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POUR LES DIRECTEURS
Le Syndicat du Centre-Sud reste dans la Fédération
Tous les exploitants de la région de Toulour.e et Limoges, adhérant au Syndicat, avaient été convoqués, le 8 oc^obre, à la Chambre de Commerce, ainsi que MM. T ichet, secrétaire général de la Fl dération et Racbet, président du Syntlicat « Languedoc-Roussillon », au titre d’invités d’honneur.
L’Assemblée, présidée par Mme LAFABRIER, Présidente, adresse tout d’abord, par la voix du vice-Président LUZE, à la famille de M. BESSIERES, léccmment décédé, et à M. RESSEGUIER, co-directeur à Cahors, l’txpression de sa sympathie.
M. LORRIAUX, secrétaire général, après avoir fait l’appel des présents, précise que l’objet nouveau et capital de cette réunion sera pour le « Syndicat du Centre-Sud », de se prononc-T pour ou contre l’activité de la Fédération.
Il passe donc très brièvement sur les questions diverses, mais il insiste pour mont er que les membres du Bureau ont mis tout en œuvre pour que soit reconnues l’existence et la vitalité d’une région autonome de Toulouse.
Il enregistre l’accord de la « Fédération Nationale des Dist ibuteurs » pour maintenir les agences de distribu ion à Toulouse, et celui de AL MEDIONI, Prisid nt des « Distributeurs du Sud-Ouest » pour l’aménagement futur d’une région du Centre-Sud, groupant outre les départements actuels, les départements de l’AUDE, PYRENEES-ORIENTALES, en plein acco.d avec les ressortissants de cette région.
Il est amené ensuite à s’expliquer sur les modifications de l’ordre du jour. En effet, après l’AsscmLIée Fédérale de Strasbourg, certains adhérents ont provoque une réunion d’exploitants à CLERMONT-FERR.AND. qui a été suivie, le jeudi 3 octobre, d’une réunion inter-syndicale à TOULOUSE, réunion au cours de laquelle ont été jetées des bases d’un nouveau « SYNDICAT NATIONAL DE L’EXPLOITATION CINEMATOGRAPHIQUE.
M. LORRIAUX se déclare personnellement et au nom du bureau actuel du Syndicat, formellement opposé à la div’ision, et indique à l’Assembh e que si la Fédération iicut ne pas être sans critique, il est préférable d’améliorer par la suite la rep ésentation des provinces, au sein du Bureau Fédéral, plutôt que d’envisager une scission toujours préjudiciable et pratiquement inefficace.
Ayant obtenu l’accord de l’Assemblée, M. LAL'THIER, du Syndicat de Bordeaux et manda'é par M. LERAY, prend la parole et expose les griefs reprochas à la Fédération. Il indique notamment que dans la reprise des relations avec l'Office Professionnel du Cinéma, les différents syndicats régionaux de province et la Fédération avaient accepté de défendre le principe du Forfait, or, celui-ci n’a pas été obtenu. Rien n’aurait été fait non plus pour la limitation des salles. La décision 5 bis au ait été accep'ée par l’Exploitation de même que le nouveau projet d’administraion centrale du Cinéma Français et d’une façon générale, les pcti'es et moyennes exploitations ne seraient pas défendues suffisamment, les seuls dirigeants fédiraux n’étant que des représentants de la grosse exploitation.
En outre, seule également, la région pa isienne est représentée au sein de la Fédération.
M. ROY, ancien secrétaire du « Syndicat des Directeurs de Théâtres Cinématographiques de Toulouse » complète l’argumentation de M. LAUTHIER. Il insiste particulièrement sur les résulta's pratiqu ment négatifs qui au aient -='té obtenus par la Fédération : selon lui, nous sommes toujours au stade du C.O.I.C. Il donne donc à 1 Assemblée lecture de la motion suivante, et en demande l’approbation.
« Les nic-mbres du Syndicat du Centre-Sud sont obligés de constater : que les di.-ectives
données aux précédentes assemblées générales n’ont pas été respectées ;
« Que rien n’a été fait pour protéger, défendre et même simplement soulager les petits et moyens exiiloitants ;
« Demandent que le Syndicat se retire de l.i Fédération qui a failli à sa tâche, ceci afin de pouvoir reprendre la lutte pour la défense des intirêts de la majorité de ses membres, à moins que le Bureau fédéral ne démissionne pour laisser la pJace à des hommes plus libres et plus énergiques. »
M. TRICHET prend alors la parole pour répondre successivement à MM. LAUTHIER et ROY. Il s’excuse auprès de l’Assemblée de faire d’abord un tour d’horizon, et est approuvé par celle-ci lorsqu’il :cmonte à l’époque de la libération et situe d’une façon remarquable la position des Exploitants en octobre 1944. 11 expose très longuement le jeu de la Commission Paritaire près du C O.I.C. d’abord, et de l’O P.C. ensuite. Il indique comment il a été nécessaire d’envisage’ la création sur le plan purement professionnel d’une « Confédération du Cinéma » et avec une unité toute particulière. Il réfute particulièrement les accusations ou les reproches formulés à l’encontre de la Fédération ; il pricise sù tout que, con’rairement à ce que pense la plupart des exploitants, ou à ce quedit la majorité des dissidents, la Fédération n’a jamais accepté de bon gré, mais par contre, a toujours protesté contre les décisions défavorab'es à l’Exploitation. Le FORFAIT notamment n’a pas été obtenu, mais il a ité demandé, et la DECISION 5 BIS est un avantage sérieux au bénéfice substantiel de la petite exploitation oc même de la moyenne. Le taux des cotisations à l’O. P.C. a été considérablement amoindii. La question de la SACEAI est menée avec le maximum de diligence et de compétence. Les sanctions prononce es par l’O.P.C. ont été, soit annulées, soit diminuées d’une façon importante.
