La Cinématographie Française (1946)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 51 RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ MPE américaine, qui a fait ses preuves. Nous Irons avec elle des échanges d’idées et de do sLa première séanee de notre Association se Indra au début de janvier, pour procéder à Jdmission des membres. Deux conférences, de iractère technique bien entendu, sont pixAues ur cette réunion. tje rappelle que le grand travailleur de FAFI:.;C va être M. .lean Vivié, qui est son Sccréirc permanent. QUELQUES REPRISES DE FILMS (DE GRANDES PRODUCTIONS) TELLES SERONT LES ACTIVITÉS DE LA SOCIÉTÉ OSSO nous dit M. Adolphe OSSO Directeur. inifer Jones et Joseph Cotten dans I.E l’OIltS D'EN .M EXSqXGE. (bist. ; Parainoiint) ' « A l’étranger, je distribue tous mes lilins |ioi-même, avec des maisons sérieuses que j’ai té voir sur place. C’est un grand effort, mais en suis satisfait. » , il M. O’Connell, co-gérant de la Société Régina '.A.R.L. avec M. .Arys Nissotti. nous cite lors, sur les pièces de comptabilité de cette mportantc maison, les résultats obtenus par 3s deux époques de Monte-Cristo, actuellement n cours d’exploitation dans la ])lupart des vil'cs d’Euroj)e. ! La démonstration (recette par recette) est larticulièrement brillante. Monte-Cristo troine y succès partout. Eue scène du grand lilm luexic.nin MAltIA CAXDELARIA a\ec bolorès det Rio qui a été la ré^elation du Eeslival international de Cannes. L’année passée fut pour .M. üsso une année de remise en route. Nouveau personnel à dresser, ))rise en charge de films à distribuer, etc. Pourtant, la Société a assuré la production du grand film Adieu Chérie, dont l’importance est digne des productions Osso d’avant-guerre : La Loi du Nord, Quai des Brumes, La] Mort du Cygne. Son programme de 1947 reste pourtant mystérieux. Comme tous les producteurs, AI. Osso n’aime pas dévoiler ses batteries, de peur que montrées jtrématurément elle ne fassent long feu. Dans le domaine de la distribution, il me fut plus facile d’avoir des renseignements. « Tout d’abord, un certain nombre de reprises ou de « redépart " de films ayant eu leur carrière interrompue par la guerre. " Razumon qui n’eut pas jadis le succès escompté, parce (]ue trop pessimiste, est maintenant conforme à Eambiancc actuelle. Cette pro •' 11 en est de même, continue AL O’Connell, pour tous les films exportés par Régina. Alais nous n’exportons pas, remarquez-le, tous les films de notre production. » Notre méthode de distribution est bonne si nous avons la sagesse de ne pas imposer des films qui sont excellents pour le public français, mais dont l’esprit ou le sujet risquent d’être difficilement compris par les publics étrangers. La qualité doit primer absolument. » C’est à nos frais que nous établissons les copies, le titrage et, pour certains pays comme la Suisse, l’Italie, l’.Âllemagne, le doublage. i> Ainsi nos films sont distribués à un taux très économique, 25 à 30 %, et les rentrées de fonds sont beaucoup plus importantes, et même rapides, que si nous avions traité il forfait. Mais, je vous le répète, c’est un grand effort d’organisation et il faut avoir affaire à des distributeurs étrangers très sérieux. Ils méritent d’être cités : vous pouvez noter Filmsonor en Belgique, Nederland N.V. Filmverhuurkantoor en Hollande, Terra-Film en Suède, Atlantie-Film', au Danemark, Syncron-Film en Norvège, Monopole Pathé en Suisse, Italofrancofilm en Italie et, en Allemagne, VAUiance Française Cinématographique . „ Les impôts locaux, qui viennent frapper dans une proportion moyenne de 15 % les 70 ou 75 % de recettes nettes qui nous reviennent, sont évidemment très lourds. Les règlements par la voie de l’Office des Changes, chèque ou virement, sont assez rapides. Ils ne donnent évidemment pas pour le elfange des devises étrangères un taux suffisant, mais nous savons que nous aidions ainsi cioinsidérablement les finances publiques, et c’est une autre raison de satisfaction. » duction André Daven, avec Pierre Fresnay, Aliehel Simon. .I.-L. Barrault, va bientôt reparaître sur les écrans. >1 Vont également être repris les deux films suivants : Gribouille, avec Raimu et Michèle Alorgan, Aventure à Paris, avec Arletty, Lucien Baroux et Jules Berry. Le grand intérêt de ces productions est de rassembler des vedettes que les difficultés actuelles ne permettent plus de voir ensemble sur un écran. » AI. Osso poursuit : « Les autres films que nous avons eu en distribution, L’Idïot (province), La Rançon du Bonheur, font une excellente carrière. » Nos prochaines exclusivité? Iliiisions Perdues, qui sera programmé à Paris, en janvier au Bkoadway, L’Emipreinte du Passé, film suédois, avec pour étoile VTveca Lindfors dont la puissance dramatique déployée dans ce rôle lui valut un engagement pour Hollywood où déjà on l’annonce comme une seconde Greta Garbo. .1 Le coût de la vie sans cesse augmentant nous crée pas mal de difficultés surtout pour le lancement des films. Pour la publicité, il faut un budget de 1.200.000 à 1.500.000. Les affiches ejue nous fournissons aux exploitants leur sont cédées à 40 francs, alors qu’elles nous reviennent en moyenne à 50 francs. .Avant-guerre, cette fourniture de matériel publicitaire nous rapliortait et nous perimettait de couvrir nos frais de publicité dans la presse. Or, maintenant, la note d’insertion des pavés dans les journaux s’ajoutent à nos jiertes sur la vente des affiches. Nous en sommes donc réduits à nous limiter quelquefois en iniblieité. (le qui est certainement préjudiciable au bon rendement commercial. ,) Enfin nous ne sommes pas les seuls à porter une part des difficultés actuelles. » .7. /.. Ké"inald Gai'diner. vcdclle de la dO Ih Century lox. L FAUT UNE ORGANISATION ÉNORME 'OUR DISTRIBUER SOI-MÊME SES FILMS i L’ÉTRANGER MAIS LES RENTRÉES SONT I PLUS IMPORTANTES ^ constate M. O'CONNELL co-gérant^'de Régina. à. L. O.