La Cinématographie Française (1946)

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137 frakmCmse ETATS-UNIS 460 millions de dollars investis dans la prodnction 1947 Très grande prospérité de l’indnstrie en 1946 Développement dn 16 '”|m par Chester B. BAHN, Editor de notre correspondant “THE FILM DAILY" FORTES DÉPENSES DE PRODUCTION Hollywood, sans être intimidé par de grands problèmes, investira en 1947, dans la production des films un capital d’environ 460 millions de dollars. Cette somme, la plus élevée jusqu’ici dans les dépenses de cet ordre, servira îi produire 495 films dont la plupart atteindront les plus hauts sommets budgétaires. La hausse des prix est évidemment respon■sable de cette continuelle escalade des frais de production. Pour mieu.x apprécier ce qui arrive à Hollywood et ce qui continue sans qu’on puisse en prévoir la fin, il faut remarquer que le budget de production totalisait en 1937 à peu près 152 millions de dollars. .Ainsi dans les dix dernières années les frais de production ont triplé. Dans les trois dernières années, l’augmentation est d’environ 60 % ; en 1946 de 25 % sur 1945. Il est nécessaire de considérer qu’en 1937 les 152 millions de dollars allaient à la production de 548 films ; en 1947 les studios tourneront donc 63 films en moins, ce qui augmente encore la proportion d’augmentation des capitaux investis. Un facteur important de la montée des prix de production a été l’augmentation des' salaires. Il est estimé que cette augmentation des salaires fera bondir le budget dans ce domaine à plus de 90 millions de dollars. Une augmentation de June Haver, vedette de la 20th Century-Fox, que nous pourrons voir dans I Wonder whos’s Kissing her now. 25 % pour 20.000 travailleurs de studios signifie une dépense totale de 16.500.000 dollars. Le nouveau contrat négocié par la Fédération Américaine des Musiciens durant l’année a également provoqué une augmentation moyenne des salaires de 25 %. La ravissante vedette Universal Füm, Maria Monte/., nous a envoyé ses vœutx. Les principaux studios concentreront leurs efforts en 1947 sur des grandes productions. A moins d’un radical changement de la situation « Métro » produira en 1947 un maximum de 24 films; Il Paramount » de 16 à 18; n Twentieth Fox 11 un maximum de 22, « Warner i> de 18 à 20. Les plans d’Universal-Intcrnational porteraient sur environ 28. MÊME POUR LES PREMIÈRES PARTIES La lutte d’Hollywood avec la hausse des prix n’est pas restreinte au domaine des grands filmsLa situation est peut-être plus critique dans celui de la production des courts sujets. Au cours des cinq ou six dernières années les frais y afférant ont augmenté de 100 %. Le problème des producteurs et distributeurs de courts sujets pour 1946-47 montre une augmentation dans le nombre des sujets. Ainsi en 1945-46 les huit principales maisons en produisirent 442 et la saison prochaine en verra 542. A la base de ces statistiques. Columbia arrive en tête avec 112 films d’une ou deux bobines. Il est estimé que les courts métrages absorbent approximativement 20 % de toute la pellicule utilisée par l’industrie américaine. Le rapport majeur d’un court métrage est de 45 a 50.000 dollars. Ce rapport peut aller jusqu’à 60 et 75.000 dollars. A la fois la distribution et la production ont trouvé leur plafond durant 1946. Les frais pour la distribution augmenteront d’environ 25 % pour toutes les compagnies. Contribuant à l’augmentation générale dans les frais de la distribution, il y aura une inflation des frais de publicité ; les 11 compagnies principales dépenseront une somme estimée à 65.000.000 de dollars en 1947. Les journaux et magazines en recevront la plus grande part quoique la radio soit aussi sur la liste. Un dépit des coûts de plus en plus grands, le', rapports financiers de toutes les compagnies attestent la prospérité de l’industrie en 1946. Les 7 producteurs-distributeurs seuls, en 1946, montrent un gain de plus de 100-000.000 de dollarsParamount, qui gagna 33.877.000 dollars dans les neuf premiers mois de l’année contre 13 millions 841.000 en 1945, accusera un rapport de |)lus de 45.000.000 de dollars. Pour la 'Iwentictii Fox, le chiffre pour les neuf mois était de 16 millions 219.815 dollars contre 7-529.287 en 1945 Sur cette base 20 Th-Fox gagnera 22.000.000 dollars en 1946, ce qui est le chiffre également de Warner. Universal, pour 39 semaines, annonce un chiffre de 3.206.354 dollars contre 2-955-829 tandis que la Métro pour 40 semaines parle de 12 millions 579.245 contre 9-312.243. Le gain de la Métro, pour l’année, sera donc approximativement de 16.000.000 Celui de R-K.O. pour les 9 premiers mois était de 9.936.906, comparé aux 3-941.830 de 1945. Columhia, pour l’année fiscale finissant le 30 juin annonce un revenu de 3.450-489 contre 1 million 945-167. Le^ dividendes des actionnaires de l’industrie du film continuent leur chemin. Dans les 8 premiers mois de l’année les dividendes rassemblaient 20.955.000 de dollars contre 11.225.000 payés dans la même période de 1915 Esther Williams est la ravissante interprète de la comédie musicale en Technicolor Le Bal des Sirènes, projeté à Paris aux Gaumont-Palace et ail Rex depuis le 27 décembre. (Distr. : M.G.M.) A Universal, il y a des mouvements importants. D'abord on avait parlé d’un contrat de distribution avec EnteT-prise (Charle.s Einfeld David Lœw), qui fut plus tard amicalement abrogé. Puis au milieu de l’été. Universal annonçait l'acquisition d’international Pictures Corp, dirigé par William Getz et Léo Spitz. Corollairement, United World Pictures s’évanouit. Au 1®'' octo