Enfin et surtout, l’accord se réalise de plus eu plus unanimement au sein de la CONFEDERATION NATIONALE et la Fédération nationale du Cinéma Français a protesté avec véhémence contre les futurs projets d’administration générale du Cinéma.
Il admet que certaines critiques puissent être formulées à l’égard du Bureau Fédéral, mais il estime, comme l’avait fait précédemment le bureau du syndicat du centre sud, par la bouche de M. Lorriaux, que l’unité est encore la meilleure garantie d’une action efficace.
Il remercie l’auditoire et surtout ceux qui ont bien voulu appoTer aux débats quelques précisions et notamment MM. CORAZE, SANSEPEE, GLORY, BRANA, CORGUI, membres du Conseil et MM. PONCHIE, LACOUME, PIGNAULT. dont les interventions permirent d’envisager l’important problème de l’unité en pleine lumière et en toute sincérité.
Reprenant la parole, M. LORRIAUX indique que le moment est venu pour tous les adhérents présents ou représentés de prendre position.
A la majorité, le vote à main levée est préféré au vote secret, et les deux thèses étant à nouveau précisées, sur 89 voix, 5 se prononcent pour la séparation du syndicat du Centri.Sud, d’avec la Fédération, 12 abstentions sont enregistrées, et l’impressionnante majorité des 72 votes font à la fois confiance au bureau actuel du Syndicat et aux dirigeants de la Fédération Nationale.
Rendez-vous est donné à tous les adhérents pour le 10 décembre 1946, et la séance est levés à 18 h. 15.
Y. BRUGUIERE.
Protection contre l’incend
Le Syndicat Général des Opérateurs Proj tionnistes communique ;
Le Syndicat des Opérateurs, au vu du co muniqué de la Fédération Nationale des Ci) mas français, rappelle que le même déc oblige la présence simultanée en cabine d’ opérateur et d’un aide au minimum.
Que MM. les Directeurs et Exploitants veu lent bien en tenir compte.
Le Délégué des Opérateurs à la Commission de Sécurité ; Antoine.
Permanence de Syndicat
Le Syndicat National des Opérât eurs-Prop tionnistes et Employés du Spectacle (C.F.T.C communique :
_ Le Syndicat National des Opérateurs-Proji tionnistes et Employés du Spectacle (C.F.T.C informe ses adhérents ainsi que les personn désireuse d’obtenir des renseignements de Syndicat, qu’une permanence a lieu du lun au vendredi, de 10 heures à midi, 92, Champ Elysées, Paris (8 ), 3' étage. Bureau 18. M. Pie re Gosselin, Secrétaire général, reçoit les ma dis et vendredis, de 10 h 30 à 11 h. 30.
Le Secrétaire général : P. Gosselin.
Les programmes de Noël et d Jour de l’An
La Fédération Nationale des Cinémas França communique :
A la suite d’une demande formulée par Fédération Nationale des Cinémas França auprès de la Fédération Nationale des Distr buteurs de Films, concernant les journées d' 25 décembre 1946 et 1'”' janvier 1947 qui ; trouvent tomber, cette année, un mercredi, joi de changement de programme, le Secrétaire a' ministratif de cette Fédération nous a fa connaitre que les dispositions nécessairi avaient été prises par les Maisons de Distribi tion et qu’une permanence assurera le servie de leurs agences au cours de la matinée de ci deux mercredis.
Nous vous invitons donc à faire le nécessaii pour que les échanges de programme soiei prévus par vous en temps voulu.
Le Président :
A. Barrière.
A propos du Festival Inferns tional du Film de Cann« s .
La Confédération Nationale du Cinéma Frar gais communique :
« La Confédération Nationale du Cinéma Frar çais a constaté avec regret certaines erreur commises dans l’organisation du Festival d Cannes et elle en voit la cause dans le fait qu la profession cinématographique a été presqu complètement écartée de la dite organisation.
" La Confédération trouve notammenUregrel table que la façon dont le palmarès a été com muniqué à la presse ait pu prêter à une inter prétation er-ronée de la valeur relative des pril attribués.
« La Confédération estime indispensable d’évf ter le retour de pareilles erreurs car les suscep tibilités font compréhensibles qu’elles ont sus citées et le malaise qu’elles ont provoqué parm les délégations étrangères risquent de compro mettre l’avenir même d’une manifestation dont par ailleurs, le succès obtenu cette année mérit que tout soit mis en œuvre pour la renouveler « C’est pourquoi la Confédération a décidi de créer dans son sein une Commission perma nente du Festival qui aura pour mission de 1 r-eprésenter pour tout ce qur concerne la pré paration des futures manifestations.
« Elle se propose en outre de se tenir à c sujet en rapport avec les organismes profession neis les plus représentatifs des Industrie nationales des Pays ayant participé au demie Festival. Elle tient à témoigner ainsi de l’espri de confraternité .intemationale qu’elle désin voir présider à cette grande manifestation. »