinc de mouvements fl“ fr'iips pt de ^hev-aiicbécs. Peu d’extériem’' unis de ti-ès somntueux décor''. Réalisé dans la formule du 61m d’aventures, jnaio avec ''u soin ’n.ut uarticulier annorté -'ux éclniraces et aux mouvements de ’■> camé’n. .\" rioint de vue corse, nlein d’erreurs m-aut aux costumes e* genre des bo. bitations, mais ndmiscildr ri,, faq (fuc ii'uis sommes eii p’einc fanta’si''. doul'l" in<erprétation de Doubles Faiimanks Junior est imitée fcchnifTuement à la perfection, mal"ré 'ce diffieuPés des scènes de Tiiouveineut cl de b'ft ’. Très belle photographi.'" : S'"! excel'ent. INTERPRETATION. — Douglas Fairbanks Junior crée un personnage digne de son père; ii est plein de dynamisme, de vie, et ne cesse de bondir ou de se battre. Très sympad.ique, il est le tvpe parfait du héros d O" genre d’aventures. Dans son doultle rô'e, il narvient à dilférencirr ’U'tiement les deux personnages o--'u incarne et donne à chacun un relief nui lui est T'i-opre. Ruth Wairic’.c est fort jolie. Akim Tamirof, type du traiti'.‘ classique, tient un ril’e fort difticile avec beaucoup d’autorité. = Xüus venions d’apprendre avec plaisir que notre ami et ancien correspondant F'rançois Gcrgely, actuellement Chef du Service des Ventes à la Société Paris-Exporttilm, vient de recevoir la nationalité française. Le Septième Voile (g| (The Seventh Veil) Comédie psychologique (130 min.l V.O.-D. C.P.L.P.-GAUMONT-EAGLE Lll] Oi'igine : .Anglaise. Production : Sydney Box. Réalisation : Compton Bennett. Auteurs : Scénario et dialogue Muriel et Sydney Box. Dïr. de Production : Knox Lai\ Prises de vues : Réyinald B. IVi Décors : James Carter. Musique : Ben Frankel. Interprètes : J.AMES M.ASOX, .1 TODD, Hugh McDermott, Herl Loin, David Horne, i'vonne On Manning Whiley, John Slater. .AU Lieven. Présentation corpoi'ative (Pari: 4 octobre 1946, Colisée. EXPLOITATION. Très in ressant problème d’auto-sugg tion exposé avec clarté et. mis ia portée de tous les publi Un jeune docteur prétend c pour obtenir une guérison il f; en connaître les raisons mora que cachent le malade. Il ne contentera pas de soigner mé calement son sujet. Tout com le détective à la recherche criminel, il enquête afin de , celer les causes cérébrales mal. SCENARIO. — Dans une cUniç une jeune femme se lève, s'habille brilement. s'échajipe et se jette à l’t Sauvée, elle est ramenée éi la cUnk L'état général de la malade, son g, de désespoir, son médecin traitant i attribue il des causes morales, moyen d'un narcotique, il Vend l'interroge et obtient quelques ren gnements. Puis il se livre ci une quête. H sait alors que sa malade la grande pianiste virtuose Frcinci Curmingcin. Que son, déséquilibre causé par l'obsession de perdre Ti ge de ses mains si nécessaires à Ve.» cice de son art. H parvient à |1 redonner confiance et la guérit. REALISATION. — Technique c sique exposant clairement par l’in et l’expression les états d’âme des ; férents ))crsonnages. Les décors, extérieurs sont très nombreux, variés, très évocateurs des niili divers où se dérou'c le film. Son! sation et photo sans défaut. En r mé : une œuvre d’art. INTERPRETATION. — Les ) sonnages principaux, Ann Todd (F cesea), James Mason (Nicolas), ! de très grands acteurs de l’écran I jeu incisif. Les interprètes des r de Pierre, Max, du Docteur, du mestique de Nicolas, rôles importa ne, déparent pas l’équipe. = Marcel Achard, à qui le Cin a français doit de nombreux scén; i, notamment Xoix de Coco, La h e \ .Marinière et, tout récenmient. Pet à î se rendra prochainement aux El > ( Unis où l’attend un très impor it ' contrat avec la grande Société an icaine de iiroduction de fi nis, P m ,11 ut. Ann Sheridan et Jack Bcnny dans une scène du film La Maison de mes Rêves | (Distr. : Warner Bi[