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L’EXPLOITATION EN 16 mm.
oovelle Agence 16™/™ à Harseille
M. Husuenet, après avon (lirigé le COMPOIR GENERAL DU FORMAT REDUIT, vient 'ouvrir, à la satisfaction générale des exploiants en petit format, sa propre maison de 11ms et matériel « CINE-SUD », au n" 4 de la •ue Saint-François-de-Sales, à Marseille.
Cette entreprise assure la distribution des roductions GRAY-FILMS et BERNARD SIlON en format réduit, ainsi que l’agence géné•ale pour la région du MATERIEL CHARLES LIVERES.
!VB COOPUtRATlVe: U FOUMAT KFUUIT
Le Conseil d'admiiiistralion de la Société oopération Cinématographique Française est eiireiix de communiquer à tous les exploitants et exposé précis et détaillé d’une des plus autes personnalités de l’Université, M. Berard Lavergne, Professeur à la Faculté de Droit e Parts :
<( Le temps n’est plus où la formule coopé•ative n’avait fait son apparition que dans des ecteurs très rares de l’activité commerciale, 'ans parler des coopératives de consommaeurs qui ont atteint dans la plupart des pays l’Europe un large développement, la coopéraion de production et de ravitaillement dans e domaine agricole et dans le domaine artisalal a obtenu, en particulier en France, un très arge essor. Nous en avons tous les jours des ireuves nouvelles. L’une des dernières manifesations de cet esprit d’association sur le plan •ommercial nous est fournie par l’initiative réemment prise dans le domaine de l’e.xploitaion des cinématographes en format réduit.
En France, il existe environ 2.500 exploiants de petits cinémas ambulants. Ces véritales artisans parcourent les campagnes et donent des représentations, soir après soir, dans e nombreux villages de notre pays. Cepeuant, ces exploitants modestes de cinéma, dit de format réduit n, étant isolés éprouvent ouvent des difficultés dans leur activité proessionnelle. Notamment, leur défaut d’union pour effet de les priver de certaines recettes jui seraient très supérieures, s’ils étaient groués, à ce qu’elles sont à l’heure actuelle. \éunis en société, il leur serait loisible d’af’ermer à des prix beaucoup plus avantageux, la ublicité qu’ils projettent sur leurs écrans. Ils ourraient aussi acheter à meilleur compte de ombreux approvisionnements de toutes soi-tes. Is pourraient enfin entreprendre certains traraux d’envergure difficilement réalisables sur e plan individuel de l’artisanat.
Dans ce but, vient de se constituer une société coopérative à personnel et à capital va’iables, entre exploitants décidés à améliore' euns bénéficeis par la mise en commun de leurs "orces.
En tout désintéressement — car dans 'Université, nous avons la passion de l’indéendance — en tant que disciple de Charles îide, et protagoniste depuis plus de quarante .ns de l’idée coopérative, je souhaite plein succès à cette Société, l’une des dernières nées de la grande famille coopérative. »
Le Conseil d’administration de la Coopération 'Cinématographique Française rappelle qu’une réunion d’information est organisée pour le lardi 19 novembre à l’intention des exploitants des départements : Oise, Eure, Eure-et'’^oir, Loiret, Yonne et arrondissements de Soissons et Laon, qui ont été individuellement convoqués. Nous nous excusons par avance des cublis involontaires ; d’autres réunions auront 'ieu ultérieurement en province. Tous renseinements peuvent être demandés à M. Schneider, ^résident de la Coopération Cinématographitue Française, 92, Champs-Elgsées, Paris (8').
L’ASSEMBLEE D’AUTOMNE
DD SYNDICAT DES DIRECTEURS
EN FORMAT REDUIT
»
Compte Rendu de l’Activité syndicale du Bureau depuis l’Assemblée de Juin
Nous donnons ci-dessous le rapport moral de l'activité syndicale du bureau qui a été élu à la suite de la dernière Assemblée :
Après cinq mois de gestion, votre nouveau bureau va s’eirorcer de faire très brièvement le bilan de son activité, qui s’est trouvée réduite dans une certaine mesure, pa rsuite de la période des vacances.
Quelie était la position idu Syndicat au 4 juin dernier?
Les adhérents écrivaient, l'Osaient des questions, émettaient des suggestions et recevaient peu de réponses, ne trouvaient pas beaucoup d’écho auprès de la direc|tion syndicale.
Les délégués I Sans grande liaison avec le Con seil ou le Bureau, ne savaient exactement eux-mêmes quelle était l’attitude du Syndicat sur telle ou telle question d’intérêt pourtant primordial.
Nos rapports avec la Fédération étaient à peu près ceux d’un enfant timide avec un père boumi avec lequel on n’ose même pas employer le tutoiement familier... position fâcheuse; car l’on créait à ce moment la Confédération des Cinémas français, organismes qui, dans l’esprit de ses fondateurs, devait remplacer l’O.P.C. et la Direction du Cinéma.
