La Cinématographie Française (1946)

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144 CI1\E 1 FRi RAPIIIE SE BELGIQUE Très grand succès de ««L,A BEL.LE ET EA BETE” Développement du Format Réduit Nous avons signalé il y a quelques semaines, les films nouveaux présentés en Belgique au cours (le l’année qui s’achève. Ajoutons à cette liste le film de Jean Cocteau La Belle el la Bête, Faiilasia, de Walt Disney, Lançon Passage, de Jac(|ues Tourneur, avec Dana Andrews, Susan Hayword et la vetiette anglaise Patricia Roc et enfin It's a pleasure avec Sonia Henié. De genres cependant très différents, ces films obtiennent tous quatre de magnifiques succès LES SALLES BELGES L’ensemble du pays compte 1.196 salles, chiffre officiel Parmi les grandes villes citons : Bruxelles : 115 salles dont 3 d’exclusivité. l ne scène du Visiteur de Jean ürcvillc. (Prod. : Mdjeslic. Distr. : SiriusJ .\nvers : 67 salles dont 9 d'exclu.sivité. Liège ; 61 salles dont 10 d’exclusivité. Gand : 31 salles Bruxelles compte deux salles au-(iessus de 2-400 places et cinq salles au-dessus de 1-500 places. .Anvers compte 1 salle de 1.000 places et 4 audessus de 1-500 places Liège comntc 1 salle de 3-000 places et une de 2.000. LES RECETTES De notre correspondant J. DEBON 11 est à noter que : 25 % des salles ne font pas 5.000 francs par semaine et qu’elles ne représentent que 3 % du montant global des recettes. 25 % des salles font entre 5-000 et 10-000 fr. nar semaine et qu’elle représentent 7 % du montant global. 5 % des salles faisant plus de 100.000 francs (environ 55 salles) représentent à elles seules plus de 30 % des recettes globales. LA DISTRIBUTION On compte, en fin 1946, 111 maisons de distribution parmi lesquelles les bults filiales des grosses firmes américaines et quatre ou cinq de maisons françaises et anglaises. Pour rappel, les affaires se traitent au pourcentage. Les Américains obtiennent couramment entre 35 et 50 % et les Français de 25 à 40, 45 %. .A titre de comparaison, le Bond hollandais est parvenu à imposer à tous les distributeurs un taux minimum de 32 % C’est le moment de signaler que « La Cinégrapbie Belge » a souligné tous les avantages que Ic.s firmes françaises auraient à créer des services de presse comparables à ceux des maisons américaines. Ces services facilitent beaucoup la tàcbe des journalistes cl contribuent ainsi à la propagande des films. LE FORMAT RÉDUIT Le chiffre de recettes nettes hebdomadaires était : pour le premier trimedre 1946 de 26 millions 300-000 francs ; pour le deuxième trimestre 1946 de 25.500.000 francs; soit un total de 673 millions 400.000 francs pour les deux premiers trimestres. Bruxelles représente un tiers des recettes du pays On a calculé pour cette dernière ville le pourcentage très élevé de spectateurs : 70 % de la population (environ 900.000 habitants). Le minimum est constaté dans le Luxembourg qui ne fournit que 11 % de spectateurs. La société des Droits d’Auteurs perçoit 13 millions de francs par an Les Taxes perçoivent une somme annuelle de 250 à 300 millions par an 11 existe actuellement 200 salles d’exploitation commerciale en 16 mm On compte 16 maisons de distribution dont 13 en fonctionnement dès à présent. Métro, Universal, R.K-O-, Fox et Columbia ont un service en 16 mm. 11 nous faut signaler la constitution au sein de la Chambre Syndicale, d’une section du Format réduit. Cette section groupe déjà 17 membres et son comité se compose de deux représentants exploitants en 16 mm d’un représentant indépendant des formats 16 et 35 mm. et d’un représentant américain des mêmes formats. Il est évident que cette organisation du 16 mmpermettra d’erntreprendre sur dés bases' istables une action en plusieurs étapes qui exercera une influence heureuse sur le développement du format réduit car ainsi les fraudeurs ne pourront plus causer de tort aux distributeurs qui possé(îaient en 35 mm. notamment les mêmes sujets, loués à bas prix à des exploitants amateurs parce que introduits en fraude en Belgique. Un Congrès international de l’Exploitation à Bruxelles Le Congrès de Strasbourg, donnant suite à une suggestion de M Dutilleu, l’actif président de l’ADTCB (Ass. des Directeurs de Théâtres cinématographiciues de Belgique) a décidé qu’un Congrès international de l’Exploitation aurait lieu à Bruxelles à l’occasion du Festival qui se tiendra au printemps prochain Jean Debon . LUXEMBOURG Triompbe do film Ènfaiits du Paradis an ülarivanx L’actif directeur du cinéma Marivaux à Luxembourg. M. I. Thill, et M. Maurice Poirier, directeur commercial de Pathé-Consortium-Cinéma, ont présenté Les Enfants du Paradis devant les personnalités lu,xembourgeoises les plus marquantes parmi lesquelles on reconnaissait tout particulièrement : S.E. M. Pierre Safroy, ministre de France; S. E. !M. le vicomte de Berryer, ministre de Belgique, et Madame; M. Vaneck, attaché com inercial de la légation de France; M. Toffin, secrétaire général de la légation de France; I.c hall du cinéma Marivaux à Luxembourg. M. Alph. Arendt, président des Amitités Franco-Luxembourgeoises; M. Tony Jungblut, de la rédaction des Cahiers Luxembourgeois, M. l’abbé Bernard, secrétaire général de l’O.C.I.C.; M. Pierre Grégoire, rédacteur du Luxemburger Wort; M. Paul Muller, rédacteur de l’Escher Tageblatt; M. Friedrich, attaché au Ministère de l’Education; MAL les directeurs du Lycée des .leunes Filles, de l’Athénée, de l’Ecole Industrielle, de l’Ecole Normale, du Conservatoire Musical; Mme Jacquemart, secrétaire de l’Œuvre « Grande Duchesse Charlotte » ; M. Schu1er, directeur de l’agence de Strasbourg de Pathé-Consortium-Cinéma. Après la représentation, les invités ont félicité la société Pathé et la direction du cinéma Marivaux pour l’extraordinaire valeur de l’œuvre qui leur avait été présentée^ et ils ont souhaité que les productions françaises de cette classe passent souvent dans les salles du Grand-Duché. La carrière du film est brillante, et c’est une foule énorme qui attend devant le Marivaus pour applaudir le film de Marcel Carné. Grâce à cette présentation, M. Thill a déclaré que la clientèle du Luxeni|bourg est dé-' finitivement acquise aux productions françaises de cette classe et souhaite, elle aussi, pou-i voir souvent admirer des œuvres lui apportant le prestigieux témoignasse de l’incontestable va-l leur du cinéma français. ^ R f “GERVIAC” S.A. I IMPORTATION £)/>. ; M"" VIE Y R A et C AMBU S 6, rue Lincoln PARIS 8' Tôt : BAlzac 15-02 EXPORTATION I