La Cinématographie Française (1946)

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Un instantané de travail au studio Francœur pendant une prise de vue du Si lence est d’Or. On reeonaiait de gauàlte à droite : Gaslon Modot, Maurice ' Chevalier, Charlotte Pecqueux (script), René Clair, Uouarinou (caineranian). Têtard (a.ss. opér.), Clei> (nu\chiniste). A l’arrière plan : Jégou, (électricien), ■ Mariotti, Sartin (pcrchman), Broquin, Chenama (électricien), Debièvre, Delly, Roussin (régisseur), Pierre Blondy (ass. real.), Maurice Chevalier (doublure de la vedette), Capamadjian (électricien), Armand Thirard (chef opérateuri. {Photo Som Levin.) {Prod. : Pathé-RKO.) LES STUDIOS DE FRANCE Ali.jourd’hui 28 déembre 1946, il y a exactement cinquante et un ans, le cinématographe faisait sa première apparition en public, dans le « Salon Indien " du boulevard des Capucines. Au mois d’octobre 1896, il y a un peu plus de cinquante ans, le premier théâtre de prises de vues s’édifiait à Montreuil-sous-Bois : celui de l’immortel Georges Méliès. Bel anniversaire en vérité, puisque c’est précisément cette année qu’a été démoli l’ancêtre de tous les studios, où le créateur du spectacle cinématographique réalisa Le Voyage dans la Lune, A la Conquête du Pôle, Les Quat’cent farces du Diable\ et l’Hydrothérapie Fantastique, pour ne citer que scs bandes les plus célèbres. 1896 : les dimensions du studio de Méliés étaient longueur : 17 mètres, largeur : 6 mètres, hauteur : 6 mètres; 1947 : les dimensions du grand plateau de La Victorine seront : 50 mètres x 35 mli’tres x 12 mètres. Les premiers « Méliés » excédaient rarement 100 mètres. Aujourd’hui la longueur moyenne d’un film est de 3.000 mètres. Tout est proportionnel. Mais la technique, cette « technique n dont Marcel Pagnol disait jadis qu’ « il n’y avait rien de plus bête », s’est imposée et s’impose chaque jour davantage. Hier, le son. aujourd’hui la couleur, demain le relief; le cinéma se renouvelle. Le film bénéficie à chaque découverte d’un reffain d’intérêt. Les metteurs en scène les plus hostiles s’adaptent aux exigences de la technique et nul ne sait mieux en parler désormais que Marcel Pagnol lui-même, dans le domaine de la couleur en particulier. Photo de travail prise à Pathé-Francœur, lors des prises de vues de Cagliostro, en 1929. L’on reconnait de gauche à droite : MM. Marcel Carné, Desfassianx, .Jean Di-évillo, Marcel Colin-Rcval, ticorges Clarrièrc, .Tules Kruger, Alexandre Kaiucnka, Richard Oswald (réalisatcair), docteur Zcderbauin, Mlle Riua de Liguoro, MM. Haus Stuwe, Carré Marcel Sprecher, Tourjansky, O’ Connel, Wengcrolf Les studios aussi ont suivi le mouvement et d’année en année s’améliorent. La guerre et l’occupation les ont beaucoup affaiblis, certes. Pendant quatre ans, on a recueilli les clous tordus, mais on a construit Enquêta menée par Pierre ROBIN des plateaux et même un studio, celui de Boulogne. Tous ont souffert. Certains furent détruits, Royan, Courbevoie St-Laurent du Var; d’autrès fortement endommagés : Joinville et la \'ictorine, mais ils ont, malgré tout, permis la réalisation de quelques-uns des meilleurs films français de e«s dernières années : Les Visiteurs du Soir, La Symphonie Fantastique, L’Eternel Retour, Les Énfants du Paradis, la Symphonie Pastorale, Les Portes de la Nuit, etc. Les studios français ne sont pas dans un aussi triste état que l’on a pu les dépeindre, ils sont seulement démodés. La Corrtmission Supérieure Technique de la Direction Générale du Cinéma, s’aidant de certaines clauses du plan Monnet, relatives à notre industrie, s’emploie activement à remédier à cette situation. M. Fred Orain, qui en est le président, nous a dit : « Les studios français sont désuets. Le plus grand d’entre eux est encore le plus petit d’Europe. iVIais on jieut bien augurer l’avenir. Le |)Ian Monnet prévoit, en effet, l’aménagement de grands studios équipés des derniers perfectionnements de la technique moderne ». Il Certains organismes n’ont pas attendu la mise en place du plan pour commencer des travaux, tels Pathé (.loinxille), le Monde Illustré (Boulogne) et Cimex (Victorine). Leurs projets cadrent avec les nôtres. Les cinéastes pourront ainsi travailler bientôt, dans les meilleures conditions possibles et réaliser des films en couleurs » (1). Il On parle beaucoup du Centre Cinémato (1) Le premier film français en couleurs — Agfacolor — a été tourné cette année, c’est Le Mariage de Rdmuntcho, réalisation : Max de Vaucorbeil. k ii.