La Cinématographie Française (1946)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CUVE CANADA RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ > Naissance d'une industrie canadienne dn cinéma « 100 films français présentés en 1946 de notre correspondant Jean CL AV EL L’année 1946 marguera sans doute une étape importante dans l’histoire de l’activité cinématographique au Canada, car, en plus de la réapparition de nouveaux films français, 1946 marque la naissance d’une industrie cinématographique canadienne. Dans le passé, ne possédant pas d’industrie cinématographique propre, le Canada devait dépendre des Etats-Unis, de l’Angleterre et de la France pour ses approvisionnements de films, mais un double effort vient d’être tenté. En effet, au cours de l’année deux entreprises canadiennes, <1 Renaissance Füm Distribution » et « Québec Production Corporation » furent mises sur pied pour la production de films. Il faut admettre que les films que l’on produit ne sont pas entièrement d’essence canadienne, car le Canada ne possédait pas de réalisateurs et de techniciens, et qu’il a fallu confier ces tâches à des réalisateurs et techniciens américains et français. Cependant, le jour est proche où l’on sera en mesure de réaliser des films avec des équipes entièrement canadiennes. La réalisation du premier film canadien remonte à deux ans environ alors que le producteur français Charles Philipp mit en chantier Le Père Chopin avec la délicieuse IMadeIcine Ozeray et le regretté Marcel Choibrier, Ces deux artistes français étaient secondés par une pléiade d’artisites canadiens. Ce premier film canadien réalisé par Fédor Ozep a connu un succès sans précédent au Canada et on annonce qu’il doit être distribué en France et en Belgique sous le titre de L’Oncle du Canada. La Société <i Renaissance Film Distribution n à qui l’on doit la production de ce premier film, prépare la réalisation d’autres filin»s. De plus, <1 Renaissance Film Distribution » vient de conclure avec le directeur général de « Fiat Film >1, l’Abbé Vachet, un accord pour la réalisation au Canada d’un nombre important de films religieux. jDe son côté <' Quebec Prinluction Corporation » poursuit actuellement la réalisation de son premier film intitulé La Forteresse _ Réalisé en version anglaise et française, ce film a pour vedette Paul Lukas et l’artiste canadien Paul Dupuis, qui a remporté un si brillant succès aux côtés de Françoise Rosay dans le film anglais Johnnp Frenchman. La distribution de ce film est assurée pour la version anglaise aux Etats-LTnis et en Angleterre sur le circuit d’Arthur Rank. Quant à la version française, il n’y a rien de réglé. Dans le domaine de l’exploitation du film français au cours de 1946, 100 nouveaux films français furent projetés sur les écrans cana diens. Sur ce nombre, certains furent tournés durant les années d’occupation mais cependant la plupart étaient des films de la production courante. Disons que le public canadien a accueilli Gary Cooper et Ingrid Bergman vivent un magnifique roman d’amour dans L’intpigan'ie de Saratoga. (Warner liro.i.i I