Enfin, les Pouvoirs Publics ou plus précisément la Direction du Cinéma et le Ministère de l’Information, nous ignoraient, hé’as, à peu près totalement, si ce n’est au point de vue statistique, puisqu’aussi bien le Ministre 'de l’époque avait refusé, un jour mémorable, de recevoir le Bureau Syndical. Il est vrai que l’instabilité gouvernementale a été un obstacle important à tout travail positif.
Une première période, juin, juillet, a donc été emp'oyée à mettre à jour dans toute la mesure du possible, les affaires courantes qui étaient assez nombreuses, à prendre contact avec les délégués Du Syndicat ainsi qu’avec les organismes syndicaux des autres branches de l’industrie, puis avec] la Fédération, à participer aux travaux de création de la Confédération, et à établir les liaisons indispensables avec les Pouvoirs Publics pour l’aboutissement des démarches en cours.
La façade du Vox à Metz attire une nombreuse clientèle avec Le Gardian, film de Tino Rossi.
(Films Minerva.)
Parallèlement, l’Assemblée Générale du 4 juin nous ayant donné mandat d’étudier la création d’ne coopérative syndicale et de déposer à la Fédération des revendications essentiel es, le Conseil, après des débats souvent passionnés, a conclu sur le premier point par la négative, jugeant que si l’idée pouvait paraître séduisante, les résultats semb'ant problématiques et lointains, il était plus sage de s’abstenir dans la période actuelle.
Quant aux demandes fajtes à la Fédération :
1“ Suppression du droit de timbre;
2“ Réduction des taxesi
Taux de location des films;
4» Révision et diminution des patentes.
Il fallut de multiples interventions de vos représentants pour arriver à oe qu’enfln, et la Fédération et les Pouvoirs Publics, commencent à s’y intéresser.
Nous avons d’abord obtenu, presque à la force du poignet si l’on peut dire, d’être entendus et considérés à la Fédération comme une orsanisatiou majeure, ce qui est amplement justifié par notre importance numérique puisque nous sommes les deuxièmes cotisants à la Fédération.
Intervenant dans lies délibérations consécutives à la parution de la Décision 5, nous avons pu bénéficier des dispositions du texte nouveau puisque la Décision .5 bis stipule qu’el’e s’applique au Format Standard et au Format Réduit.
II en a été de même au moment de l’étude de l’augmentation du prix des places qui, soit dit en passant, n’est qu’un pa'liatif sans grande portée pour nos exploitations.
Tous les détails ayant trait à ces diverses mesures ainsi que les questions les plus oourantes nous concernant, ont été immédiatement portées à la connaissance des dé'égués par trois circulaires, à charge nar eux de vous en informer.
Le problème des patentes qui est très grave lui aussi, vient de rebondir et d’être remis, à la suite de nos interventions, sur le chantier, alors que nous pouvions craindre qu’il ne soit enseve'i comme bien d’autres.
Puis, après trois mois de démarches incessantes, nous venons enfin d’avoir une représentation directe aui bureau 'de la Cont'édé’-ation par la nomination d’un d:.> vos reprê>;eT.tpnts à ce bureau.
L’actuel Ministre de l’Information, en personne, a bien voulu nous recevoir et éC)Outer nos doléances et depuis un mois, un contact direct et permjonent est é’ab'i avec son cabinet ce epti nous a dé’à permis d’être a'ertés sur une question très importante, plus spécialement, il s’agit de délimiter les exploitations commercia'es des expoitat'ons non commerciales, question au suiet^ de laquelle ancvine dg’-'ision ne sera prise dorénavant sans que noüs ayons formulé notre avis.
Fait important : nous sommes aiT’'’''és a convaincre la Fédération et les Pouvoirs Publics que le Format réduit était une forme spéciale de l’expoitation cinématographique, ayant des points cornmuns avec le standard, mais avant aussi beaucoup de problèmes qui lui sont propres, et ou en conséquence, elle devrait être tra’tée séparément, indépendamment même de la Petite. Exploitation Standard.
Les représentants du Conseil se sont rendus au Congrès de Strasbourg, mais à notre srand regret, les travaux de ce Congrès avant été dominés par la demande d’augmentation du pnx des p'aces qui était en instance, ils n’ont pas mge utile de faire l’intervention qui était projetée. Neanmoins. la présence du Format Réduit a etc remarquée. soyez assuitês qu’elle portera ses ne serait-ce qu’en vertu de l’axiome : « Les absents ont toujours tort ». n ■
Par ce bref résumé, vous pourrez, nous 1 emerons, iuge,r du travail aqcompli par vo re Bureau, et -si vous l’approuvez, nous pourrons, d un commun accord, poursuivre 'e travail ainsi ébauché non pour le bien de l’Exploitation 10 mm., mais plus simplement : pour son droit a 1 existence...
Secrétaire Général.
Ch. Lambert